Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

30 décembre, 2014

La réflexion du jour

Les administrations publiques vivent dans un univers détaché de la réalité, loin du sol, dans une montgolfière insouciante où le fric est dépensé à gogo parce que c’est le fric de tout le monde... L’État, c’est une grosse commission scolaire qui change ses meubles pendant qu’on impose des compressions budgétaires, même aux enfants en difficulté.--- Michel Hébert

29 décembre, 2014

La réflexion du jour

«Est-ce que c'est normal de remplir un formulaire pour faire réparer un écran d'ordinateur et d'attendre deux semaines parce que le technicien de la commission scolaire est occupé ailleurs? Est-ce que c'est normal que dans une école secondaire de 2000 élèves, il y ait un psychologue pendant seulement trois jours? Est-ce que c'est normal que la direction d'école n'ait pas 200 $ à donner à une enseignante qui veut faire un projet spécial pour Noël?»---- Lorraine Normand-Charbonneau, Présidente de la FQDE

27 décembre, 2014

La réflexion du jour

Le coût des libérations syndicales dans l’ensemble de l’appareil de l’État est astronomique. Cette représentation est devenue une industrie dans le secteur public. La libération syndicale est un plan de carrière pour plusieurs.--- Jean-Jacques Samson

24 décembre, 2014

Joyeux Noël

Joyeux Noël à celles et ceux qui militent en faveur de moins d'État et plus de liberté.


La réflexion du jour

Triste pour les gens qui rendent des services directs à la population, c'est vrai. Mais cela dit, considérant le contexte économique difficile, il leur sera très difficile de ne pas au moins être heureux des conditions que leur offre l'ensemble des Québécois. Pour le reste, il faudra en parler avec leurs syndicats. Les mêmes qui prônent l'uniformité, l'égalité, le nivellement vers le bas, et tout le reste. Pour eux, sachez-le, c'est le nombre qui compte. Le nombre... et les cotisations syndicales qui en découlent. À ce compte-là, ils n'ont pas trop à se plaindre eux non plus.--- Joanne Marcotte

23 décembre, 2014

La réflexion du jour

Donc, pas de gaz de schiste, pas de port pétrolier, pas de nouveaux barrages, pas d’oléoduc.

Mais pas d’austérité, pas de compression dans les programmes sociaux, pas d’amincissement de la taille de l’État et pas de réduction des dépenses.

C’est ce qu’on appelle «la solution Québec».--- Richard Martineau

22 décembre, 2014

Les charges sociales asphyxient l’économie française

En France, la part qu'il reste dans la poche du salarié par rapport à ce qu'il coûte à son employeur est extrêmement faible à cause des charges étatiques qui sont la cause d'un écart très important entre le super-brut et le net.

Le taux de confiscation de l'État qui fait la redistribution à la place de l'économie de marché est l'un des maux endémiques de l'économie française. Les gens qui lisent leur fiche de paie savent ce que fausse gratuité veut dire.

Dans une moindre mesure, les charges sociales étouffent aussi l’économie québécoise. Heureusement, l’environnement économique canadien et nord-américain impose un minimum de retenue.

Bruno Vanryb.


La réflexion du jour

Le revenu réel a ainsi diminué au Québec par rapport à 2012. Cette perte de pouvoir d'achat s'explique notamment par les hausses plus rapides des impôts directs et des cotisations aux régimes d'assurance sociale que celle des revenus et des transferts sociaux.

Le Québec se classe au 12e rang - seule l'Île-du-Prince-Édouard arrive derrière (26 439 $) - parmi les provinces et les territoires canadiens en matière de revenu disponible par habitant. La moyenne des Québécois vit avec un revenu disponible 26 774 $ par année alors que la moyenne des Canadiens dispose de 30 746 $ annuellement.--- Radio-Canada

20 décembre, 2014

La réflexion du jour

Nous n’avons tout simplement plus les moyens de donner à tous les employés la continuité de tous les bénéfices passés plus deux ou trois pour cent d’augmentation. Et même si nous en avions les moyens, il s’agirait d’une lâcheté irrespectueuse de ceux qui paient les impôts.--- Mario Dumont

19 décembre, 2014

Le monopole du taxi ne résistera pas à l’assaut d’Uber

Le ministre Poëti et le maire Coderre s’entendent comme larron en foire pour tuer dans l’œuf le service de covoiturage UberX. Je crois qu’ils devraient y penser à deux fois. Les usagers pourraient bien leur en faire payer le prix aux urnes, car le service est très populaire.

