Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

30 novembre, 2015

Love Gov : episode 3

La série de vidéos Love Gov : From First Date to Mandate, produite par l’Independent Institute, contient 5 épisodes de 5 minutes chacune. Elle dramatise les problèmes découlant des politiques toujours plus interventionnistes des gouvernements.

La vie d’Alexis Smith est chamboulée lorsqu’elle tombe en amour avec Scott « Gov » Govinski. Malheureusement pour elle, elle choisit d’ignorer les appels répétés de son amie Libby, lui recommandant de ne pas se fier aux belles paroles de Gov. Lorsqu’elle découvre que Gov l’a admirablement berné, elle ne comprend pas pourquoi elle a été aussi naïve. Elle croule sous le poids de ses dettes étudiantes; elle n’a pas les moyens de se payer l’assurance médicale que Gov lui a proposée; elle n’a pas les moyens d’acheter la maison qui lui convient; la réglementation l’oblige à fermer son entreprise; etc.

Pour plus d’information : independent.org 


La réflexion du jour

La logique du marché politique enseigne que la régie s’emploiera à protéger les producteurs plutôt que les consommateurs. Chaque producteur retire plus de bénéfices de la protection que chacun des consommateurs n’encourt de pertes.--- Jean-Luc Migué

28 novembre, 2015

La réflexion du jour

Tous les sondages indiquent que les Québécois sont allergiques au privé. Malgré le délabrement de nos écoles, de nos rues et de notre système de santé, malgré la corruption dans l’appareil étatique, nous continuons de croire que le gouvernement fait tout mieux que tout le monde, et à moindre coût.--- Lise Ravary

27 novembre, 2015

La réflexion du jour

Admettons donc qu’il est haut, qu’il est épais, le mur qui se dresse devant Sam Hamad, ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale: obliger des assistés sociaux à travailler ne sera pas simple. Même si la nécessité devrait faire loi.
........

C’est en multipliant les programmes sociaux, par exemple en ouvrant des garderies, qu’on luttera contre la pauvreté, a suggéré Françoise David, dans un accès de bonté télévisée la menant presque à la lévitation.---- Michel Hébert

26 novembre, 2015

La réflexion du jour

À la question : quels sont les éléments qui favorisent le développement économique ? A) les entrepreneurs et les Coops; B) les normes du travail; C) la Caisse de dépôt; D) les associations patronales; E) au bas de la longue liste, 52% affirment que les gouvernements et les syndicats nuisent.---Claude Bérubé

25 novembre, 2015

Climat investigation, de Philippe Verdier

En publiant ce livre, Philippe Verdier a, semble-t-il, commis un crime de lèse-majesté.


Le réchauffement climatique vient de faire une nouvelle victime, Philippe Verdier. Chef du Service Météo de France 2 depuis septembre 2012, il vient d’être licencié par la chaîne de télévision qui l’avait suspendu d’antenne auparavant. Il en a fait l’annonce vidéo, symboliquement, le jour de la fête de la Toussaint…

Le motif officiel de son licenciement ? D’après la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, il y aurait eu de sa part confusion entre ses avis personnels et sa qualité d’employé de France 2. En quelque sorte il aurait enfreint un devoir de réserve qui n’existe pourtant pas, du moins pas pour tout le monde.

Car, comme le rappelle opportunément Gilles-William Goldnadel dans Le Figaro du 2 novembre 2015, France 2 n’a rien eu à redire quand Charles Enderlin ou Sophie Davant ont fait la promotion de leurs livres, respectivement Au nom du temple et Journal d’une quinqua, en se réclamant ouvertement de leur appartenance à la chaîne.

Le motif réel du licenciement est tout autre. Avec Climat investigation, Philippe Verdier a écrit un livre qui remet en cause ce que disent sur le climat les médias mainstream. Et cela, c’est intolérable. Où va-t-on si l’on admet des opinions contraires ? On est en démocratie, que diable ! D’ailleurs les théories scientifiques ont toujours été adoptées à la majorité…

Philippe Verdier n’est pourtant pas un excité. Il ne met même pas en doute le réchauffement. Il précise seulement qu’il marque une pause indéterminée depuis 18 ans. Ce que personne ne nie, mais qu’il ne faut évidemment pas trop crier sur les toits. Ce qui nuirait gravement à l’apocalypse. Les gens pourraient dire : « même pas peur ! »

Selon certains scientifiques, la température moyenne du globe aurait en effet augmenté de 0,06 °C pendant ce laps de temps, alors que d’autres corrigent cette estimation et parlent doctement de 0,12°C. Mais ce sont, de toute façon, des augmentations minimes, largement inférieures aux estimations initiales…

Philippe Verdier dédramatise les phénomènes météorologiques violents, imputés systématiquement au réchauffement climatique. Si les alertes météo sont plus nombreuses, ces phénomènes, en réalité, ne le sont pas… Et ces alertes sont de plus en plus performantes, leçons étant tirées des catastrophes meurtrières et coûteuses.

