Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

30 mars, 2019

La réflexion du jour

Souffrant peut-être d’un excès de tofu, une adolescente plutôt pâlotte racontait cette semaine à la télé qu’elle supporte la vie de plus en plus mal. Le climat la décourage et, dans une moue chagrinée, elle avoue ne plus savoir ce qu’elle fera plus tard. C'est l’éco anxiété qui la ronge et anéantit sa joie de vivre. --- Michel Hébert

29 mars, 2019

La réflexion du jour

Pourquoi cela arrive-t-il toujours au gouvernement? Avez-vous déjà entendu parler d'une grande entreprise incapable de régler ses bogues informatiques ou qui ne parvient pas à corriger son système de paie? Le gouvernement fédéral et celui des provinces sont de très grosses bureaucraties. Tellement qu'on commence à croire qu'elles croulent sous leur propre poids. Et cela devrait nous amener à remettre en question certaines façons de faire.--- Germain Belzile

28 mars, 2019

La réflexion du jour

Évidemment, la plupart du temps, le peuple dit non sans qu’on l’entende. Non aux milliards à jeter dans l’océan de la mythomanie municipale. On ne l’entend pas mais le contribuable dit Oui à la parcimonie. Oui à la prudence. Oui à la prévoyance, comme dans le bon vieux temps. Parce que dépenser ne pourra pas toujours être aussi facile. Ce serait trop beau... Michel Hébert

27 mars, 2019

La transition énergétique: quand l’irrationalité l’emporte.

12 février 2019 par Minarchiste


Leurs requêtes se sont diversifiées et demeurent incohérentes, mais il n’en demeure pas moins que c’est l’augmentation de la taxe carbone, laquelle fait grimper entre autres les prix de l’essence, qui a déclenché la révolte des Gilets Jaunes.
Presque personne n’est contre la vertu et l’amélioration du bilan environnemental de la société, mais il faut réaliser qu’à un certain moment quelqu’un doit payer. La lutte aux changements climatiques a un coût et ce coût ne se mesure pas qu’en termes de PIB; il se mesure aussi en qualité de vie.
Et dans une société comme la France, qui est déjà l’une des plus taxées au monde (en pourcentage du PIB) et la plus redistributive au monde (voir graphique ci-bas), ce ne seront pas que les riches qui vont en souffrir, les moins nantis aussi paient ces taxes en plus de subir des tarifs d’électricité plus élevés qu’ils ne devraient l’être.
Au Québec, les taxes vertes sur l’essence ont aussi augmenté, mais ici nous avons le plein emploi et même des pénuries de main d’oeuvre, donc pas le temps d’aller manifester, d’autant plus que nous avons très peu de carrefours giratoires et un seul pont à péage dans toute la province!
Ces taxes vont dans le Fonds Vert du Québec, qui sert à financer la transition énergétique entre autres, mais comme 100% de notre électricité est soit hydroélectrique ou éolienne, on se demande bien si nous avons vraiment besoin d’une transition…
Or, nous apprenions en décembre dernier qu’un rapport du Conseil de Gestion du Fonds Vert mentionnait que plus de la moitié des 185 actions devant favoriser la transition devraient être abandonnées et qu’un virage majeur s’impose! Autrement dit, ce Fonds ne fait que gaspiller de l’argent durement gagné par les contribuables.
Plusieurs ministères pigent dans le Fonds Vert en utilisant des subterfuges pour arrondir leur budget. Il n’y a aucune reddition de compte ni imputabilité, c’est un bar ouvert fiscal. Donc, ces taxes ne permettent qu’au gouvernement de grossir, sans faire grand-chose pour l’environnement.
Au Québec, on finance aussi l’achat de véhicules électriques, dont la fabrication pollue jusqu’à deux fois plus que celle des voitures à essence et avec lesquelles il faut rouler au moins 50,000 km avant de faire mieux que la voiture à essence en ce qui concerne les émissions de GES et 90,000 km avant de présenter un meilleur bilan pour la santé humaine (ces chiffres sont pour le Québec, où 100% de la production d’électricité est hydroélectrique et éolienne). La production de lithium pollue beaucoup et ces batteries ne sont pas recyclables.
En ce début 2019, l’entreprise montréalaise de taxis électriques Téo Taxi a déclaré faillite, elle qui a pourtant reçu un total de $60 millions en aides gouvernementales diverses. Même en utilisant les chiffres optimistes du PDG, le coût pour le gouvernement par tonne de GES évitée était beaucoup trop élevé pour en valoir la peine.
Le fondateur et dirigeant de l’entreprise, Alexandre Taillefer, metionnait étrangement que les diverses règlementations gouvermentales impactant l’industrie du taxi lui ont énormément nuit, notamment au niveau de l’augmentation de ses tarifs, du nombre de véhicules et du choix de modèle.
En Ontario, où la population en a ras-le-bol des hausses de tarifs électriques, le nouveau premier ministre Rob Ford s’est fait élire en promettant une réduction de 12% des tarifs électriques dans la province. Ce politicien que l’on surnomme parfois le « Trump du Canada » est le frère de l’ancien maire de Toronto décédé il y a quelques années et rendu célèbre grâce à une vidéo où on le voyait fumer du crack.
En juillet dernier, Ford a fait annuler pour 758 MW de contrats concernant des projets d’énergie renouvelable. L’un de ces projets était déjà en construction, ce qui signifie que la province devra rembourser l’entreprise pour plus de $100 millions.
Rob Ford
Les prix d’électricité en Ontario ont été très élevés au cours de la dernière décennie en raison du « FIT program », qui garantissait des prix très élevés pour les énergies solaires ($192 à $311 par MWh) et éoliennes ($125 MWh), alors que les prix au marché était entre $20 et $35 le MWh.
Au Royaume-Uni, une étude récente publiée par la Global Warming Policy Foundation a analysé la transition énergétique. En 2017, le réseau électrique de ce pays avait une capacité de 100GW, incluant 33GW de renouvelables, lesquels ont nécessité d’importants investissements en transmission et le maintient en fonction de centrales aux énergies fossiles pour assurer la stabilité du réseau.
L’auteur a calculé que si les investissements avaient été faits dans des usines au gaz naturel plutôt qu’en renouvelables, le Royaume-Uni aurait pu accomplir la même réduction des GES, mais avec des prix d’électricité de 30% inférieur! Cela aurait permit des économies de plus de 90 milliards de livres sterling entre 2003 et 2017. La construction de centrales au gaz est moins chère par MW produit, ce qui permet de retirer davantage de centrales au charbon.
Notez que les résultats de ces calculs dans plusieurs autres pays, incluant la France, l’Allemagne et les États-Unis.
Cependant, il est beaucoup plus sexy politiquement de financer des investissement en éoliennes plutôt que de faire ce que la raison suggère.

