La folie dépensière du ministre Flaherty ne semble pas connaître de limite. En quelques semaines le déficit anticipé est passé de 5 milliards, à 20 milliards, à 40 milliards, .....et ce n’est pas fini.
Le 27 janvier prochain sera une date mémorable. Dans un seul budget, le ministre Flaherty effacera les efforts de remboursement de la dette fédérale des dix dernières années.
Qui paiera la note? Nos enfants et petits enfants. C’est « criminel ».
Tous ceux qui approuvent le retour aux déficits pour amoindrir les effets de la crise économique sont en parti responsable de l'irresponsabilité du ministre Flaherty.
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Canada : un déficit de 40 milliards ?
Anne Robert, Lesaffaires.com , 12 janvier 2009
Le budget fédéral que présentera Jim Flaherty le 27 janvier pourrait comprendre un déficit de 40 milliards de dollars, selon la chaîne de télévision CTV.
Flaherty évoque des mesures extraordinaires
Ce montant de 40 milliards de dollars, serait supérieur à la première estimation de 20 à 30 milliards que le premier ministre Stephen Harper aurait laissé entendre à la chaîne CTV à la fin de 2008.
Le ministre des finances fédéral, Jim Flaherty, n’a pas dévoilé de montant mais s’est contenté de dire que le déficit serait «significatif» et qu’il ne serait pas chronique. Il présentera en annexe de son budget un plan visant à rétablir l’équilibre des finances publiques dans le temps.
«Nous allons initier des actions larges et percutantes», a déclare Stephen Harper à CTV, «nous devrons étaler nos actions sur trois à cinq ans», a-t-il dit.
Les économistes voient moins grand
Ces estimations de CTV sont supérieures à celles des économistes canadiens. À la Banque TD, l’économiste James Marple estime que le déficit dépassera 20 milliards de dollars. De ce montant, 10 milliards sont attribuables à l’impact du recul de l’activité économique sur les recettes publiques alors que le solde relève du plan de relance.
À la RBC, on table sur un déficit dans une fourchette de 15 à 30 milliards de dollars, qui équivaudrait à 2% du PIB. «Ce plan donnera certes un nouvel élan à l’économie mais les conditions actuelles du crédit sont susceptibles d’en atténuer les effets et on pourrait ne voir le redémarrage qu’en 2010», prévient Dawn Desjardins, économiste en chef adjointe à la RBC.
L’effet sur le taux d’intérêt
Pour Michael Gregory, économiste à la BMO, la perspective d’un tel plan de relance de 20 à 30 milliards de dollars l’amène à anticiper une hausse du taux d’intérêt dans le futur.
«Ceci apportera un stimulus significatif qui fera croître la demande mais implique que le taux d’intérêt pourraient remonter plus que prévu», commente-t-il.
«Sachant que les taux ont déjà été rabaissés de 300 points de base, que la devise canadienne s’est dépréciée de 18%, l’émergence d’un troisième facteur de soutien à l’activité économique incitera la Banque du Canada à adopter une approche plus prudente, ne serait-ce que pour se réserver une marge de manœuvre au cas où le plan de relance fiscal ne donne pas les effets escomptés», pense Michael Gregory.
Toutefois, dans le court terme, cet économiste estime que la Banque du Canada devrait à nouveau baisser les taux d’intérêts de 50 points de base lors de la prochaine rencontre annonce de taux le 20 janvier prochain.
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