Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

31 juillet, 2014

La réflexion du jour

Il est clair aujourd'hui que les gouvernements ont commis une grave erreur en permettant aux policiers de se syndiquer. Comme l'a souligné le Procureur général du Canada devant la Cour suprême en février dernier, à l'encontre du droit à la syndicalisation réclamé par les policiers de la Gendarmerie royale: «Lorsque les syndicats de policiers sont mêlés à la controverse, ils minent l'image de neutralité de la police. Cela peut contribuer à la détérioration de la confiance et du respect populaires et nuire à la qualité des relations entre la police et la communauté.» Pour s'en convaincre, il suffit d'entendre ce que les Montréalais disent de leurs policiers ces jours-ci.--- André Pratte

30 juillet, 2014

La nature aime le capitalisme

Le capitalisme et la propriété privée sont les meilleures garanties pour protéger et préserver l'environnement.

Le marxisme nous a enseigné que la nature est une ressource à exploiter, mais la meilleure chose qui soit arrivée à l'environnement est la chute du Mur de Berlin.

Daniel Hannan, défenseur infatigable du capitalisme, éduque ses compatriotes au parlement européen.


La réflexion du jour

Avec une croissance anticipée de 1,9 % cette année, le pays d’Angela Merkel est nettement distancé par le Royaume-Uni, dont la croissance économique devrait augmenter de 3,2 % cette année.

Ces prévisions sont celles du Fonds monétaire international, celui-là même qui mettait en garde les dirigeants britanniques contre des mesures d’austérité susceptibles de saper la reprise économique du pays.---Pierre Duhamel

29 juillet, 2014

La réflexion du jour

Et c’est sans compter les conditions hors pair des régimes de retraite chromés des députés et des élus municipaux. Les contribuables paient 79 % du régime de retraite des députés et ces derniers que 21 %. Dans le cas des élus municipaux, leur retraite est financée à 77 % par les payeurs de taxes, selon l’information diffusée par les opposants à la loi.--- Jean-Jacques Samson

28 juillet, 2014

Éducation ou formatage des cerveaux?

Maintenant, vos enfants appartiennent à l'État et à ses sbires et l'Éducation nationale va vous le prouver.
Beaucoup pensaient que le rôle de l'école était d'apprendre à lire, à écrire et à compter, mais les derniers tests Pisa l'ont montré : elle n'y arrive pas bien. Par contre, l'État lui offre le pouvoir d'apprendre à nos enfants l'égalitarisme et l'uniformisation. Le formatage des cerveaux de vos enfants, c'est maintenant.

(NDLR c’est aussi vrai au Québec qu’en France)


La réflexion du jour

C’est aussi l’intuition des gouvernements, qui font tout ce qu’ils peuvent pour soutenir les grands joueurs, quitte à taxer davantage les PME qui n’ont pas les mêmes répercussions sur leur collectivité.--- Pierre Duhamel

26 juillet, 2014

La réflexion du jour

De l’autre, il exige que les producteurs laitiers achètent des quotas qui ont pour effet de limiter leur production, d’ajouter à leur endettement, de compliquer la vente de leur installation et d’augmenter de façon générale leurs coûts. Les consommateurs et les transformateurs paient donc leur lait plus cher.--- Pierre Duhamel

25 juillet, 2014

La bourse du carbone, une taxe déguisée

C’est le premier janvier 2015 que la bourse du carbone québécoise entrera en vigueur. Cette nouvelle réglementation fera augmenter les prix de tout ce qui est produit au Québec. Sous un prétexte populiste, le réduction des émissions de gaz à effet de serre, le gouvernement nous impose une initiative qui affaiblira le Québec par rapport à ses partenaires économiques.

Pourquoi croyez-vous que personne, sauf la Californie, ne nous suit? Ils comprennent qu’affaiblir l’économie du Québec c’est la même chose que de subventionner la leur, mais sans devoir débourser un sou. Il n’y a pas meilleure façon de se tirer dans le pied.

Selon l’économiste Youri Chassin à l’IÉDM, le prix de l’essence augmentera de 3¢ le litre dû uniquement à cette nouvelle taxe. Déjà que l’essence consommée au Québec est la plus taxée en Amérique du Nord, la décence aurait commandé que l’on arrête d’en ajouter. Le verre déborde.

