Les politiciens sont programmés pour agir dans l’unique but de laisser croire à la population qu’ils font quelque chose. Le dernier né des programmes gouvernementaux est un excellent exemple de cette triste situation.
Le PLQ a claironné « ad nauseam » pendant la campagne électorale qu’il fallait agir pour stimuler l’économie. Quoi de mieux qu’un programme de rénovation domiciliaire pour donner l’impression que l’on fait quelque chose. La formule « quand le bâtiment va, tout va » est un peu vieillotte, mais elle sert bien la cause politique.
Ce programme concocté à la « va vite » est inqualifiable tant il est nul.
Le programme consiste en une contribution gouvernementale de 20 % (2 500 $ maximum) aux coûts de rénovation d’une résidence. Toutefois, la contribution gouvernementale s’applique seulement aux coûts des travaux excédant 7 500 $.
Donc, pour obtenir la subvention maximale, il faut investir 20 000 $. Donc, dans le meilleur des cas, la contribution gouvernementale représente une économie de 12,5 % du coût des travaux.
Malheureusement, ce n’est pas tout. La contribution du gouvernement prendra la forme d’un crédit d’impôt. C’est-à-dire qu’il faut dépenser 20 000 $ maintenant pour bénéficier d’une contribution de 2 500 $ en avril 2010.
À ces conditions, peu de propriétaires se prévaudront de ce programme. Il demeure plus avantageux d’économiser les taxes en payant l’entrepreneur en argent sonnant. Ainsi, on obtient une subvention instantanée de 12,88 %.
Il est évident que ce programme a été créé uniquement à des fins de propagande politique. Malheureusement, il ne servira à rien, mais occasionnera quand même des dépenses considérables pour payer les fonctionnaires qui en auront la responsabilité. C’est une autre façon de gaspiller l’argent des contribuables et dans ce domaine les politiciens sont d’une créativité incomparable.
Si les politiciens voulaient vraiment stimuler l’économie ils réduiraient les impôts. Ainsi, les contribuables n’auraient pas à attendre 2010 pour profiter de leur argent. Pour compenser le manque à gagner et éviter le retour des déficits, il suffirait d’annuler quelques programmes « bidons » comme celui décrit ci-haut.
Le moyen le plus efficace de stimuler l’économie demeure la réduction de la taille du gouvernement et du taux de fiscalité des entreprises et des particuliers.
Encore une fois, moins c’est mieux!
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