Conclusion
Il y a quelques années, j’avais publié un article intitulé « Le Réchauffement Climatique en Questions ». Peu importe ce que vous répondez aux 6 premières questions, le moment de vérité arrive à la dernière question: quel est le meilleur moyen de réduire les GES au meilleur coût possible.
Malheureusement, la manière avec laquelle les politiciens ont abordé cette question est complètement irrationnelle. On se précipite sur ce qui paie le plus politiquement plutôt que sur ce qui est plus approprié. On boude les centrales au gaz naturel, alors qu’il s’agit d’une excellente technologie de transition. On se sauve de l’énergie nucléaire alors que c’est une solution élégante pour se débarrasser du charbon tout en fournissant une électricité stable et prévisible.
Pourquoi de telles décisions? Cui Bono…
Quelques liens:

La réflexion du jour

C’est drôle, hein, mais quand on doit de l’argent à l’État, l’État ne se traîne pas les pieds.
 ......

 Mais quand c’est l’État qui vous doit de l’argent, vous avez intérêt à prendre votre mal en patience. Soudainement, je ne sais pas pourquoi, ça devient hyper compliqué. Il y a un embouteillage monstre sur l’autoroute de l’information. --- Richard Martineau

26 mars, 2019

La réflexion du jour

Le CSBE a ainsi montré, à l'aide de données internationales, que le Québec était dernier parmi 11 pays riches (ainsi que les dix provinces canadiennes) pour l'accès à une consultation médicale le jour même ou le lendemain, dernier pour l'accès à un spécialiste, dernier pour l'accès aux chirurgies non urgentes et, à tout seigneur tout honneur, dernier pour l'attente aux urgences. --- Patrick Déry

25 mars, 2019

La réflexion du jour

Ainsi, au fil du temps, les Québécois ont fini par être rattrapés par la lente croissance de leur économie. Désormais, ils disposent de moins d’argent pour consommer et épargner que les résidents des autres provinces. Avec un revenu disponible moyen de 28 455 $ par habitant en 2017, le Québec est actuellement relégué en queue de peloton alors qu’il y a à peine 20 ans, cette province se comparait avantageusement à la moyenne canadienne.--- CPP

23 mars, 2019

La réflexion du jour

Avec des surplus structuraux, des transferts fédéraux encore et toujours en hausse et des revenus de taxation inégalés, la marge de manœuvre rendait l’opération possible, voire facile. Il aurait suffi d'un peu de courage. Baisser les taxes scolaires? Purement symbolique, qu'on le sache! --- Michel Hébert

22 mars, 2019

La réflexion du jour

En ce moment, près du quart des commerces de la rue Saint-Denis seraient inoccupés. Beaucoup blâment l’administration de Projet Montréal et le maire Luc Ferrandez pour l’assoupissement d’un des quartiers les plus grouillants de Montréal.--- Lise Ravary

21 mars, 2019

La réflexion du jour

Après les prophéties manquées d’Al Gore et autres éco-dictateurs, on nous annonce pour la énième fois qu’il ne reste que 12 ans pour sauver la planète. Or, les discours annonciateurs de cataclysmes imminents n’émeuvent plus les adultes. Pour relancer l’alarmisme climatique, l’élite de l’écologisme mise maintenant sur l’instrumentalisation d’une adolescente pour relayer un discours apocalyptique et fanatiser les jeunes. Cette élite profite de l’inexpérience de la jeunesse et du conformisme qui la caractérise pour la terroriser et former une armée de petits soldats obéissants entraînés à défendre l’agenda écolo-gauchiste.--- Nathalie Elgrably-Lévy

20 mars, 2019

L’impact des changements climatiques sur l’industrie de l’assurance.