Alors que les médias mainstream insistent lourdement sur les conséquences négatives du réchauffement climatique pour la France, Philippe Verdier en souligne, au contraire, les conséquences positives et prend pour laboratoire l’année 2014, une des années chaudes du XXIème siècle français, avec 2003 et 2011.

En 2014, la mortalité a baissé. Le tourisme national ne s’est jamais aussi bien porté. Les chantiers BTP n’ont pas été freinés par les intempéries. La facture électrique a diminué. Les réserves d’eau se sont stabilisées. Les productions viticole et agricole ont augmenté sans nuire à leur qualité. Les incendies de forêt ont été moindres, etc.

Et dans le reste du monde ? En 2014, il y a eu moins de cyclones, moins de tornades, des canicules moins dévastatrices, nulle part de record de chaleur absolu. Mais il y a eu de terribles intempéries hivernales, au contraire de ce qui s’est passé en France, qui ont coûté trois fois plus à la collectivité mondiale qu’en début de siècle…

Philippe Verdier pense qu’il faut s’inquiéter davantage de la pollution de l’air que des catastrophes climatiques. Pour la France, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2014, « comparativement, les catastrophes climatiques ont fait une centaine de victimes et la pollution de l’air, environ quarante-deux mille ».

Philippe Verdier est convaincu que les Nations Unies ne sont pas à même de résoudre la question du climat et que ses conférences sur le climat sont inutiles, COP21 comprise. Il place ses espoirs dans la gouvernance locale et dans… la finance :

« Dès lors que les dégâts causés par le climat entraîneront des pertes ou des risques insupportables pour les actionnaires, la gouvernance des grandes entreprises s’orientera immédiatement vers de nouvelles stratégies. »

Toutes ces considérations font que Philippe Verdier n’est pas tendre avec le GIEC, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat, cette créature onusienne, dont il dit que les publications sont orientées et illisibles, que les prévisions se sont révélées fausses, surtout pour ce qui concerne la France.

Il constate d’ailleurs que tout scientifique qui s’oppose au GIEC a du souci à se faire :

« Le GIEC semble se concentrer uniquement sur la recherche de preuves sur sa théorie, sans avoir la rigueur de rechercher et vérifier les études qui pourraient le contrarier. Les scientifiques qui s’aventurent hors des sentiers battus de l’organisation sont automatiquement considérés comme des sceptiques, ils risquent ainsi leur avenir professionnel. »

Philippe Verdier n’a plus de souci à se faire, c’est fait. Alors, peut-être que :

Il n’aurait pas dû évoquer dans son livre la connivence qui existe entre des personnalités du GIEC, telles que Jean Jouzel ou Jean-Pascal Van Ypersele, et de grandes entreprises du CAC 40…
Il n’aurait pas dû déconstruire les propos simplistes qu’en début d’année 2015 François Hollande a tenus sur la météo et le climat, allègrement confondus, lors d’une matinale de France Inter…

Il n’aurait pas dû écrire, même si c’est vrai : « Les scientifiques à la solde des gouvernements publient et s’expriment pour mériter leurs crédits de fonctionnement, les politiques reprennent une partie de leurs travaux pour s’attirer la faveur des électeurs. »

Philippe Verdier se défend d’être climato-sceptique. Ce qui n’empêchera pas NKM, alias Nathalie Kosciusko-Morizet, de le traiter de connard, même si elle ne lit pas son livre, surtout si elle ne le lit pas, puisqu’elle n’en pense que du mal sans l’avoir lu, comme elle l’a reconnu spontanément lorsqu’elle a été invitée au Grand Journal de Canal+ le 5 octobre dernier.

En publiant ce livre, Philippe Verdier a, en tout cas, commis un crime de lèse-majesté à l’égard de François Hollande dont le dada, cette année, n’est plus la mythique inversion de la courbe du chômage. Voyant dans la question climatique une aubaine, il a enfourché un autre canasson, COP21, dont le nom est connoté police de la pensée unique.

François II compte en effet sur la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques pour redorer son blason. Disons-lui tout de suite : ce n’est pas gagné. Car il faillira sans doute, comme dans tous les domaines où il est intervenu personnellement. À part être parvenu à se faire élire Président de la République en trompant ses électeurs, qu’a-t-il réussi depuis ?

Philippe Verdier, Climat investigation, Ring, 288 pages.



La réflexion du jour

— Et 52 % des répondants pensent que les syndicats nuisent au développement économique du Québec. «Sur la dizaine d’acteurs sociaux que les répondants devaient évaluer, ce sont les syndicats qui ont l’image la plus négative, écrit L’actualité. À égalité avec les banques et les gouvernements, ou pire qu’eux.»--- Richard Martineau

24 novembre, 2015

La réflexion du jour

Chose certaine, la facture de l’augmentation salariale proposée jusqu’à présent par le gouvernement Couillard est tout de même rendue à 6,2 milliards de dollars (ndlr soit 10 726$ par employé). Elle devra être épongée par les 4 millions de contribuables imposables du Québec, soit une ponction moyenne de 1550 $ par poche de contribuable. --- Michel Girard

23 novembre, 2015

Love Gov : episode 2

La série de vidéos Love Gov : From First Date to Mandate, produite par l’Independent Institute, contient 5 épisodes de 5 minutes chacune. Elle dramatise les problèmes découlant des politiques toujours plus interventionnistes des gouvernements.