Un Québécois qui fait 20 000 km par année et dont le véhicule consomme huit litres par cent kilomètres devra débourser 480 $ de plus. Ce n’est quand même pas rien. Malheureusement, l’histoire ne s’arrête pas là. Tout coûtera plus cher : le transport, les matières plastiques, les emballages, le chauffage, les produits agricoles, etc.

Toujours selon Youri Chassin, d’ici 2020, ce sont plus de 2,4 milliards de dollars que les entreprises devront débourser pour acheter des droits d’émission. Les entreprises devront ajuster leurs prix en conséquence. C’est plus de 300 $ par Québécois ou 1 200 $ par famille de quatre.

Cette taxe régressive pénalisera en premier lieu les plus pauvres de la société. Si 1 000 $ c’est bien peu pour celui ou celle qui gagne 100 000 $, c’est une tout autre histoire pour ceux et celles qui travaillent au salaire minimum ou vivent de l’assistance sociale.

Comme si cela n’était pas suffisant, cette nouvelle taxe nuira à la compétitivité de nos entreprises. Les entreprises du Québec doivent se mesurer aux entreprises canadiennes et américaines. Ces dernières profitent déjà d’un avantage considérable au niveau des coûts des énergies fossiles. La taxe carbone ne fera qu’empirer les choses. Certaines devront fermer, d’autres déménageront sous des cieux plus cléments. Enfin, certaines, qui auraient considéré le Québec pour investir et créer des emplois, opteront pour l’Ouest canadien ou un état américain.

Bien sûr, nos génies politiques profiteront de la situation pour intervenir davantage dans l’économie. Ils bonifieront les programmes d’aide existants et en créeront de nouveaux pour compenser le coût élevé des énergies fossiles. C’est le cas type du politicien qui crée un problème et ensuite promet de le résoudre. Mais à la fin, c’est toujours le même contribuable/consommateur qui paie et qui s’appauvrit.

Les écologistes argumentent que les entreprises que nous perdrons à cause de la taxe du carbone seront favorablement remplacé par des entreprises de l’économie verte.

Je ne doute pas que l’économie verte créera un certain nombre d’emplois. Mais les bons emplois seront créés par les entreprises qui oeuvrent dans le domaine. Les emplois créés par l’interventionnisme gouvernemental seront créés au détriment des emplois dans d’autres secteurs de l’économie. La taxe carbone ne constitue pas un apport additionnel de ressources dans l’économie. Elle ne fait que redistribuer l’argent des entreprises énergivores aux entreprises oeuvrant dans le domaine des énergies vertes. Au mieux, les emplois seront déplacés de A à B. Au pire, ces emplois ne survivront que dans la mesure où ils seront grassement subventionnés. Ils seront donc voués à disparaître à plus ou moins court terme.

Il y a plus de 150 ans, Bastiat dénonçait ce phénomène dans le pamphlet intitulé Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Les écrits de Bastiat sont toujours d’actualité. Ils devraient être une lecture obligatoire pour qui veut siéger à l’Assemblée nationale. Les députés devraient passer un test à chaque rentrée parlementaire et ceux qui ne le passeraient pas seraient jugés inaptes à siéger.


La réflexion du jour

Ceux qui espèrent l’adhésion des autres provinces à un système de crédits de carbone comme celui mis sur pied par le Québec à l’égard des entreprises polluantes ne devraient pas se faire d’illusions.--- François Desjardins

24 juillet, 2014

La réflexion du jour

Les décideurs politiques fonctionnent selon une logique politique. Ils n’ont pas forcément le réflexe d’analyser les causes profondes de la situation à laquelle on leur demande de remédier et de faire évaluer les différentes options qui s’offrent afin de remédier aux maux dont on se plaint.

Le plus souvent on préfère donner aux groupes de pression ce qu’ils réclament, même si, à l’évidence, l’efficacité de la loi promet de poser problème.--- Pierre Trudel

23 juillet, 2014

L’avenir des jeunes est hypothéqué pour plusieurs générations

Les gros gouvernements qui prétendent tout faire pour tous finissent par ne rien faire pour personne.

Les jeunes, qui ironiquement favorisent l’intervention du gouvernement en tout, seront particulièrement pénalisés.