22 janvier 2019 par Minarchiste

Selon le réassureur Munich Re, les pertes causées par des catastrophes naturelles sont en hausse et cela serait attribuable aux changements climatiques.
Cela ferait en sorte que les assureurs doivent augmenter les primes. Et puisque les climatologues anticipent une accélération de ces événements extrêmes causés par les changements climatiques, les prix des assurances augmenteront beaucoup au cours des prochaines décennies. Selon Ernst Rauch, climatologue de Munich Re, l’accès à des assurances abordables pourrait même devenir un problème sociétal…
De son côté, l’assureur Aviva a augmenté significativement les primes suite aux importants feux de forêt à Fort McMurray en 2016, justifiant cette hausse en indiquant que ce genre de perte pourrait survenir plus souvent à cause des changements climatiques.
Pourtant, les preuves scientifiques ne sont pas claires à savoir si les changements climatiques anthropiques favorisent les feux de forêt, les ouragans et les innondations. On ne peut s’empêcher d’être sceptique face à ces affirmations des compagnies d’assurance car elles les utilisent pour justifier des augmentations de prix et, par conséquent, des profits.
Si les catastrophes naturelles étaient en augmentation à cause de l’impact grandissant des changements climatiques anthropiques, nous devrions avoir observé une hausse des prix de la réassurance pour ce type de perte. Pourtant, les prix pour la réassurance de catastrophes n’ont pas augmenté en 25 ans. Après avoir atteint leur sommet en 2006 (après l’ouragan Katrina de 2005), ils ont chuté dramatiquement et constamment depuis.
La raison est que le nombre de catastrophes causées par la météo n’a pas vraiment augmenté au cours des trois dernières décennies et a été très faible depuis 10 ans. Le nombre de tornades et d’ouragans de catégorie 3 ou plus n’est pas en hausse. Quant aux feux, la superficie brûlée est en baisse au niveau mondial, et les scientifiques estiment que l’impact du climat y a contribué à la baisse!

Ce graphique montre que l’impact du climat sur les feux de forêt est en fait négatif. L’impact de l’humain est quant à lui encore plus négatif car l’utilisation des terres réduit les risques de feux. La fertilisation au CO2 et azote augmente quant à elle les feux. La ligne noire montre que mondialement, la tendance est à la baisse en ce qui concerne la superficie incendiée par les feux de forêt. Source: Yang 2014.
Par ailleurs, en pourcentage du PIB mondial, les indemnités d’assurance reliées à la météo ont en fait chuté depuis 1990. Bien entendu, les pertes sont à la hausse en dollars absolus, simplement parce qu’il y a de l’inflation et que la croissance économique fait augmenter le nombre et la valeur de « choses » à assurer.
Il semble donc que les assureurs tentent de nourrir l’alarmisme climatique pour justifier des augmentations de prix et améliorer leur rentabilité. Le problème est que les médias leur accorde une grande crédibilité à cet égard, oubliant par le fait même que ces entreprises sont en conflit d’intérêt…
À cet égard, il est peut surprenant de voir des publicités comme celle-ci, où l’assureur américain AllState utilise une statistique de manière très trompeuse. On y mentionne que depuis 10 ans, ils ont observé 26 événements sensés se produire qu’une fois aux 500 ans. Cette affirmation est alambiquée puisque cette probabilité s’applique à un endroit en particulier, alors que de tels événements peuvent très bien survenir plusieurs fois par année à la grandeur des États-Unis. On joue clairement sur les mots pour convaincre l’audience que leurs hausses de primes seraient justifiables en raisons des changements climatiques…
Au Canada, le plus gros assureur de propriété, la Financière Intact, subventionne un centre sur l’adaptation au Climat opéré par l’Université de Waterloo qui ressemble curieusement à un organe de propagande alarmiste. Eux aussi tentent d’utiliser l’excuse du climat pour hausser les primes…et on récemment affiché une rentabilité record au niveau de l’assurance de propriétés.
En ce qui concerne les changements climatiques, il ne faut pas sombrer dans le déni dogmatique, mais il ne faut pas non plus perdre la raison et accepter tout ce qu’on nous dit sans broncher. Car il y a bien des gens qui y voient une bonne opportunité de s’enrichir…

Source: Munich Re.