Voici comment fonctionne le service de taxi à Montréal : je me pointe sur la rue et j’espère qu’un taxi arrivera rapidement. S’il pleut ou neige, mes chances sont nulles. J’espère que le chauffeur ne sera pas désagréable si la course est trop courte, trop longue ou dans la mauvaise direction. Je dois lui expliquer le chemin dans les moindres détails. Si je suis chanceux, l’auto sera en bonne condition et ne sentira pas la cigarette ou le vomit. Dans tous les cas, il s’attend à un généreux pourboire. Il compte là-dessus pour boucler ses fins de moi.

Maintenant, voici comment fonctionne le service de taxi Uber : j’ouvre mon téléphone, j’actionne un bouton et mon téléphone s’occupe du reste. J’obtiens l’emplacement de la voiture la plus près, le nom et la photo du chauffeur, le délai approximatif, les commentaires des clients et combien coûtera la course incluant le pourboire. Le conducteur est courtois et l’auto est impeccable. Les frais de la course sont automatiquement débités à ma carte de crédit.

Sans surprise, l’industrie du taxi crie au scandale, à l’injustice et demande aux politiciens d’intervenir pour protéger leur monopole. Depuis le 1er décembre, les propriétaires de taxis montréalais doivent payer 5$ par mois par voiture, afin d'alimenter un fonds géré par le Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi. En février 2015, cette contribution sera réduite à 2$ par mois. Le Comité compte utiliser l'argent récolté auprès des propriétaires de taxi pour faire peur aux utilisateurs d’Uber. Un comité de bureaucrates aveugles qui n’ont rien vu venir.

Vraiment ces gens-là n’ont rien appris! Est-ce que les protestations et les demandes de protection de l’Union des artistes a permis de protéger l’industrie de la musique? Est-ce que les protestations des écrivains et des éditeurs a ralenti la popularité du livre électronique? Est-ce que les protestations et le lobby de l’industrie de l’hôtellerie nuisent à la croissance du très populaire service Airbnb?

De tout temps et dans tous les domaines, les meilleurs produits et services finissent toujours par triompher. La technologie qu’utilise Uber est bien supérieure à celle de l’industrie du taxi et le service est très populaire. Dans le mode de covoiturage (UberX) les frais sont de 20 % à 30 % moins chers que le taxi. Le modèle d’affaire du taxi montréalais qui dépend de la réglementation pour protéger son monopole est condamné à disparaître. Il a fait son temps.

La stratégie du Comité provincial de concertation et de développement de l’industrie du taxi qui consiste à taxer les chauffeurs pour financer une campagne de peur est vouée à l’échec. Les chauffeurs s’opposent à cette cotisation. Ils doivent déjà trimer 12 heures par jour pour un salaire minable. La dernière chose dont ils ont besoin est une ponction additionnelle, si minime soit-elle. Une campagne de peur sera peu crédible compte tenu de l’état plutôt délabré des chauffeurs et des voitures de taxi. Si je me fie à l’adage : parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en, cette campagne profitera surtout à Uber. Rappelez-vous la grève des taxis en Europe. Les inscriptions au service Uber ont explosé.

