Enfin, sommes-nous à l’aube d’une nouvelle ère? Quarante-sept pour cent des Québécois préfèrent une diminution des services publics à une augmentation de la fiscalité.
Le plus surprenant est que ce pourcentage ne soit pas plus élevé. Après tout, les services publics sont soient inexistants, soient pourris. Une attente de six mois pour se faire soigner c’est l’équivalent de « on est fermé pour une période indéfinie »; Trente-cinq pour cent de décrochage chez les garçons c’est un système d’éducation pourri à l’os.
Alors, pourquoi devrions-nous vouloir payer davantage?
De plus, il est encourageant de constater que 65% des Québécois sont en colère à l’intention du gouvernement d’augmenter les tarifs.
Ce n’est certainement pas suffisant pour convaincre les politiciens que le temps est venu de dégraisser l’appareil gouvernemental plutôt que de piger encore plus profondément dans nos poches.
Sait-on jamais, cela en fera peut-être réfléchir quelques-uns.
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