La réflexion du jour

Alors que la réglementation actuelle, moribonde, vise avant tout à favoriser les propriétaires de permis de taxis, le nouveau cadre de l’industrie devrait encourager l’innovation et avoir comme objectif de maximiser le bien-être de ceux qui sont souvent laissés pour compte, soit ceux pour qui ce service existe : les consommateurs.--- Germain Belzile

19 mars, 2019

La réflexion du jour

Si un sujet est complexe et n’intéresse qu’une poignée de gens, les médias l’ignoreront. Forcément, l’émotif, le controversé, le spectaculaire seront privilégiés. Forcément, la joute politique – qui gagne, qui perd – sera davantage couverte que le contenu des politiques publiques. On peut le déplorer, mais c’est ainsi. La logique des médias est d’abord commerciale.--- Joseph Facal

18 mars, 2019

La réflexion du jour

L’expression « vote secret » faisait littéralement sortir les chefs syndicaux de leurs gonds. Curieux, non ? Dans une société libre et démocratique, le vote secret est un acquis simple. On décrivait cette proposition comme antisyndicale. Comme si le vrai syndicalisme exigeait de garder un œil au-dessus de l’épaule du membre...Mario Dumont

16 mars, 2019

La réflexion du jour

Vérification faite: les Québécois sont les plus taxés en Amérique. Dans sa dernière mouture, ce bilan montre que 155,8 milliards $ ont été prélevés en taxes diverses et en impôts en 2017 au Québec, ce qui représente 37,3 % du produit intérieur brut (PIB, soit la «taille» de notre économie). Aucune autre province n’a une fiscalité totale aussi lourde (la moyenne du reste du Canada est de 32 %), bien que la Nouvelle-Écosse s’en approche (36,2 %).--- Jean-François Cliche

15 mars, 2019

La réflexion du jour

Vous trouvez que les condos sont hors de prix au centre-ville ? Vous n’avez rien vu. Selon une étude, le prix des logements neufs grimpera de 16 % si le règlement à venir sur l’inclusion des logements sociaux est appliqué selon les critères actuellement connus.ous trouvez que les condos sont hors de prix au centre-ville ? Vous n’avez rien vu. Selon une étude, le prix des logements neufs grimpera de 16 % si le règlement à venir sur l’inclusion des logements sociaux est appliqué selon les critères actuellement connus.--- La Presse+

14 mars, 2019

La réflexion du jour

Concernant l’assurance habitation, l’assurance automobile de dommages, l’assurance responsabilité, sachez que la ponction des taxes provinciales fait grimper la prime d’assurance de 12,79 %. Ce taux global de taxation d’assurance comprend : une taxe sur prime de 3 % ; une taxe compensatoire de 0,48 % ; une taxe de vente de 9,0 % ; une surtaxe de 0,31 % (due à l’application de la taxe de vente sur la taxe sur prime et la taxe compensatoire).--- Michel Girard

13 mars, 2019

Qu'est-ce que le Libéralisme ?

11 janvier 2019
“L’ennemi naturel de tout citoyen, c’est son Etat”
Saint Just
Il y a bien longtemps, j’ai posé cette question à Milton Friedman : « Comment se fait-il que la moitié au moins des grands théoriciens du libéralisme dans l’histoire aient été français (Montaigne, Montesquieu, Turgot, JB Say, Benjamin Constant, Tocqueville, Bastiat, Molinari, et plus récemment Jouvenel, Raymond Aron, Raymond Boudon, JF Revel…) et que la France n’ait jamais vraiment connu un régime libéral ?
A cette question il avait répondu en riant beaucoup « Charles, pour bien décrire le paradis, il faut vivre en enfer ». Et, comme nous le savons tous, dans une plaisanterie il y a souvent plus de vérité que dans un long traité de sciences politiques. Mais je suis reparti perplexe en me demandant ce qu’il avait bien pu vouloir dire… Il n’empêche, cette question me tarabuste depuis toujours et comme plusieurs de nos lecteurs me l’ont posé, il me faut y répondre. Et je crois avoir compris. Par Charles Gave.