Le lobby de l’industrie n’aura pas plus de succès auprès des politiciens. La popularité du service les rend particulièrement frileux à l’idée de favoriser l’industrie du taxi. Les autorités de la ville d’Ottawa tentent d’enrayer l’application covoiturage en imposant des amendes salées aux participants (845 $). Ce stratège peut ralentir la croissance du service, mais c’est une bataille d’arrière-garde qui, compte tenu de sa popularité, risque de coûter cher aux élus municipaux. D’ailleurs, le maire de Toronto, John Tory, l’a bien compris. Il a invité ses confrères à éviter la judiciarisation du dossier.
Les autorités fédérales sont plus pragmatiques. L’Agence fédérale chargée de promouvoir la concurrence s’est prononcée en faveur du service Uber. Elle propose même aux élus de favoriser l’essor du covoiturage pour le plus grand bien des consommateurs.

Je conçois facilement la détresse des propriétaires de taxis qui ont payé 200 000 $ pour acquérir une licence qui demain ne vaudra rien. C’est à ce problème qu’il faut s’attaquer. D’ailleurs, la publication de l’IÉDM, Les applications de covoiturage commercial et l'avenir du transport urbain, offre des pistes de solutions intéressantes à ce problème. Le dragon, Alexandre Taillefer, propose une autre solution.


Je vous propose de visionner l’excellente entrevue avec Jasmin Guénette, vice-président de l'Institut économique de Montréal, à propos des applications de covoiturage et des solutions possibles pour compenser les chauffeurs de taxi propriétaires de leurs permis, diffusé le 21 novembre 2014 sur les ondes du canal Argent.

La réflexion du jour

Les mouvements migratoires sont principalement motivés par des considérations d’ordre économique et politique, tandis que les raisons familiales et personnelles sont marginales. L’exode des Québécois vers le reste du Canada trahit donc leur mécontentement face au contexte économique actuel et leur scepticisme quant aux perspectives d’avenir. C’est un symptôme irréfragable de l’échec relatif de notre social-démocratie.--- Nathalie Elgrably-Lévy

18 décembre, 2014

La réflexion du jour

On sait que, sur le plan législatif, les villes sont coincées. Le processus d’arbitrage est biaisé, favorable aux syndicats, et le pouvoir politique légitime est neutralisé par les similis juges de la Commission des relations de travail. Les élus municipaux ont longtemps abdiqué devant l’adversité syndicale et les fonctionnaires municipaux ont donc multiplié les victoires faciles.--- Michel Hébert

17 décembre, 2014

Pour une fois il serait utile d’imiter la France

Les patrons manifestent devant Bercy leur ras-le-bol fiscal et administratif. Ils sont écrasés par les taxes, charges et règlements, sans visibilité à terme pour leurs entreprises.
Nicolas Doze revient sur les phobies fiscales et administratives des chefs d'entreprise français.


La réflexion du jour

«L’homme de la rue, fort de son bon sens, et qui, dès à présent, peut sentir à des lieues à ronde l’odeur des exagérations d’une campagne environnementaliste, commence à entrevoir que c’est la politique, et non la science, qui pilote cette affaire.» --- Paltridge via Jacques Brassard

16 décembre, 2014

La réflexion du jour

Hélas! Au Québec, on imite les pires travers de la France: la centralisation toute jacobine, cette manie de régenter d'en haut, et dans les plus petits détails, les moindres activités citoyennes. --- Lysiane Gagnon

15 décembre, 2014

Allemagne 1, Québec 0, France -1

Pendant que les politiciens français se disputent pour savoir si il faut interdire ou non les feux de cheminée, Angela Merkel a un taux de popularité de 67% dans son pays. Elle est la preuve qu'on peut mener une politique courageuse tout en restant populaire. Les couards qui dirigent la France devraient s'en inspirer.

Lors de son discours, Angela Merkel a déclaré "Nous avons fini de vivre à crédit, car nous pensons à nos enfants et à nos grands enfants."

Marc Fiorentino.


La réflexion du jour

Les agences de crédit nous ont à l’œil et la dette publique est élevée. L’élastique fiscal est étiré au maximum. Il faudra bien qu’un jour la solution passe par une saine gestion des affaires de l’État.--- Jean-Denis Garon

13 décembre, 2014

La réflexion du jour

Alors qu’au gouvernement, le Conseil du Trésor faisait le tour pour chercher à couper, la Culture roulait à contresens sur l’autoroute et donnait une subvention supplémentaire de 215 000 $ non récurrente «pour soutenir le Grand Rire de Québec»! ........