Jenna Huhn décrit pour nous la réalité d’un jeune Américain. Malheureusement, à l’exception des dettes étudiantes, la situation des jeunes Québécois sera bien pire.


La réflexion du jour

En bout de ligne, les subventions diminuent l'efficacité des entreprises et la création de richesse. Bien qu'elles soient souvent justifiées par les gouvernements sous prétexte qu'elles favoriseraient la croissance économique, un tel lien n'a pas été démontré. Selon l'OECD, plus les subventions directes jouent un rôle important au sein d'une économie, moins la croissance économique semble importante.--- Adrien Pouliot

22 juillet, 2014

La réflexion du jour

Malheureusement, au Québec, on a parfois tendance à considérer les entrepreneurs au mieux comme des fraudeurs, au pire comme des nuisances.--- Richard Martineau

19 juillet, 2014

La réflexion du jour

Vous me direz : nos écolos autochtones ne sont pas aussi radicaux. C’est vrai. Mais leur vision des choses est quand même engluée dans cette mélasse idéologique de l’écologie radicale. Écoutez-les et vous constaterez que, pour eux aussi, l’humanité est une espèce malveillante qui commet le péché impardonnable de transformer la nature en y puisant des ressources afin d’améliorer sa condition.--- Jacques Brassard

18 juillet, 2014

Est-ce que les gouvernements aident ou nuisent aux pauvres?

Dans la vidéo qui suit, le professeur Steven Horwitz défend la thèse selon laquelle les barrières réglementaires sont la principale cause d’inégalité sociale et de pauvreté. Le professeur Jeffrey Reiman argumente que bien que l’interventionnisme gouvernemental soit imparfait, les programmes d’aide des gouvernements permettent de minimiser la pauvreté.  


La réflexion du jour

Plus la dette augmente, plus les chances qu’on va aller piger de nouveau dans vos poches augmentent aussi.--- Richard Martineau

17 juillet, 2014

La réflexion du jour

Les défenseurs des modèles étatistes n'aiment pas la concurrence parce qu'elle met en évidence les mauvais résultats des services monopolistiques fournis par l'État. L'éducation est un des rares services étatiques où il y a de la concurrence et où l'on peut comparer la performance du privé et du public.--- Adrien Pouliot

16 juillet, 2014

Caricatures québécoises

La réflexion du jour

Vous connaissez l’adage : « Quel est le contraire de la diversité ? L’université ! » La climatologie est un bel exemple de bien-pensance universitaire oppressive.

Si ce déraillement de la science climatique était demeuré confiné à l’Université, ça n’affecterait pas nos vies. Mais ce n’est pas le cas. Les États et les gouvernements ont adopté le credo de cette science frelatée et dépensé des milliards pour financer des politiques énergétiques insensées fondées sur la diabolisation d’un gaz vital, le CO2.

Les contribuables occidentaux paient le prix fort de ce délire carbonique.--- Jacques Brassard

15 juillet, 2014

La réflexion du jour

Au chapitre de l’équilibre budgétaire, dossier prioritaire, les messages sont confus: 100 M$ pour couvrir 125 m d’autoroute à Montréal (alors que les rues sont délabrées), 600 000 $ à un consultant en relations publiques pour redorer l’image du CUSM (alors qu’on dépense 2 $ en moyenne pour nourrir les patients hospitalisés), le BS corporatif à la cimenterie de Port-Daniel-Gascons…--- Lise Ravary

14 juillet, 2014

La version moderne du sophisme de la vitre cassée

Il y a plus de 150 ans, Frédéric Bastiat relatait à ses confrères politiciens le sophisme de la vitre cassée. Aujourd’hui, Daniel Hannan doit en faire autant avec ses confrères au parlement européen. Ces derniers croient bien faire en faisant la promotion de l’écologie et de la croissance verte pour créer des emplois verts. Ils font la même erreur que les compatriotes de Frédéric Bastiat.

Toutefois, les compatriotes de Bastiat erraient par ignorance, ceux d’Hannan errent par opportuniste politique. C’est inexcusable.


La réflexion du jour

Autre question : pourquoi Yves Bolduc a-t-il attendu que Le Soleil rende cette histoire publique pour «allumer» et rembourser une partie des sommes qu’il avait empochées?