La vie d’Alexis Smith est chamboulée lorsqu’elle tombe en amour avec Scott « Gov » Govinski. Malheureusement pour elle, elle choisit d’ignorer les appels répétés de son amie Libby, lui recommandant de ne pas se fier aux belles paroles de Gov. Lorsqu’elle découvre que Gov l’a admirablement berné, elle ne comprend pas pourquoi elle a été aussi naïve. Elle croule sous le poids de ses dettes étudiantes; elle n’a pas les moyens de se payer l’assurance médicale que Gov lui a proposée; elle n’a pas les moyens d’acheter la maison qui lui convient; la réglementation l’oblige à fermer son entreprise; etc.

Pour plus d’information : independent.org 


La réflexion du jour

Le plus petit des pays baltes (1,3 millions d’habitants) a engagé, dès son indépendance en 1991, une révolution numérique qui attire les créateurs de start-up et les dirigeants étrangers, séduits par un système simple et efficace. L’État de l’ancienne république socialiste n’en a pas conservé la tradition bureaucratique bien longtemps en se convertissant à l’e-administration : on y crée sa société en dix-huit minutes, on déclare ses charges sociales en dix ; le trop-perçu de TVA est remboursé en quelques jours ; les rapports annuels se rédigent en ligne sous forme standardisée et simplifiée.--- L'économiste

21 novembre, 2015

La réflexion du jour

À noter qu’il demeure plus compliqué d’exploiter une entreprise au Québec que dans la plupart des provinces. Les coûts de la conformité aux normes et aux réglementations sont plus lourds qu’en Ontario et qu’en Alberta. Les taxes sur la masse salariale, particulièrement dommageables pour l’économie, sont élevées. Les entreprises doivent cotiser au fonds des services de santé, au régime d’assurance parentale, à la CSST, au fonds de reconnaissance de la main-d’œuvre, et j’en passe.--- Jean-Denis Garon

20 novembre, 2015

La réflexion du jour

Retenez bien le chiffre suivant: 4,23 milliards de dollars. C’est la somme totale que les 578 000 employés du secteur public et parapublic vont encaisser de plus qu’aujourd’hui d’ici les cinq années de la prochaine convention collective. Concernant les 465 000 employés qui travaillent dans le secteur parapublic de l’éducation, de la santé et des services sociaux, l’augmentation salariale moyenne proposée s’élève à 7547 $.--- Michel Girard

19 novembre, 2015

La réflexion du jour

Plus d’un Québécois sur deux (53%) croit que le modèle québécois n’est plus adapté aux réalités d’aujourd’hui. C’est ce qu’indique un sondage Léger réalisé pour le compte de l’Institut du Nouveau Monde et du magazine L’actualité. --- TVA

18 novembre, 2015

La sauvegarde du caribou et l’avenir des régions forestières au Québec

Excellent documentaire sur les conséquences réelles des dogmes écologistes.

« Il y a des groupes dans ça qui sont insatisfaisables. »

« Le travailleur de la Côte Nord est une espèce vulnérable. »

« Les écologistes sont à la veille de protéger la tordeuse d’épinette. »


La réflexion du jour

Selon la Banque Nationale, la rigueur budgétaire ne plombera pas l’économie québécoise. L’institution est davantage préoccupée par le fait que peu d’entreprises décident de s’établir au Québec et que les autres investissent peu dans la province. Stéfane Marion observe que le fardeau administratif des entreprises semble plus lourd au Québec que dans les autres provinces. --- Carl Renaud

17 novembre, 2015

La réflexion du jour

Le hic, c’est qu’une entreprise n’est qu’une abstraction de l’esprit, un concept qui vit à travers des individus bien réels. Il est donc faux de prétendre que des entreprises paient de l’impôt. Ce sont nécessairement des êtres humains qui ramassent toujours la facture.--- Nathalie Elgrably-Lévy

16 novembre, 2015

Love Gov : episode 1

La série de vidéos Love Gov : From First Date to Mandate, produite par l’Independent Institute, contient 5 épisodes de 5 minutes chacune. Elle dramatise les problèmes découlant des politiques toujours plus interventionnistes des gouvernements.

La vie d’Alexis Smith est chamboulée lorsqu’elle tombe en amour avec Scott « Gov » Govinski. Malheureusement pour elle, elle choisit d’ignorer les appels répétés de son amie Libby, lui recommandant de ne pas se fier aux belles paroles de Gov. Lorsqu’elle découvre que Gov l’a admirablement berné, elle ne comprend pas pourquoi elle a été aussi naïve. Elle croule sous le poids de ses dettes étudiantes; elle n’a pas les moyens de se payer l’assurance médicale que Gov lui a proposée; elle n’a pas les moyens d’acheter la maison qui lui convient; la réglementation l’oblige à fermer son entreprise; etc.