Tenez-vous le pour dit: le gros de l’effort, c’est nous qui allons l’assumer.

La Culture est une impénétrable forteresse, avec ses grands prêtres prêts à surgir à la moindre secousse.--- Dominic Maurais

12 décembre, 2014

Les contribuables, un réservoir inépuisable

Depuis son élection, le gouvernement Couillard nous promet que nous devrons tous contribuer à l’effort pour atteindre le déficit zéro.

Jusqu’à présent, quel a été l’effort demandé aux contribuables?

Les frais de garderie augmenteront  graduellement de 7,30 $ à 20 $ par jour pour une famille gagnant 155 000 $ brut.

Le gouvernement pelte une partie du déficit dans la cour des commissions scolaires. Donc, comme ce fut le cas suite au budget Marceau, les taxes scolaires augmenteront pour compenser.

Le gouvernement pelte une autre partie de son déficit dans la cour des municipalités. Donc les taxes foncières vont immanquablement augmenter pour compenser le manque à gagner.

Comme si cela n’était pas suffisant, le gouvernement pelte une autre partie de son déficit dans la cour des banques et des compagnies d’assurance. Celles-ci s’empresseront de refiler ces nouvelles taxes aux clients, aux employés et aux actionnaires.

En avril dernier, les tarifs d’Hydro-Québec ont augmenté de 4,3 % et Hydro demande une autre augmentation de 3,9 % effective en avril 2015. C’est plus de deux fois le taux d’inflation. Ces augmentations sont nécessaires pour majorer les dividendes qu’Hydro verse au gouvernement. Les dividendes d’Hydro sont donc une taxe déguisée.

Les taxes sur l’essence augmenteront de 2¢ à 3¢ le litre en janvier 2015.

Les frais d’immatriculation et d’assurance augmenteront aussi en 2015.

Le crédit d’impôt pour cotisations syndicales et professionnelles passe de 20 % à 10 %. Donc les cotisations nettes de la plupart des travailleurs augmenteront proportionnellement.

Enfin, tous les tarifs des services gouvernementaux et paragouvernementaux augmenteront au rythme du taux d’inflation.

Et c’est sans compter que les prix de la SAQ seront aussi majorés pour satisfaire l’accroissement du dividende exigé par le gouvernement. Une autre taxe déguisée.

Par contre, quel est l’effort de réduction des dépenses du gouvernement?

Une réduction de 20 % des crédits d’impôt à certaines entreprises.

Le projet de loi 3 adopté le 4 décembre 2014 attribue une plus grande portion des déficits accumulés par les fonds de pension des fonctionnaires municipaux aux cotisants.

Pour le reste, on nous a fait des promesses, mais ce n’est que ça, des promesses.

Après le sapin qu’on s’est fait passer par le ministre du bonheur, Raymond Bachand, je vais retenir mes applaudissements. Il nous avait alors promis que le gouvernement ferait 62 % de l’effort pour atteindre le déficit zéro. Alors que les contribuables subissaient des augmentations d’impôts, de taxes et de tarifs, les dépenses de l’État ont continué de croître comme si de rien n’était. Le gouvernement Couillard semble plus ferme dans ses intentions de faire le ménage dans les finances publiques, mais j’attends de voir les résultats avant de me réjouir.

D’ailleurs, il n’a jamais été question de réduire les dépenses de l’État comme ce fut le cas en Espagne et en Grèce. Dans le meilleur des cas, ces promesses réduiront le rythme de croissance des dépenses publiques. Alors, les hystériques socialo-syndical devraient se garder une petite gêne.

Le gouvernement libéral soutient que les mesures d’austérité mises en place pour éliminer le déficit touchent davantage l’appareil de l’État que les contribuables. Selon le gouvernement les particuliers assumeront seulement 8% des compressions. Non seulement on fouille à deux mains dans nos poches, mais en plus on nous prend pour des idiots. Jusqu’à présent l’effort demandé aux contribuables oscille entre 1,5 et 2 milliards de dollars. Les réductions de dépenses, pas les promesses, représentent tout au plus quelques centaines de millions.