Je vais commencer par une évidence : le libéralisme n’est pas une doctrine économique et encore moins une idéologie politique, c’est tout simplement une pratique juridique empreinte du pragmatisme le plus total cherchant à établir dans un pays ce qu’il est convenu d’appeler un « état de Droit », c’est-à-dire un système politique où la Loi est la même pour tous, Etat y compris.
Le début historique de cet effort a eu lieu en Grande-Bretagne en 1215 avec la signature de la Magna Carta sous la pression des barons et des évêques, par Jean sans Terre, le Roi de l’époque (le frère de Richard Cœur de Lion).
Très grossièrement mais très clairement, la Magna Carta pose les quatre principes essentiels à partir desquels le libéralisme en tant que doctrine de contrôle du pouvoir qui détient le monopole de la violence légitime s’est développé :
  1. Le pouvoir ne peut supprimer les libertés coutumières dont les villes et l’Eglise bénéficient.
  2. Le pouvoir ne peut pas intervenir dans les règles d’accession à la propriété.
  3. Le financement du pouvoir par les impôts ne peut se faire qu’avec le consentement des ceux qui vont les payer (à l’époque les barons), et ces prélèvements devaient être acceptés par 15 barons héréditaires qui ne pouvaient être remplacés (les ancêtres de la Chambre des Lords).
  4. Le pouvoir ne peut emprisonner quiconque arbitrairement –habeas corpus– et ceux qui jugeront un prévenu devront être recrutés parmi ses pairs et rassemblés dans un jury- et non pas par des magistrats attachés au pouvoir.
On peut dire sans se tromper beaucoup que la quasi- totalité des Constitutions des états modernes dans les pays de « Common Law », c’est-à-dire les pays de Droit Anglais repose sur ces quatre principes dont les conséquences ont été immenses.
Le premier principe interdit que le détenteur du privilège de la violence légitime ne se serve de ce pouvoir exorbitant pour accroître ses pouvoirs de façon exagérée au détriment des autres corps constitués tels les villes ou l’Eglise. Le deuxième garantit le droit de propriété qui seul permet l’exercice de la liberté individuelle. Le troisième empêche le pouvoir central de spolier les sujets du fruit de leur travail puisque ceux-ci vont voter les impôts et enfin le quatrième garantit l’indépendance de la Justice par rapport au pouvoir politique.
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité apparaît donc le principe de la nécessaire séparation des pouvoirs entre exécutif (le Roi), législatif (vote des impôts et des lois) et judiciaire (Indépendance des Tribunaux). Est également rappelé le principe essentiel du Droit Romain que le droit de propriété et la liberté individuelle sont antérieurs et supérieurs au pouvoir du Roi.
Et donc, philosophiquement, le libéral n’est rien d’autre que quelqu’un pour qui la séparation des pouvoirs est absolument essentielle à la bonne marche d’une société composée d’hommes libres et responsables.
Pour résumer, le libéralisme c’est la primauté du Droit qui s’applique à tout le monde de la même façon. Un exemple anecdotique : L’impératrice d’Autriche, Sissi, devait venir en Grande -Bretagne et elle avait un chien qu’elle adorait. Elle écrivit à la Reine Victoria pour lui demander de l’autoriser à amener son petit compagnon. Victoria lui répondit qu’elle n’était pas dans une position qui lui permettait de solliciter des passe-droits…
Cette forme d’organisation force en fait le pouvoir exécutif à chercher perpétuellement des compromis avec les autres branches du gouvernement plutôt que d’imposer sa volonté par la force brute, ce qui permet d’éviter l’apparition de « tyrans ». Et comme de bien entendu, toute l’histoire du XX eme siècle a montré qu’être contre le libéralisme, c’est-à-dire contre la séparation des pouvoirs et l’égalité de tous devant la Loi, c’est dans le fond être pour la tyrannie.
Dans l’histoire politique de l’Angleterre, ces quatre principes, consacrées par la Magna Carta disparurent souvent sous les coups de boutoir de différents exécutifs comme pendant la guerre des deux roses puis avec les Stuart, pour réapparaître cependant à chaque fois un peu plus prégnants.
Avec l’arrivée de Guillaume d’Orange chassant les Stuart en 1688, à l’occasion de ce que le peuple britannique appelle la « glorieuse révolution », ces droits devinrent réellement respectés et quelque chose d’inouïe se produisit en conséquence : On assista aux débuts de la première révolution industrielle et au surgissement de la puissance anglaise.
Car, à partir du moment où le droit de propriété est respecté, la Justice indépendante et les impôts votés par ceux qui les payent, le pouvoir exécutif ne peut plus se livrer à son sport favori qui est de spolier ceux qui ont travaillé au profit de ceux qui ont une plus grosse massue… Et donc, l’économie pût enfin se mettre à croître. Le libéralisme est en effet le seul système juridique qui permet l’accumulation du capital sous contrôle privé, condition indispensable à toute croissance économique et de cette croissance vient l’amélioration du sort des plus démunis.
Ce qui permet la croissance, ce n’est donc pas une série de règles économiques plus ou moins efficaces mais la sécurité juridique qui est offerte aux entrepreneurs.
La croissance économique se produit tout simplement parce que le vol étatique n’est plus possible.  Et comme l’a fort bien montré Locke, le libéralisme amène automatiquement à l’interdiction de l’esclavage, ce qui veut dire que la seule façon de faire monter son niveau de vie c’est d’économiser le travail …Et économiser le travail (qui devient de plus en plus cher au travers du temps) ne peut se faire qu’en remplaçant l’homme par des machines, ce qui induit le progrès technique. Ainsi, il y a trois siècles, il fallait travailler plusieurs heures pour acheter une livre de pain. Aujourd’hui, le travailleur de base y consacre dix minutes…
Pour reprendre les théories de John Rawls, le libéralisme est donc le seul système qui soit moralement juste puisque c’est le seul système qui ait amené à une amélioration constante du sort des plus démunis…Tous les autres systèmes-le communisme en premier et le socialisme juste derrière-conduisent à des jeux à somme nulle et donc à la baisse du niveau de vie des plus démunis.