Pour plus d’information : independent.org 


La réflexion du jour

Des indicateurs de performance dévoilés lundi (issus de l'Ontario Municipal Benchmarking Initiative) ont permis d'apprendre qu'à peine plus du tiers des rues de Montréal sont jugées en « bon ou en très bon état ». Une bien piètre performance par rapport à Toronto, où c'est le cas de 78 % des rues.--- Alexandre Sirois

14 novembre, 2015

La réflexion du jour

Mélanie Joly, qui se voyait à la mairie de Montréal, sera probablement la ministre du cabinet Trudeau que l’on verra le plus souvent. Le ministère du Patrimoine est un puits intarissable de bonnes nouvelles. C’est l’agence de voyages des écrivains et un bailleur de fonds apprécié du milieu culturel québécois, peu bavard lorsque bien subventionné.--- Michel Hébert

13 novembre, 2015

La réflexion du jour

Enfin, si certains d'entre vous croient toujours que l'État subit un traitement-choc « néolibéral » et « de droite », sachez qu'en tenant compte de l'inflation, les dépenses publiques totales par habitant ont augmenté de près de 35 % entre la fin des années 1990 et aujourd'hui. Ainsi donc, le gouvernement provincial actuel tente de contrôler la croissance des dépenses. Il est très loin de réduire les dépenses en termes absolus, comme tentent de le faire croire certains groupes organisés.--- Michel Kelly-Gagnon

12 novembre, 2015

La réflexion du jour

La liste de paye communautaire compte plus de 25 000 noms. Mais il est quasiment impossible de savoir si tous les fonds sont correctement dépensés; une poignée de fonctionnaires gardent un œil sur une reddition des comptes aléatoire. On dépense tout de même un peu plus chaque année et, depuis 2005, le budget a augmenté de 50 %. C’est dommage pour les dénonciateurs de l’austérité...--- Michel Hébert

11 novembre, 2015

L’histoire du mouvement libéral classique

Une conférence de Tom Palmer, filmée par l'Institut Coppet.

European Students for Liberty, Paris le 12 septembre 2015. 

Un excellent résumé de l’histoire du mouvement libéral classique français et anglo-saxon.


La réflexion du jour

Au Canada, si les municipalités avaient maintenu la hausse de leurs dépenses de fonctionnement au niveau de l’inflation annuelle et de la croissance démographique, chaque ménage aurait économisé 5 200 $ entre 2003 et 2013--- FCEI

10 novembre, 2015

La réflexion du jour

Le Parti libéral n'a pas changé ses vieilles méthodes interventionnistes bien huilées par Jean Charest. Vous vous rappelez de la Gaspésia? Maintenant fermée, elle a coûté 300 millions de dollars. Norsk-Hydro? 250 millions et maintenant fermée. Magnolia? Un milliard de dollars et maintenant dissoute. GM à Boisbriand? 100 millions et maintenant évaporée.--- Adrien Pouliot

09 novembre, 2015

La réflexion du jour

Non. La solution n’est pas dans l’organisation de forums sur l’éducation et ne se résume pas non plus à une question d’argent. Elle ne réside pas plus chez les fonctionnaires du ministère de l’Éducation ou des Commissions scolaires. Ce directeur et bien d’autres en sont la preuve. Maintenant: Est-ce que la vision de l’école du gouvernement libéral saura respecter cela et libérer les écoles des contraintes et des rigidités de conventions collectives qu’on leur impose depuis trop longtemps? On attend toujours.--- Joanne Marcotte

06 novembre, 2015

La réflexion du jour

Au lieu de respecter ceux qui performent, de valoriser la réussite et d’encourager l’initiative, l’État québécois voit les riches et les entrepreneurs comme des vaches à traire. Faut-il être surpris qu’ils refusent de lui donner plus de pouvoir?--- Nathalie Elgrably-Lévy

05 novembre, 2015

La réflexion du jour

Ce qui me choque plus dans cette affaire (ndlr investissement forcé de 1,3 G$ de l'argent des contribuables dans Bombardier) est le refus des gens de voir que ce genre de chose est monnaie courante en politique et que tant et aussi longtemps qu’on considérera comme normal de se faire confisquer près de la moitié de son revenu par le gouvernement pour ensuite voir cet argent gaspillé de façon outrageuse dans des projets dans lesquels nous n’aurions jamais mis une taule de notre propre chef, ce genre de chose se produira encore et encore.--- Philippe David

04 novembre, 2015

Le livre qui vous transforme en libéral (2)

Servitude
Publié le 27 octobre 2015 dans Histoire du libéralisme

Comment un petit essai peut transformer votre vie et continue d’éclairer le présent.


