Les gouvernements ont gaspillé plus de deux milliards pour créer un registre des armes à feu parfaitement inutile. Finalement, le gouvernement veut mettre fin à cette saga ridicule et onéreuse.
Pourtant, tous les biens pensants du Québec continuent de réclamer le maintien de la loi. C’est comme si nous possédions un gène que nous aurions hérité d’un de nos lointains ancêtres et qui nous pousse à exiger toujours plus de bureaucratie même quand cela est manifestement inutile.
Il est évident à tous ceux qui sont sains d’esprit, qu’un registre des armes à feu n’a aucun effet sur les bandits ni sur ceux qui perdent momentanément la raison.
Les bandits se foutent de la loi. Les dépressifs sont momentanément incapables de contrôler leurs pulsions meurtrières. Dans un cas comme dans l’autre, le registre des armes à feu n’a aucun effet sur leurs agissements.
Un jour quelqu’un va-t-il expliquer cet autre mystère de la spécificité québécoise?
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Québec doit prendre en charge le registre des armes à feu
La Presse Canadienne Martin Ouellet04/11/2009
Québec doit prendre en charge le contrôle des armes sur son territoire, pense l'opposition péquiste.
Le nouveau projet de loi d'une députée conservatrice qui vise à démanteler le registre national des armes à feu démontre à quel point Ottawa est incapable d'assumer cette responsabilité, a fait valoir en Chambre le porte-parole du Parti québécois en matière de sécurité publique, Bertrand St-Arnaud.
Alors que le contrôle des armes fait l'objet d'un consensus solide au Québec, le registre national subit année après année les attaques de députés fédéraux, a évoqué le député de Chambly.
Devant cette situation, le gouvernement Charest devrait «mettre le poing sur la table» et signifier à Ottawa qu'il exercera désormais les pleins pouvoirs sur le contrôle des armes sur son territoire, a-t-il déclaré.
De son côté, le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, a rappelé que le gouvernement du Québec s'oppose catégoriquement à l'abolition du registre national.
Le ministre a fait parvenir hier soir une lettre à son homologue fédéral Peter Van Loan pour exprimer la position du Québec. Il a aussi lancé un appel «à tous les élus de la Chambre des communes» pour qu'ils rejettent le projet de loi conservateur qui sera soumis au vote en deuxième lecture, aujourd'hui.
1 commentaire:
Premièrement, ces élus nous mentent en pleine face, il n'y a pas de concensus au Québec. Ce n'est encore qu'un trip de pouvoir de politiciens contrôlants.
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