Les ministres Leitao et Coiteux sont les dignes disciples de Mazarin et Colbert, ministre et premier ministre au 17e siècle :

Colbert : Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J'aimerais que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou.
Mazarin: Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l'État, lui, c'est différent. On ne peut pas jeter l'État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les États font ça.
Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables.
Mazarin : On en crée d'autres.
Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà.
Mazarin : Oui, c’est impossible.
Colbert: Alors, les riches ?
Mazarin: Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.
Colbert : Alors, comment fait-on ?
Mazarin: Colbert, tu raisonnes comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches. Des Français qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! C'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux-là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser. C'est un réservoir inépuisable.


Ce discours aurait très bien pu être celui de Leitao et Coiteux.

La réflexion du jour

À l'instar de plusieurs de mes concitoyens qui en ont marre de financer contre leur gré cet État tentaculaire qu'est le nôtre, je reconnais d'emblée que le gouvernement du Québec doit faire le ménage, mais il doit aussi le faire dans ses propres rangs, dans ses propres structures, dans ses propres programmes.--- Sébastien St-François

11 décembre, 2014

La réflexion du jour

Si gaspiller de l’argent est une vertu, alors continuons à subventionner les voitures électriques. Autrement, revenons sur terre et faisons quelques chose d’utile avec les moyens à notre disposition au lieu de poursuivre ce mirage pour pouvoir se prétendre verts et vertueux.--- Michel Kelly-Gagnon

10 décembre, 2014

Mise à jour budgétaire : augmentations et promesses

Il existe deux aspects à la mise à jour budgétaire : les augmentations d’impôts, de taxes et de tarifs et les promesses de réductions des dépenses. Nous sommes assurés de subir les premières, mais les promesses ne sont que ça, des promesses. Si les lobbys sont trop menaçants, si l’économie s’améliore, si, si, si…., les promesses demeureront des promesses vite oubliées.

Commentaires de Mario Dumont et Jean Lapierre suivant la mise à jour économique du gouvernement Couillard. Émission du mercredi 3 décembre 2014.


La réflexion du jour

Dans quatre ans, lors de l’exercice 2018-19, c’est une somme supplémentaire de 14,2 milliards de dollars que nous verserons dans les goussets de l’État québécois. Vous avez bien lu: quatorze milliards de plus que lors du dernier exercice financier péquiste de 2013-14. Cela représente une hausse de 20,5 % en l’espace de cinq années.---Michel Girard

09 décembre, 2014

La réflexion du jour

L’absurdité est d’avoir créé dans une petite société comme la nôtre des structures technocratiques qui nous empêchent de contrôler la qualité de notre enseignement public. Ce qui expliquerait aussi la tendance à rabaisser les exigences requises de nos étudiants pour être diplômés.--- Denise Bombardier

08 décembre, 2014

France 1, Québec 0

Les Français ont compris ce que les Québécois semblent incapables de comprendre.

La plupart des Français commence à comprendre que c'est l'entreprise qui crée de l'activité, donc des emplois et ils soutiennent le mouvement de contestation des chefs d'entreprise contre le gouvernement. Les Français commencent à ne plus vouloir se faire pigeonner par les politiciens, ils veulent également une baisse de cette trop lourde dépense publique qui asphyxie l'économie française. 

Ces Français qui veulent réduire l'incroyable fossé entre leur salaire complet et  ce qu'il leur reste une fois celui-ci amputé des charges de l'État.

Une économie libérale n'a jamais été tentée en France, les Français commencent à se dire que c'est peut-être le moment.

Nicolas Doze.


La réflexion du jour

Le Québec, poussé par les lobbys de la pensée magique, luttera quand même de tout son petit cœur, et avec son petit portefeuille, contre le réchauffement climatique.