Ce texte fait suite à l’article « Le livre qui vous transforme en libéral » (I) publié dimanche et dans lequel j’ai entamé une revue chapitre par chapitre de La route de la servitude publié en 1944 par Friedrich Hayek. Comme indiqué dans l’article précédent, Hayek se donne pour objectif de montrer que toutes les politiques économiques à base de planisme, de collectivisme et d’interventionnisme de l’État, même entreprises avec les meilleures intentions du monde, tracent une route de servitude car elles débouchent inéluctablement sur l’arbitraire de l’État et la destruction des libertés individuelles, bien au-delà du seul champ économique.

« Ce qui fait de l’État un enfer, c’est que l’homme essaie d’en faire un paradis. » Friedrich Hoelderlin, cité par Hayek en exergue de son chapitre II, La grande utopie (voir article précédent).

Sécurité et liberté

L’opinion courante tend à dire qu’il ne peut y avoir de vraie liberté sans un sentiment de sécurité économique. Hayek n’est pas opposé à cette idée tant qu’elle consiste à assurer à chacun, sans distinction, un minimum vital compatible avec une société de concurrence. Il admet également un système d’assurance sociale contre les aléas de l’existence, ou un système de protection contre le chômage, à condition que cela n’implique pas un recours immodéré aux grands travaux et aux commandes gouvernementales.

En revanche, il considère qu’il est dangereux de garantir la stabilité des revenus, parce que cela revient à déconnecter la rémunération de l’utilité effective du travail. Dans ce cas, l’individu n’a plus aucune incitation à changer de travail ou à choisir un travail plutôt qu’un autre, choix qui sera laissé à l’appréciation arbitraire des autorités qui gèrent les revenus. Hayek distingue la « société commerciale » dans laquelle l’individu a tout le choix et tout le risque et la « société militaire » dans laquelle l’individu n’a plus ni choix ni risque.

Cependant, même dans une société où l’on a le goût de la liberté, les aspirations des individus tendent à aller vers la sécurité des emplois. En effet, les politiques socialistes généralement suivies assurent le privilège de la sécurité à certains groupes, ce qui a pour effet d’accroitre l’insécurité des autres groupes, qui, par réflexe de protection, souhaitent rejoindre les groupes privilégiés. La conséquence directe de l’exigence de stabilité et de sécurité s’énonce ainsi :

« Au lieu des prix, des salaires et des revenus individuels, ce sont la production et les emplois qui sont devenus maintenant très variables. » (page 96)

Dans le processus de recherche de la sécurité, Hayek incrimine également le dénigrement moral systématique de toute activité économique comportant des risques et des profits, transmis aux individus dès l’enfance par l’enseignement puis la presse à teneur socialiste (Chapitre IX, pages 89 à 98).

La sélection par en bas. « La fin justifie les moyens » 

Les manifestations brutales des régimes totalitaires allemands et russes ne sont pas accidentelles, par exemple parce que ces régimes, intrinsèquement bons, seraient tombés par hasard aux mains d’individus peu recommandables. Elles sont au contraire inévitables. L’avènement du totalitarisme est généralement précédé d’une période où une certaine impatience se fait jour face à la lenteur et à l’incapacité perçues des démocraties. On entend de plus en plus une demande pour un « homme fort » et capable « d’agir ». Pour émerger, cet homme doit disposer d’un soutien important et homogène dans la population. C’est là qu’apparait un nouveau type de parti politique, organisé de façon militaire.

Or un groupe nombreux, fort et homogène a plus de chance d’être formé par les éléments les moins intelligents et les moins éduqués de la société, en vertu de trois principes négatifs de sélection : 1. seul le plus bas dénominateur commun est capable de réunir le plus grand nombre d’individus, 2. les personnes dociles sont aisées à rallier à la cause si les slogans sont percutants et répétés, 3. il est plus facile de se mettre d’accord sur un programme négatif, point pour lequel la haine d’un ennemi intérieur ou extérieur (juif, capitaliste…) est indispensable.

Le succès d’un système collectiviste va donc se jouer sur deux qualités essentielles : « La nécessité de buts acceptés par l’ensemble du groupe et le désir dominant d’assurer au groupe le pouvoir maximum pour atteindre ces buts. » Il en résulte très vite que « la fin justifie les moyens », principe qui, dans l’éthique individualiste, est considéré comme contraire à toute morale. On assiste donc à une abolition complète de la conscience individuelle, d’où la possibilité d’actions criminelles exécutées sans sourciller conformément aux ordres des chefs et aux buts choisis.

« Tout pouvoir amène la corruption, le pouvoir absolu amène une corruption absolue. » — Lord Acton, cité par Hayek en exergue de son chapitre X , La sélection par en bas.