Tant que tu n’as pas été pris les culottes baissées, tu n’as rien à te reprocher, c’est ça?

S’il n’y a pas d’auto patrouille au coin de la rue, tu peux brûler le feu rouge et ne pas faire ton Stop?--- Richard Martineau

12 juillet, 2014

La réflexion du jour

Ma solution va choquer certaines personnes. Je suis persuadé qu’il faudrait redonner davantage de latitude aux directions d’écoles et aux enseignants. Chaque milieu a ses propres défis et ses propres avantages. Diverses méthodes d’enseignement pourraient ainsi rivaliser les unes avec les autres. Mais les écoles primaires devraient alors être classées les unes par-rapport aux autres. Bien-entendu, cela devrait se faire avec une pondération qui tiendrait compte des milieux difficiles. On pourrait même donner des primes aux écoles qui réussissent mieux que les autres, aux professeurs qui sont très performants. Ces résultats pourraient être annoncés chaque année, avec une cérémonie où les meilleurs seraient récompensés.--- Loïc Tassé

11 juillet, 2014

Commission d’examen sur la fiscalité : qui parlera au nom des contribuables?

Le 12 juin dernier, le ministre des Finances, M. Carlos Leitão, a annoncé le lancement des travaux de la Commission d'examen sur la fiscalité québécoise.

La commission devra entre autres examiner l’ensemble du régime fiscal des particuliers et des sociétés en fonction de leur pertinence et de leur efficacité pour favoriser la croissance économique.

La Commission d'examen sur la fiscalité québécoise est constituée de spécialistes de la fiscalité et des politiques publiques ainsi que de représentants du milieu des affaires, soit :

M. Luc Godbout, directeur du Département de fiscalité à l'Université de Sherbrooke, qui agira à titre de président de la commission;
Mme Dana Ades-Landy, vice-présidente à La Banque de Nouvelle-Écosse;
M. Pierre-Carl Michaud, professeur agrégé au Département des sciences économiques de l'Université du Québec à Montréal;
Mme Danièle Milette, fiscaliste;
M. Yves St-Maurice, économiste;
M. Jean-Pierre Vidal, professeur agrégé en fiscalité à HEC Montréal;
M. Luc Villeneuve, président de Deloitte - Québec;
Mme Carole Vincent, économiste, consultante et chercheuse en études économiques.

Les représentants de Deloitte et de la Banque de Nouvelle-Écosse sauront défendre les intérêts du milieu des affaires auprès des fiscalistes et économistes de la commission chargés de formuler les recommandations au gouvernement. La FCEI, même si elle n’a pas de représentant siégeant à la commission, défendra les intérêts des PME.

Mais qui aura à cœur les intérêts des contribuables? Dans la mesure où la commission a le mandat d’examiner le régime fiscal des particuliers, il est essentiel que quelqu’un puisse parler en leur nom. Après tout, ce sont eux qui paient la très grande majorité des impôts.

Prenons par exemple la complexité du régime fiscal québécois. Il est d’une telle complexité que même les fiscalistes s’y perdent. La loi sur les impôts comprend 1 227 articles et les règlements correspondants. Cela représente des milliers de pages écrites dans un langage opaque incompréhensible pour la très grande majorité des contribuables. Année après année des articles sont ajoutés, modifiés ou éliminés rendant la loi toujours plus complexe et incompréhensible.

Les plus débrouillards peuvent s’en sortir avec un logiciel de traitement fiscal approuvé, mais doivent malgré tout passer des heures à remplir des formulaires sans trop comprendre ce qu’ils font. Les autres sont condamnés à payer un comptable ou à trouver un bénévole prêt à les aider.

Dans tous les cas, l’on n’est jamais assuré d’avoir obtenu tous les déductions et remboursements auxquels nous avions droit.

Remarquez, cela fait bien l’affaire du gouvernement qui profite de cette complexité pour récolter des millions en impôt dû aux erreurs et oublis des contribuables. Comme si n’était pas suffisant, cela permet aux fonctionnaires d’interpréter la loi à leur guise, mais toujours en faveur du gouvernement, et ainsi récolter des millions additionnels en impôt. Cette complexité sert aussi les intérêts des grandes entreprises qui embauchent les meilleures fiscalistes et profitent de toutes les échappatoires disponibles dans la loi.