Ça coûtera deux sous de plus le litre, à partir du 1er janvier 2015. Bonne Année grand nez! Ces temps-ci, ça coûte moins cher que d’habitude et l’écotaxe passera inaperçue. Sauf à Montréal où l’essence coûte toujours presque aussi cher que le lait...--- Michel Hébert

06 décembre, 2014

La réflexion du jour

Il semble impossible de réduire les dépenses des gouvernements sans automatiquement sabrer dans les services à la population.

Pourquoi?

Parce que les conventions collectives en place ne laissent aucune place à la recherche d’efficacité, d’innovation, ou d’ajustements stratégiques lorsque les conditions économiques changeantes l’exigent.--- Benoît Aubin

05 décembre, 2014

Premier rapport de la Commission permanente de révision des programmes, la pointe de l’iceberg

Je savais que les finances publiques étaient mal gérées, mais j’étais loin de m’imaginer ce qui en est en réalité. En quelques semaines seulement la Commission permanente de révision des programmes a trouvé 2,3 milliards de dollars gaspillés annuellement. Si cinq commissaires, secondés par une douzaine de consultants et d’assistants peuvent trouver 2,3 milliards de gaspillages en quelques semaines de travail, sans même regarder les mastodontes de la santé et de l’éducation, imaginé l’ampleur réelle du problème.

Il y a tellement de programmes que personne ne sait exactement combien il y en a, à quoi ils servent et encore moins quels sont les chevauchements et les dédoublements entre les ministères et les organismes gouvernementaux. Des milliers de fonctionnaires travaillent sans relâche à gérer tous ces programmes sans se préoccuper de savoir s’ils servent à quelque chose, mais tout en s’assurant de protéger la chasse gardée de leur ministère ou organisme. C’est la tour de Babel à la sauce québécoise.

Dans ce premier rapport, la Commission a concentré ses efforts sur trois domaines en particulier : les transferts aux municipalités, les coûts du régime de garderies subventionnées et les subventions au régime de l’assurance stabilisation des agriculteurs.

Depuis dix ans le taux de croissance annuelle des dépenses municipales atteint près de 6 %. Plus du double de la somme de la croissance de la population et de l’inflation. Les fonctionnaires municipaux gagnent, incluant les avantages sociaux, 38 % de plus que les fonctionnaires provinciaux. Bien entendu, la comparaison aux employés des entreprises privées serait encore plus odieuse.

Mais pourquoi en serait-il autrement? Depuis 40 ans les élus municipaux achètent la paix syndicale en leur accordant le beurre et l’argent du beurre. Ensuite, ils vont pleurer à Québec pour renflouer les coffres de la ville en menaçant les élus d’augmenter les impôts fonciers et de les en blâmer s’ils refusent.  Il est vrai que la manie de Québec d’infantiliser les élus municipaux leur fournit une belle excuse. Mais, quelles que soient les raisons de ce fiasco, il est urgent de renverser la vapeur.

Les services de garde subventionnés sont devenus un puits sans fond.  Entre 2003-2004 et 2014-2015, la subvention gouvernementale aux services de garde  est passée de 1,3 milliard de dollars à 2,4 milliards de dollars, une augmentation de près de 80 %. Le coût moyen pondéré d’une place de garde subventionnée est passé de 36 $ par jour à près de 47 $ par jour, une hausse de près de 30 %, bien au-delà de l’inflation.

Mais le pire c’est qu’en maintenant les tarifs bas, le Québec se prive de 150 millions de transferts du gouvernement fédéral. C’est  irresponsable. Pour récupérer cet argent, il faudrait augmenter les tarifs à 35 $ par jour. À première vue cette augmentation peut paraître drastique, mais la plupart des familles y gagneraient. Les réductions et les crédits d’impôt leur permettraient de récupérer plus que la différence entre le tarif actuel et le tarif proposé.  Malheureusement, le gouvernement Couillard a manqué de courage et a préféré moduler les tarifs et les limiter à un maximum de 20 $ par jour. Résultat : le Québec perd 130 millions de transferts fédéraux. Il fallait seulement se pencher un peu pour les ramasser. Mais que voulez-vous la politique a ses raisons que la raison ne peut pas comprendre.