Enfin, Hayek souligne qu’un poste de dirigeant d’un système totalitaire « aura peu d’attraits pour un homme consciencieux » mais représentera une attraction extraordinaire pour les « hommes dépourvus de scrupules et peu délicats. » (Chapitre X, La sélection par en bas, pages 99 à 111)

La fin de la vérité. Perversion du langage

Le totalitarisme fonctionne d’autant mieux que le but social imposé à chacun devient un acte de foi qui fait agir spontanément. La propagande est donc essentielle. Elle diffère nettement de celle qui peut exister dans un régime de concurrence, car au lieu d’être divisée entre de multiples acteurs et de multiples objectifs indépendants, elle s’applique à tous dans un seul sens et vise non seulement à faire accepter les fins, mais également les actions particulières éventuellement brutales pour parvenir à ces fins, en faisant croire qu’elles sont justes et légitimes.

On y parvient avec le plus d’efficacité en opérant un glissement sémantique par lequel les termes anciens, familiers et appréciés, sont employés avec un sens nouveau. Le mot Liberté est incontestablement la plus grande victime de cette perversion totalitaire du langage. Il ne concerne plus la liberté des individus, mais une « liberté collective » qui donne aux autorités tout pouvoir d’agir à leur guise sur la société, comme Hayek l’a déjà évoqué dans son chapitre II.
Au besoin d’une adhésion massive aux fins édictées par le régime planiste correspond la nécessité tout aussi massive de détruire dans l’œuf toute expression de doute. Le doute est considéré comme une déloyauté qui pourrait avoir un effet déstabilisant sur les membres de l’immense majorité acquise à la cause. Il en découle un contrôle complet de l’information disponible afin d’éviter toute comparaison désobligeante en provenance de l’étranger. Il en découle également un contrôle complet des sciences, de l’art et même des jeux et divertissements, qui doivent eux aussi tendre intégralement vers la justification des fins ultimes du régime. Hayek cite un appel incroyable adressé aux joueurs d’échecs (et laisse au lecteur deviner s’il est russe ou allemand) :

« Nous devons en finir une fois pour toutes avec la neutralité dans les échecs. Nous devons condamner une fois pour toutes la formule « on joue aux échecs pour jouer » comme la formule « l’art pour l’art ». » (page 118)

Tout ce qui est entrepris doit s’inscrire dans les fins sociales du national-socialisme ou du communisme, quitte à pratiquer aussi un glissement sémantique avec le mot Vérité.
Alors que l’individualisme est une « attitude d’humilité » et de tolérance devant les opinions d’autrui, la pensée collectiviste, au nom des buts souhaitables, cherche à contrôler le développement de la raison en tout domaine, avec pour seul résultat d’aboutir à « la stagnation de la pensée et à un déclin de la raison. » (Chapitre XI, La fin de la vérité, pages 112 à 120)

Les racines socialistes du nazisme. Opposition au principe libéral

L’appui d’une vaste majorité d’Allemands au nazisme ne s’explique ni par la défaite de 1918, ni par l’opposition au socialisme émergent en Russie, mais par l’opposition au principe libéral sur laquelle les socialistes, qu’ils soient conservateurs ou progressistes, n’ont aucun mal à se retrouver.
Une telle tradition anti-libérale qu’on pourrait qualifier de « prussienne » existait en Allemagne depuis de nombreuses années. La Première Guerre mondiale était vue comme un conflit entre l’esprit marchand de l’Angleterre et la « culture héroïque » de la nation allemande pour laquelle la vie de l’État prime celle des individus. Selon un auteur allemand de l’entre-deux-guerres, « le prussianisme et le socialisme combattent l’Angleterre qui est en nous. »

Cette idée implique que c’est l’État qui doit gouverner l’industrie, et non l’inverse. Dans ce cadre, chacun devient un employé de l’État, lequel se transforme progressivement en Beamtenstaat (État de fonctionnaires) et organise l’ensemble de la vie sociale. À partir de là, le national-socialisme n’avait plus qu’à s’installer. (Chapitre XII, Les racines socialistes du nazisme, pages 121 à 131)

Les totalitaires parmi nous. Rôle des intellectuels

Dans ce chapitre, Hayek tourne son regard vers l’Angleterre. Le chemin d’atrocité pris par l’Allemagne pourrait laisser croire que jamais l’Angleterre ne pourra lui ressembler, mais Hayek rappelle que la comparaison qu’il effectue porte sur l’Angleterre actuelle (1944) par rapport à l’Allemagne d’il y a vingt ou trente ans. Il signale en outre que beaucoup de ses concitoyens commencent leur discours par une expression du style « Herr Hitler ne représente pas mon idéal, loin de là, mais… »

Hayek observe que de nombreux ingénieurs et universitaires commencent à évoquer l’idée d’une « organisation scientifique de la société. » C’est inquiétant, car ceux-là même qui se proclamaient en Allemagne « les chefs d’une marche vers un monde meilleur se sont soumis à la tyrannie avec plus d’empressement » que quiconque. Hayek indique, et je signale à sa suite, que ce phénomène a été identifié en France par Julien Benda dans son livre de 1927 La trahison des clercs, où il analyse le rôle des intellectuels dans la transformation totalitaire de la société.
Hayek passe de l’inquiétude au découragement en lisant dans le programme du Labour Party que celui-ci préconise le planisme pour organiser la société, alors que l’évolution de l’Allemagne depuis vingt-cinq ans devrait faire rejeter fermement toute forme d’organisation centralisée consciente. (Chapitre XIII, Les totalitaires parmi nous, pages 132 à 145)

Conditions matérielles et fins idéales. Retour à l’économie de paix.