Celui qui est contre le libéralisme est donc ipso facto soit un esprit religieux, sans aucune culture historique, soit un partisan de l’appauvrissement ou du massacre des plus pauvres au profit des plus puissants (c’est-à-dire ceux qui détiennent les plus grosses massues) comme le montre parfaitement l’exemple actuel du Venezuela, qui n’est que le dernier du longue, très longue série incluant la Révolution française et les massacres en Vendée, la Russie sous Lénine et  Staline, l’Allemagne sous Hitler, le Cambodge sous Pol Pot, la Chine sous Mao … et j’ai presque envie de dire la France sous messieurs Mitterrand et Hollande.
Ce qui m’amène à notre pays et à la question de départ : Pourquoi la France n’a-t-elle jamais été libérale ?
Cette question est éminemment complexe et fort naturellement je vais essayer d’y répondre de façon simpliste.Dans un monde libéral, le Droit est au-dessus du Roi et la Loi est la même pour tous, Roi y compris. Le libéralisme c’est l’égalité devant la Loi. Remplaçons « Roi » par « Etat » et considérons la situation de notre pays.
Grâce à Napoléon, nous n’avons pas UN droit mais DEUX.  Nous avons le droit civil et le droit administratif, ce qui revient à dire que l’Etat ne se soumet en rien au droit commun puisqu’il a son droit à LUI.Puisque le libéralisme et l’état de droit sont l’envers et l’endroit d’une même pièce de monnaie, chacun se rend compte qu’il ne peut pas y avoir deux droits dans un état de Droit, un pour l’Etat et l’autre pour le vulgum pecus car automatiquement le droit de l’Etat sera prédominant sur le droit de tout un chacun.
Entre le « droit de l’Etat » et « l’état de Droit », il faut choisir et la France, depuis le boucher corse, a choisi le droit de l’Etat au détriment de l’état de Droit.
La réponse à la question que je posais à Milton Friedman est donc toute simple : nous n’avons jamais eu de régime libéral en France parce que nous n’avons JAMAIS été un état de Droit, c’est-à-dire que nous n’avons jamais été un pays ou les citoyens peuvent faire reculer l’Etat grâce aux tribunaux. Et les pays ou ce genre de situation existe ne peuvent reformer leur Etat et vont de révolution inutile en homme providentiel dans une noria qui jamais ne s’achève…
La preuve en est que les pays qui connaissent l’état de Droit ont une stabilité exceptionnelle de leurs institutions politiques (Grande-Bretagne, USA, Canada, Australie, Inde, Suède, Danemark) alors que depuis 1789 nous devons en être à notre douzième constitution (au moins) dans notre beau pays.
Encore une fois le droit de l’Etat comme clef de voûte du système juridique amène toujours à une grande instabilité des institutions puisque celui qui prend le contrôle de l’Etat veut immédiatement changer le droit pour assurer son maintien au pouvoir, et donc changer les Institutions, ce qui ne peut arriver dans un état de Droit, puisque changer les institutions ne peut être envisagé par le pouvoir exécutif.
Dans un état de Droit, les changements se font lentement, par la jurisprudence et donc par la base. Par contre un pays où l’exécutif règne en maître sur le Droit, prendre le contrôle de l’exécutif c’est pouvoir modifier le droit et nous retournons ipso facto au syndrome de la plus grosse massue et allons de crise en crise puisque le but de ceux qui viennent d’arriver au pouvoir est toujours de prendre le contrôle du Droit pour consolider leurs positions. Comme l’avait fort bien dit un minuscule esprit, monsieur Laignel au moment où la gauche avait pris le pouvoir en 1981 « vous avez juridiquement tort puisque vous êtes politiquement minoritaires ». Voilà une monstruosité juridique comme j’en ai rarement entendu, mais elle explique beaucoup de choses.  Cet homme ne faisait que reconnaitre en disant cela que le Droit français n’est en rien fondé sur la prééminence de l’individu mais qu’il est tout entier appuyé sur l’idée que celui qui contrôle l’exécutif dans un pays est automatiquement autorisé à  changer le droit en fonction des intérêts de la tribu (parti politique) qui l’a porté au pouvoir, ce qui implique d’abord que la tribu est supérieure à l’individu et ensuite que l’individu n’a AUCUN droit s’il s’oppose à la volonté « majoritaire » du moment.
Dans le fond, les institutions françaises sont naturellement fascistes (“tout pour l’Etat, tout par l’Etat et rien en dehors de l’Etat” Mussolini) -et l’ont toujours été.  Par exemple, il est tout à fait évident que la Constitution de la V eme Républicaine est profondément fasciste (ce que l’on traduit en France par Bonapartiste) puisque n’existe aucune séparation des pouvoirs, l’exécutif ayant une prééminence totale sur le législatif et le judiciaire.
Et cette constitution débile ne peut pas ne pas amener à une croissance ininterrompue du poids de l’état dans la société puisque le gouvernement ne négocie jamais qu’avec d’autres parties de la structure étatique, ce qui veut dire que tous les arbitrages sont toujours rendus au bénéfice de l’Etat et de son personnel. De ce fait, l’Etat devient une espèce de vampire qui suce le sang de ceux qui ne peuvent se défendre, c’est-à-dire ceux qui ne font pas partie de la structure étatique et un jour la France va crever d’anémie et d’anomie.
Et cela est déjà très visible dans le monde des affaires : La seule façon de s’en sortir en France, c’est de faire ce que dit le pouvoir exécutif et donc d’être corrompu et de corrompre.
Il s’agit la bien sûr d’un cas d’école de ce que j’ai appelé le capitalisme de connivence (avec d’autres) et qui n’a rien à voir avec le libéralisme. Pour des raisons qui m‘échappent, ce capitalisme dévoyé a reçu en France le nom de “libéralisme”, ou de “néo-libéralisme” ou “d’hyper libéralisme” alors qu’il en est l’absolu contraire.
“Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde “disait Camus. Et donc les criminels au pouvoir et leurs valets dans la presse savent très bien que si la France se convertissait au libéralisme, ils perdraient tous leurs pouvoirs et donc ils peignent le libéralisme comme une monstruosité alors même que c’est la seule solution aux malheurs de notre pays.
Soyons bien clairs : le gouvernement par des copains et des coquins s’appuyant sur l’Etat pour s’enrichir n’a rien à voir avec le libéralisme et tout à voir avec le grand banditisme. Nous avons un gouvernement mafieux mais certainement pas un gouvernement libéral car dans un pays libéral tous ces gens seraient en prison et depuis longtemps.
Toujours optimiste, je ne désespère pas de voir arriver le jour ou le libéralisme s’imposera en France.
J’ai toujours été un grand idéaliste.