Les commissaires concluent que l’aide gouvernementale aux agriculteurs est trop généreuse. En pourcentage des recettes monétaires, elle est de 38 % supérieure à celle de l’Union européenne, de 36 % supérieure à celle des pays de l’OCDE, trois fois plus élevée qu’aux États-Unis et deux fois plus élevée que dans les autres provinces canadiennes. La Commission recommande donc de réduire de 300 millions de dollars les subventions à la Financière agricole.

De plus, ce programme a des effets pervers dommageables pour l’industrie agricole. Les entreprises rentables reçoivent une compensation supérieure à leur déficit réel, alors que la compensation est insuffisante pour les entreprises qui en ont vraiment besoin. Pire, plusieurs agriculteurs ne gèrent plus en fonction de l’amélioration de leur productivité, mais en fonction des critères du Programme d’assurance stabilisation.

Enfin, selon la Commission, il serait possible de réduire de dix milliards de dollars les dépenses de l’État simplement en ramenant les dépenses du Québec au même niveau que celui de l’Ontario. Pourquoi avons-nous plus de programmes, plus de fonctionnaires, plus de politiciens, plus de maires que les Ontariens? Sommes-nous mieux servis? Jouissons-nous d’une qualité de vie supérieure? À bien des égards, c’est plutôt le contraire.


Dix milliards,  c’est certainement un minimum, car l’État ontarien n’est pas particulièrement efficace dans sa gestion des fonds publics.

La réflexion du jour

Où se cache la fameuse austérité si le nombre de fonctionnaires augmente, si les dépenses de l’État continuent de croître et que la dette publique enfle continuellement ?--- Pierre Duhamel

04 décembre, 2014

La réflexion du jour

L'État québécois est trop gros, trop interventionniste et trop gourmand. De nouvelles solutions doivent être envisagées, car le Québécois moyen étouffe, l'économie québécoise souffre et le Québec sombre. L'État providence agonise et une nouvelle génération d'acteurs politiques prêts à mettre fin à ses souffrances se fait cruellement attendre.--- Sébastien St-François

03 décembre, 2014

Le premier rapport de la Commission Robillard

Mario Dumont et Jean Lapierre discutent du 1er rapport de la Commission Robillard, de la réaction gouvernementale et de celle des lobbies.


La réflexion du jour

Cachée derrière la néanmoins nécessaire séparation entre le politique et l’administration, mais surtout protégée par des conventions collectives aussi blindées qu’hallucinantes, la bureaucratie agit en toute opacité et en quasi impunité. La pire sanction en bureaucratie, c’est la tablette. À moins de tuer un ministre avec un pic à glace devant des caméras de télévision, les risques de congédiement sont quasi inexistants.--- Lise Ravary

02 décembre, 2014

La réflexion du jour

Passant d’une boîte vocale à une adjointe, on finit par aboutir au mauvais intervenant dans le mauvais département. Les parents finissent avec l’impression que la commission scolaire, comme bien d’autres bureaucraties, est bâtie de façon à ce que personne ne soit trop clairement responsable de quoi que ce soit.--- Mario Dumont

01 décembre, 2014

Le GIEC, un organisme politique

Si on compte le nombre de faussetés véhiculées par le GIEC, il devient évident que cet organisme n’a rien de scientifique.

Pour la première fois, des chercheurs ont mesuré l'épaisseur de la glace en Antarctique et contrairement à ce que dit le GIEC, la glace ne fond pas, au contraire, elle est plus épaisse que toutes les estimations.


La réflexion du jour

Quoi qu’il en soit, les pertes de Loto-Québec et de la SAQ nous enseignent que les monopoles d’État doivent ou s’abstenir ou être très parcimonieux dans leurs investissements à l’étranger. Certes, ils ont un savoir-faire, mais ils ne sont pas rompus aux pratiques de la concurrence.--- Francis Vailles