C’est à croire que le régime a été conçu pour favoriser l’embauche de fonctionnaires et pour créer des emplois en fiscalité et en comptabilité. Tout cela au détriment des contribuables qui, encore et toujours, paient la note.

C’est un régime fondamentalement injuste envers les particuliers qui ne peuvent se payer des experts pour optimiser leur situation fiscale ou pour contester les cotisations abusives des agences de revenus tant provinciale que fédérale. Comme c’est trop souvent le cas (ici et ici), la réglementation fiscale pénalise surtout les moins nantis.

Il existe pourtant une façon simple de corriger cette situation navrante : le taux d’imposition forfaitaire (flat tax rate). Ce régime fiscal permettrait d’éliminer les complexités du régime actuel et serait beaucoup plus équitable pour les particuliers.

À ceux qui seraient tentés de dire que c’est une solution simpliste, je réponds qu’elle a été adoptée dans au moins 42 pays. Alors il faudra trouver une autre raison pour ne pas agir.


La réflexion du jour

Je ne sais pas combien d’histoires de mauvaise gestion de l’argent public Le Journal a sorties au cours des dernières années. Des centaines? Des milliers?

Pourtant, rien ne change. Les gouvernements continuent de jeter notre argent par les fenêtres tout en fouillant dans nos poches.--- Richard martineau

10 juillet, 2014

La réflexion du jour

À New York, vous pouvez manger un steamé ketchup dans la rue. À Toronto, vous pouvez manger un steamé moutarde dans la rue.

Mais pas à Montréal.

......

Mais: 1) c’est le week-end, on relaxe; 2) c’est le genre de détail qui gosse; et 3) c’est un exemple parmi tant d’autres de l’imbécillité bureaucratique qui existe au Québec.

Des fonctionnaires se sont réunis pour décider quelle sorte de bouffe on pourra servir dans les restos ambulants. Telle bouffe, oui. Telle bouffe, non.

Pourquoi?

C’est comme si on réglementait le genre de musique qu’on peut diffuser dans les restaurants. «Seulement de la musique du monde, du Pierre Lapointe première période et du rock émergent, aucun Top 40…»--- Richard Martineau

09 juillet, 2014

Une fiscalité abusive favorise le travail au noir

Les pays/régions qui pratiquent une fiscalité abusive, voire parfois confiscatoire, s’appauvrissent.

La France le découvre à ses dépens.


La réflexion du jour

Si tous nos médecins travaillaient aussi fort que le docteur Yves Bolduc, ils pourraient soigner 28 millions de patients… tout en étant députés!--- Guy Fournier

08 juillet, 2014

La réflexion du jour

On en parle peu, et pourtant c’est le 1er janvier 2015 que la Western Climate Initiative, le marché du carbone formé par le Québec et la Californie, fera augmenter le prix de l’essence, de l’énergie et de tout ce qui est produit au Québec. Cela touchera de plein fouet nos portefeuilles et notre économie.--- Youri Chassin

07 juillet, 2014

La dette, un cauchemar bien réel

Tous les Québécois (es) naissent avec une dette de plus de 48 000 $. Cette dette a été contractée sans leur consentement, mais ils sont tenus de payer les intérêts ou de la rembourser. Il n’y a pas d’échappatoire autre que celle de s’expatrier.

Cette situation navrante n’est pas aussi abstraite que plusieurs veulent bien nous le laisser croire. Cette dette est bien réelle et à moins de la rembourser, gâchera la vie des générations futures.

Dans un court scénario humoristique, le professeur Peter Jaworsky de l’université Georgetown explique comment.



La réflexion du jour

Vous vous souvenez de l’histoire du Pastagate qu’on avait sortie en février 2013 ?

Des zélés de l’Office québécois de la langue française avaient emmerdé un restaurateur du boulevard Saint-Laurent à Montréal parce qu’il avait osé utiliser des mots italiens dans son menu de bouffe italienne.

Il avait écrit « pasta » au lieu de « pâtes ».

 .......

Eh bien, il y a quelques jours, Le Devoir nous annonçait que les 240 employés de l’OQLF ont eu besoin d’une « formation », au coût de 17 786 dollars, pour se relever de l’épisode du « pastagate ». Richard Martineau

05 juillet, 2014

La réflexion du jour

De 2004 à 2014, le coût de l'assurance maladie publique supporté par la famille canadienne moyenne, tous types de familles confondus, a augmenté de 53,3 %.