La réflexion du jour

S’il y a un trou dans un mur de votre maison, allez-vous boucher ce trou ou reconstruire la maison? Dans le dossier de l’assurance médicaments, des syndicats préfèrent étrangement la deuxième option. Ce qui est encore plus étrange est qu’ils vont ainsi punir des millions de Québécois parmi leurs membres et les familles de ceux-ci.--- Michel Kelly-Gagnon et Patrick Déry

12 mars, 2019

La réflexion du jour

En ce sens, le gouvernement canadien a hypocritement encouragé SNC-Lavalin se livrer à la corruption dans des pays comme la Libye. Le gouvernement canadien est coupable de complicité dans l’affaire SNC-Lavalin de Libye.--- Loïc Tassé

11 mars, 2019

La réflexion du jour

What you owe yourself is to work for your living; what you owe your neighbor is not to interfere with his work. - Ayn Rand

08 mars, 2019

La réflexion du jour

ce que François Baron avait en tête quand il a acheté une maison de quatre étages, rue Saint-Denis, entre Roy et Duluth, le 6 décembre 2018. Mais, avant de passer chez le notaire, il a consulté l’arrondissement pour s’assurer qu’il pourrait convertir le rez-de-chaussée, zoné commercial, en appartement. On lui a dit oui, dans un premier temps. Puis, non, quand est venu le temps de délivrer le permis. La raison ? Le fonctionnaire qui lui a répondu, le 18 septembre dernier, aurait mal interprété le règlement d’urbanisme…--- La Presse+

07 mars, 2019

La réflexion du jour

Sérieusement, aucun autre peuple n'est aussi manipulé en occident par le politique et les médias. Le fameux "consensus", les "unanimité a l'Assemblée Nationale" c'est avant tout une coordination des efforts pour arnaquer et endormir la population.--- De l'Essart

La réflexion du jour

L’action climatique restant sans effets ou ses effets devant se produire à si long terme, le risque politique de s’être trompé ou d’avoir failli restera sans conséquence.--- Contrepoints