À ce stade de son exposé, Hayek en rappelle le « point crucial »

« La liberté individuelle est incompatible avec la suprématie d’un but unique auquel toute la société est subordonnée en permanence. » (page 149)

Seule la guerre pour garder la liberté peut faire exception. Écrivant en 1944, période où tous les efforts de la société occidentale sont tendus vers l’objectif de battre le nazisme, Hayek met en garde contre la tentation de continuer à appliquer les mêmes méthodes autoritaires, avec l’argument de la conscience sociale face à la pauvreté et au chômage, dès que la paix sera revenue. Il est certain que la reconquête d’un niveau de vie équivalent à celui de l’avant-guerre exigera de grands efforts, mais il importe de « ne pas essayer de remédier à la pauvreté en redistribuant du revenu au lieu de l’augmenter. » Un ajustement radical sera certes nécessaire, mais il doit se faire dans le but d’augmenter la richesse de tous.

Mais Hayek observe que cinquante ans d’efforts collectivistes ont profondément affecté les valeurs libérales de la société anglaise au point que l’Angleterre en viendrait presque à oublier « qu’elle a appris aux nations à vivre » (John Milton, cité page 156). Pour sa reconstruction, il reste à l’Europe à compter sur ceux des Allemands qui, l’ayant appris au prix fort, ont compris que « ni les bonnes intentions ni l’efficacité de l’organisation ne peuvent conserver l’honnêteté d’un système dans lequel la liberté personnelle et la responsabilité individuelle sont détruites. » (Chapitre XIV, Conditions matérielles et fins idéales, pages 146 à 157)

Les perspectives d’un ordre international

Le planisme mené à l’échelle des nations menace la paix internationale parce que les conflits que les individus concurrents règlent en général sans recours à la force sont transférés à des États armés. Il serait erroné de s’imaginer que le même planisme mené à l’échelle internationale, à l’échelle de l’Europe par exemple, pourrait écarter ce danger.

Hayek préconise donc plutôt un ordre international basé sur une autorité politique internationale qui n’ait pas le pouvoir de dicter aux pays ce qu’ils doivent faire, mais qui puisse les empêcher de nuire à autrui. C’est typiquement un pouvoir limité d’essence libérale. Dans ce cas, le fédéralisme, qui acte la division du pouvoir et évite la centralisation, constituerait la forme internationale idéale, car il garantirait à la fois la limitation du pouvoir central et celle des États isolés.

« Notre but ne doit être ni un super-État tout puissant, ni une association lâche de « nations libres », mais une véritable communauté de nations composées d’hommes libres. » (page 168)

Un tel projet, utilisé à bon escient, aura le plus de chance de réussir et de réduire les risques de guerre s’il est mené sans excès d’ambition. (Chapitre XV, pages 158 à 169)

Ma conclusion 

La France a aussi connu sa grande période de planification. On pense tout de suite à Jean Monnet qui instaure en 1946 le Commissariat général au plan, avec des objectifs de reconstruction et de modernisation de l’économie française, aidé en cela par le plan Marshall. Cependant, la tradition planificatrice nous venait de plus loin : des socialistes et des syndicalistes de l’entre-deux-guerres d’abord, mais sans applications concrètes, et surtout du régime de Vichy. Son organisme en charge du plan deviendra le Commissariat au plan de Monnet et De Gaulle. On comprend pourquoi Hayek s’adresse aux socialistes de droite comme de gauche. Surtout, c’est le moment de citer à nouveau Lord Acton :

« Peu de découvertes sont plus irritantes que celles qui révèlent la paternité des idées. » – Cité par Hayek en exergue de son Introduction.

Passés les besoins spécifiques de la reconstruction, passé un regain d’intérêt pour le plan avec la mise en œuvre du Programme commun de la gauche en 1981, la planification en tant que telle fut abandonnée en France au début des années 1990. Il est intéressant d’entendre ce que l’un des Commissaires au plan, Pierre Massé, trouva à dire à ce sujet :

« Supprimer le Plan au nom d’un libéralisme impulsif serait priver le pouvoir d’une de ses armes contre la dictature de l’instant. »

Par « libéralisme impulsif » et « dictature de l’instant », il faut comprendre l’initiative individuelle à la base de la libre entreprise, perçue comme mauvaise et égoïste par nature, et incapable de projets de long terme conscients et désintéressés. Il convient donc de la brider autant que possible et de lui substituer un plan dédié aux fins sociales souhaitables (barrages hydro-électriques, plan calcul, TGV…), que seuls M. Massé, ses chefs et ses collègues du gouvernement, dans leur immense sagesse, et avec l’aide de nos impôts, sont à même d’envisager et d’atteindre, parfois dans un échec fracassant.