Cette hausse est nettement supérieure à celle des revenus, 34,7 %, et du coût du logement, 40,7 %, des vêtements, 33,4 %, et de la nourriture, 15,6 %. --- Institut Fraser

04 juillet, 2014

Pourquoi le parc de logement locatif montréalais se détériore-t-il?

Dans le texte intitulé « Réglementation : la modération a bien meilleur goût », publié dans Huffington Post le 24 juin 2014, je dénonçais l’utilisation abusive de la réglementation pour régir dans les moindres détails les relations entre les Québécois.

J’y reviens, car au Québec l’excès de réglementation déresponsabilise les individus, attise les conflits et nuit considérablement à l’économie.

Le cas particulier de la Régie du logement est un bel exemple des effets pervers d’une réglementation anachronique et mal conçue qui invite les abus et pénalise les personnes les plus démunies tout en prétendant vouloir les aider.

Année après année la Régie propose des taux d’augmentation des loyers tellement ridicules qu’il est surprenant qu’il existe encore des propriétaires qui investissent dans le logement locatif. Il y aura toujours bien sûr les projets servant à laver l’argent sale, mais cela risque d’être insuffisant pour satisfaire les besoins des Québécois dont la proportion de locataires est plus grande qu’ailleurs.

La Régie identifie huit variables composant les coûts d’exploitation d’un logement : électricité, gaz, mazout et autres sources d’énergie, frais d’entretien, frais de service, frais de gestion, revenu net, dépenses d’immobilisation.

En 2014, la Régie recommande une augmentation de 1,3 % de la composante « électricité ». Cela est nettement insuffisant puisque le 1er avril dernier, la Régie de l’énergie a autorisé Hydro-Québec à augmenter ses tarifs de 4,3 %. Les propriétaires devront donc absorber la différence en espérant que la Régie leur permettra de se rattraper en 2015.

La Régie propose aussi de limiter à 2,6 % l’augmentation de la composante « dépenses d’immobilisation ». Quel propriétaire fera des rénovations majeures à ces conditions? À ce taux, le propriétaire devra attendre 32 ans pour récupérer un investissement de 5 000 $ fait dans un logement loué 500 $ par mois. Une augmentation de 2,6 % du loyer ne suffirait même pas à rembourser les intérêts d’un prêt de 5 000 $.

Il n’est donc pas surprenant que le parc de logements locatifs, en particulier à Montréal, se détériore et se raréfie. Les premières victimes sont les plus pauvres de la société : les familles monoparentales, les travailleurs au salaire minimum, les retraités.

La Régie a pour mission de traiter les litiges entre propriétaires et locataires. Elle dispose d'une compétence exclusive pour entendre les causes relatives aux baux résidentiels. Elle statue sur les hausses de loyer, les conditions de location, le bruit, le chauffage, les réparations à effectuer, ainsi que la résiliation des baux. Essentiellement, dans le domaine du logement locatif, la loi a transféré le droit de propriété du propriétaire à la Régie.

Nous gérons sans l’aide du gouvernement, voire malgré l’intervention du gouvernement, l’ensemble de nos activités (famille, éducation, budget, retraite, etc.). Toutefois, quand vient le temps de gérer les relations locataires-propriétaires nous sommes considérés des handicapés mentaux qu’il faut protéger malgré nous.
Les bonnes intentions du législateur en matière de logement locatif ont des effets pervers dramatiques :

Les augmentations de loyer recommandées par la Régie sont insuffisantes pour que les propriétaires puissent entretenir convenablement leur propriété. Le nombre de logements insalubres augmente rapidement;

Un propriétaire n’a pas intérêt à effectuer des réparations majeures puisqu’il lui sera impossible de récupérer son investissement dans un délai raisonnable. Les problèmes de fuites d’eau, les salles de bain et les cuisines dysfonctionnelles sont donc monnaie courante;

Investir dans un logement locatif est moins rentable qu’investir dans un fonds mutuel équilibré. Les locataires ont de plus en plus de difficulté à dénicher un logement convenable, car les nouveaux projets sont rares et les taux d’occupation sont très élevés.

