La République démocratique du Québec (RDQ) fait des efforts louables pour devenir le chef de file des pays communistes. Ainsi, les apparatchiks du ministère de la Santé ont décidé que la population serait au service du système de santé et non le contraire.
Selon la logique des apparatchiks, il est plus facile de déplacer l’ensemble de la population, incluant les femmes enceintes, les enfants en bas âge, les handicapés et les vieillards, que de demander aux employés du système d’aller à la rencontre de la population.
De quoi faire rougir de honte Chavez, Morales, Castro, Correa, etc.
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Pas de vaccination dans les écoles, maintient le ministre
Le ministre de la Santé persiste et signe. En conférence de presse, le Dr Yves Bolduc a maintenu que la vaccination des enfants de 5 à 19 ans se ferait dans les centres de vaccination de masse.
Le ministre n’a pas cédé à ceux qui appelaient à faire vacciner ces jeunes dans les écoles.
Le Dr Bolduc a expliqué que l’objectif du gouvernement était de «vacciner le plus de gens possible en le moins e temps possible» et que la vaccination de masse restait le choix le plus efficace.
Une offre de transport scolaire sera disponible partout au Québec pour faciliter le transport des jeunes des écoles vers les centres de vaccination.
Le ministre précise toutefois que la vaccination des jeunes ne se déroulera pas de façon uniforme dans toutes les régions du Québec. Chaque région aura toute la latitude nécessaire pour organiser la vaccination de la façon la plus appropriée pour le territoire desservi.
Certaines écoles pourraient donc décider de faire vacciner leurs élèves sur place.
Des réactions mitigées
La Fédération des commissions scolaires du Québec accueille bien cette annonce du ministre de la Santé.
Selon la présidente de l’organisme, Josée Bouchard, la pandémie est «une situation exceptionnelle qui demande des moyens exceptionnels».
Josée Bouchard soutient que les parents et les enseignants devraient parvenir à réconforter les enfants qui se feront vacciner loin de leur milieu de vie. «Entre eux, ils vont s’encourager et ils vont être capables!», affirme Mme Bouchard.
Le Conseil pour la protection des malades ne partage pas l’optimisme de la Fédération des commissions scolaires. Le directeur général Paul Brunet craint les difficultés présentées par le plan du ministre. «Je suis très surpris qu’on sorte ces enfants-là de l’école, indique Paul Brunet.
Les professeurs ne sont pas là pour faire du gardiennage dans un grand centre de vaccination.»
Le Conseil pour la protection des malades propose plutôt d’apporter les vaccins dans les écoles, plutôt que d’amener les enfants aux vaccins.
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