Mais les moyens de l’État pour continuer à peser sur la vie des individus en les poussant à adopter des fins sociales souhaitables restent très élevés, même en l’absence d’une planification formelle. Tout d’abord, le secteur public représente aujourd’hui 57,7 % de notre PIB, c’est à dire notablement plus que les 53 % observés en Allemagne en 1928 à propos desquels Hayek s’alarmait du levier de contrôle que cela donnait à l’État sur l’ensemble de l’économie (page 50). Ensuite, l’État, qui se veut et se dit « stratège » donc planificateur en chef, met en œuvre des politiques sociales ou industrielles à propos desquelles j’aimerais évoquer quatre exemples :

1. Fiscalité et privilèges : la progressivité de l’impôt sur le revenu est une première façon de procéder à la redistribution des richesses en fonction d’un code arbitraire. Les taxes ou les exemptions sont une seconde méthode pour pousser certaines catégories d’individus vers des comportements souhaitables. Exemples : diesel, panneaux solaires, etc.

2. Éducation nationale, science et propagande : à la baisse des connaissances et des savoir-faire des élèves, attestée par de multiples enquêtes internationales et par l’échec croissant des étudiants en première année d’études supérieures, notre gouvernement répond par une réforme inquiétante de nivellement par le bas du collège et des programmes, et par la propagande de l’anti-racisme et du « vivrensemble ». On peut ajouter le tropisme nettement anti-libéral des programmes scolaires en économie, les lois mémorielles et la partialité étatique en faveur de la thèse du réchauffement climatique anthropique.

3. Action délibérée en faveur d’une catégorie professionnelle aux dépens d’une autre : l’État français vient de nous donner un bel exemple de son absence totale d’impartialité en développant avec nos impôts une application mobile spéciale pour les taxis afin de leur permettre de contrer la société privée Uber.

4. Surveillance : la lutte légitime contre le terrorisme a accouché cette année d’une Loi Renseignement qui met entre les mains du pouvoir la possibilité de surveiller les activités de télécommunication de tous les Français, sans aucun contrôle d’une entité judiciaire indépendante.
J’ose dire que les structures d’un totalitarisme potentiel sont bien en place. Et j’ose dire aussi que la France jouit aujourd’hui du sombre bénéfice de l’existence d’un parti possédant toutes les caractéristiques décrites par Hayek dans son chapitre X sur « La sélection par en-bas. » S’il parvient jamais au pouvoir, selon une apparente et fallacieuse opposition au socialisme, le Front national n’aura aucun mal à se glisser dans les habits totalitaires que le socialisme aura aimablement taillés pour lui.


En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2015/10/27/226801-le-livre-qui-vous-transforme-en-liberal-2#vfOLgE6EVti7DHBf.99

La réflexion du jour

Des véhicules coûteux que l’on doit en plus subventionner avec un crédit d’impôt de 8000 $. Ainsi subventionnons-nous Toyota, Mercedes-Benz, General Motors et Ford, toutes plus riches que la Belle Province! Partisan du progressisme tous azimuts, le Québec est le dindon de la farce. Il s’associe aux barons du capitalisme mondial en souriant aux caméras. Cette incongruité est nettement plus discutable qu’une aide humanitaire à Bombardier.--- Michel Hébert

03 novembre, 2015

La réflexion du jour

Sous le régime actuel, par exemple, Vachon ne pourrait pas faire la promotion de muffins 100 % grains entiers, Jean Coutu ne pourrait pas dire aux petits de prendre leurs vitamines. Par contre, la CSN a entièrement le droit de s’adresser directement à vos bambins pour leur dire que le gouvernement n’est pas fin et que c’est le syndicat qui a raison!--- Dominic Maurais

02 novembre, 2015

Québec/France, le même combat

En France, l'administration vit pour elle-même, elle se finance par les impôts des contribuables pour assurer sa pérennité et son fonctionnement propre et non pour ce pour quoi elle a été créée, le supposé bien-être des contribuables qui la financent.

Chaque fois qu'une nouvelle agence publique est créé, sont également créés un nouveau budget et de nouveaux emplois de fonctionnaires qui servent à administrer cette agence.


La réflexion du jour

Pour protéger le marché des producteurs de lait, de poulet, d'oeufs et de dindons, on a mis en place un système qui vise à contrôler la quantité produite : les agriculteurs achètent des quotas qui leur donnent le droit de produire une certaine quantité. Cette limite de la production permet de maintenir les prix plus élevés, mais pour que le système fonctionne, on doit interdire l'entrée du marché aux autres, que ce soient des agriculteurs sans quotas ou des producteurs étrangers, que l'on bloque avec des tarifs astronomiques, 163,5 % pour les oeufs ou 241 % pour le lait. Cet univers, très différent de ce qu'on connaît ailleurs, s'apparente davantage à l'économie planifiée d'Europe de l'Est d'avant la chute du mur de Berlin.--- Alain Dubuc