Un propriétaire qui se limiterait aux hausses de loyer proposées par la Régie serait acculé à la faillite en quelques années seulement. S’il ne peut contourner le carcan imposé par la Régie il devra alors négliger l’entretien et éventuellement vendre sa propriété. C’est une situation malsaine qui ne sert qu’à envenimer les relations locataires-propriétaires. Tous y perdent, mais dans tous les cas les locataires démunis sont les plus grands perdants.

Bien sûr, cela sert les intérêts de la Régie. Les conflits locataires-propriétaires sont sa raison d’être. Mais est-ce dans l'intérêt des Québécois? Ne vaudrait-il pas mieux laisser le marché trouver son propre équilibre, quitte à aider financièrement les familles dans le besoin à se loger convenablement?


La Régie est sans conteste le facteur qui nuit le plus au développement et au maintien du parc de logements locatifs québécois. Qu’il existe malgré tout un parc de logements locatifs privés tient du miracle. Mais pour combien de temps encore?

La réflexion du jour

Les fonctionnaires de Montréal devront renoncer à leurs jeux. Lors de ses vérifications, Montréal a recensé pas moins de 2311 logiciels (16 000 en comptant les diverses versions) sur les ordinateurs de ses employés. Du nombre, 945 logiciels n'avaient aucun lien avec leur travail, notamment des jeux. Pierre-André Normandin

03 juillet, 2014

La réflexion du jour

« Il y a actuellement plus de 160 programmes d’aide aux entreprises au Québec. Si on a besoin de tant de crédits d’impôt, c’est peut-être parce qu’on a tout simplement trop d’impôt! », a conclu Martine Hébert.

02 juillet, 2014

Économie 101 pour les nuls

En mai 2007, Thomas J. Sargent, corécipiendaire du prix Nobel d’économique en 2011, donnait un bref discours lors d’une collation des grades à l’Université de Californie à Berkeley. Voici en traduction libre, comment il résumait l’enseignement de l’économique en douze points avec seulement 350 mots :

« L’économique est le bon sens organisé. Voici une courte liste des précieux enseignements que notre belle discipline enseigne.

1. Beaucoup de choses qui sont souhaitables ne sont pas réalisables.

2. Les individus et les communautés font face à des compromis.

3. D’autres personnes ont plus d’informations sur leurs capacités, leurs efforts et leurs préférences que vous pouvez en avoir.

4. Tous répondent aux incitations, y compris les personnes que vous voulez aider. C’est pourquoi les filets de sécurité sociale ne finissent pas toujours par fonctionner comme prévu.

5. Il y a des compromis à faire entre l’égalité et l’efficacité.

6. En économie comme dans un jeu, les gens sont, en équilibre, satisfaits de leurs choix. C’est pourquoi il est difficile pour les autres personnes bien intentionnées de changer les choses pour le meilleur ou pour le pire.

7. À l’avenir, vous répondrez vous aussi aux incitations. C’est pourquoi il y a des promesses que vous aimeriez faire, mais vous ne pouvez pas. Personne ne croira ces promesses parce qu’ils savent que plus tard, il ne sera pas dans votre intérêt de les respecter. La leçon ici est la suivante : avant de faire une promesse, réfléchissez si vous voulez la maintenir advenant que votre situation change. C’est ainsi que vous gagnez une réputation.

8. Les gouvernements et les électeurs réagissent aussi aux incitations. C’est pourquoi les gouvernements font parfois défaut sur les emprunts et autres promesses qu’ils ont faits.

9. Il est possible pour une génération de transférer les coûts aux suivantes. C’est ce que font les dettes du gouvernement national et le système de sécurité sociale des États-Unis (mais pas le système de sécurité sociale de Singapour [avec son système d’épargne obligatoire]).

10. Lorsqu’un gouvernement dépense, les citoyens en font toujours les frais, aujourd’hui ou demain, que ce soit par des impôts explicites ou implicites, comme l’inflation.

11. La plupart des gens veulent que d’autres personnes paient pour les biens publics et les transferts gouvernementaux (notamment les transferts à eux-mêmes).

12. Parce que les prix agrègent l’information des participants sur les marchés, il est difficile de prévoir les prix des actions, les taux d’intérêt et les taux de change ».