06 mars, 2019

CHANGEMENTS CLIMATIQUES, TOUJOURS SCEPTIQUE 20 ANS PLUS TARD

En 1998, Bjorn Lomborg a frappé le monde environnementaliste avec son livre L’écologiste sceptique, un pamphlet qui dénonçait les exagérations du mouvement écologiste, dont le statisticien danois faisait jusqu’alors partie. Pour marquer le 20anniversaire de ce brûlot à l’origine du terme « climatosceptique », La Presse s’est entretenue avec M. Lomborg.
VOTRE ÉVALUATION DU DÉBAT ENVIRONNEMENTALISTE A-T-ELLE CHANGÉ DEPUIS 1998 ?
À ma grande surprise, rien n’a changé. Je montrais alors que sur plusieurs points, la situation de l’environnement s’améliorait. Mais de 70 % à 80 % des gens sont persuadés du contraire, parce que les bonnes nouvelles ne se retrouvent pas à la une des journaux. À Londres, où je vis, l’air n’a jamais été aussi pur. Il faut remonter au Moyen Âge pour voir moins de pollution. Même des pays moins riches comme la Chine, le Mexique ou le Chili commencent à avoir assez de ressources pour lutter contre la pollution urbaine. L’énergie solaire et les voitures électriques sont sur le point de devenir concurrentielles avec la combustion des hydrocarbures. Et chaque jour depuis 25 ans, 137 000 personnes en moyenne franchissent le seuil de la pauvreté extrême, qui est maintenant de 1,90 $US par jour. Il ne faut pas oublier que parler de l’environnement, c’est parler de qualité de vie, donc aussi de pauvreté. 
Le seul point négatif, c’est la pollution intérieure causée par la cuisson au charbon et à la biomasse. Plus de 4,3 millions de personnes en meurent chaque année, une diminution très faible par rapport à 1990, où on était à 6 millions par an. Le récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) calculait qu’en limitant le réchauffement de la planète à 1,5 °C plutôt que 2 °C [par rapport aux niveaux préindustriels], on sauverait 150 millions de vies d’ici 2100. C’est deux fois moins que le nombre de victimes de la cuisson au charbon et à la biomasse. Et pourtant, on parle beaucoup plus du 1,5 °C que de la cuisson au charbon.
LES CHOSES S’AMÉLIORENT PEUT-ÊTRE, MAIS POURRAIT-ON DIRE TROP LENTEMENT, AU MOINS SUR LE PLAN DU RÉCHAUFFEMENT DE LA PLANÈTE ?
Le CO2 émis par la combustion des carburants fossiles est un sous-produit de l’enrichissement des sociétés. Au départ, on améliore ses repas, on éduque ses enfants, on traite les maladies infectieuses, puis on s’intéresse à la toux causée par la pollution urbaine. Et un jour, on est assez riche pour acheter une voiture électrique et s’inquiéter des changements climatiques. On va régler le problème du réchauffement de la planète, mais ce ne sera pas facile ni gratuit. Il faut évaluer nos priorités. Le Consensus de Copenhague, un groupe d’économistes que j’ai fondé pour évaluer le coût des grands problèmes du monde et de leurs solutions, place les changements climatiques assez bas sur la liste. 
QU’AVEZ-VOUS PENSÉ DU RÉCENT RAPPORT DU GIEC SUR LA LIMITATION DU RÉCHAUFFEMENT DE LA PLANÈTE À 1,5 °C ?
[Rires] C’est un excellent exemple de vœux pieux et du peu d’utilité des luttes politiques sur les débats scientifiques. Si vous lisez ce rapport, il est facile de comprendre que ce ne sera pas possible et que même limiter la hausse à 2 °C sera très, très difficile. Ça ne peut fonctionner que si on imagine que des technologies actuellement inconnues vont dominer le monde d’ici quelques décennies, démanteler le modèle de développement économique en vigueur depuis 200 à 300 ans. Et même avec cette baguette magique, il faudra probablement retirer de l’atmosphère une énorme quantité de gaz à effet de serre à un coût pharaonique. Ce sont les mêmes tirades politiques qu’avec le sommet de Rio en 1992 et le protocole de Kyoto en 1997.
RETOMBÉES LIÉES AUX INVESTISSEMENTS
60 $ par dollar investi : bénéfice de l’amélioration de la vaccination dans les pays pauvres
45 $ par dollar investi : bénéfice de la diminution de la malnutrition infantile
33 $ par dollar investi : amélioration de l’accès aux prématernelles en Afrique subsaharienne
17 $ par dollar investi : amélioration de la couverture d’internet mobile dans les pays pauvres
15 $ par dollar investi : diminution des subventions aux carburants fossiles
15 $ par dollar investi : remplacement de la cuisson au charbon et à la biomasse par un carburant plus propre
Source : Consensus de Copenhague

La réflexion du jour

Tout et son contraire peut être attribué au changement climatique anthropogénique. Comme rien n’est vérifiable, la preuve est donc superflue ; c’est ainsi que s’établissent les dogmes.--- Contrepoints

05 mars, 2019

La réflexion du jour

Les restrictions imposées aux infirmières praticiennes du Québec sont un exemple typique de capture réglementaire en faveur d’un petit groupe influent (les médecins, par le truchement de certains des groupes les représentant), au détriment de l’ensemble des Québécois.--- Patrick Déry

04 mars, 2019

La réflexion du jour

Alors il a sauté par-dessus le mur de béton qui sépare le politique de la justice, et a dit à Jody Wilson-Raybould qu’elle devrait faire tout ce qu’elle peut pour convaincre le Directeur des poursuites pénales de ne pas porter d’accusation contre SNC-Lavalin.
......

Imaginez si Stephen Harper avait agi de la sorte. La Croix-Rouge devrait envoyer des centaines de médecins à Radio-Canada afin de traiter des journalistes victimes d’une crise d’apoplexie...--- Richard Martineau