Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

15 octobre, 2008

Passons aux choses sérieuses

Enfin, les élections sont terminées. Après avoir dépensé 280 millions pour revenir à la case départ, il est temps de passer aux choses sérieuses.

Le Forum économique mondial (WEF) classe le Canada au dixième rang des économies les plus compétitives. La position du Canada est passée de la treizième à la dixième place depuis la publication du palmarès de l’an dernier. Toutefois, le Canada arrive derrière des pays comme la Suisse, le Danemark, la Suède et la Finlande.

Le WEF considère que les domaines qui nuisent à la compétitivité du Canada sont :

  • des taxes trop élevées;
  • une bureaucratie gouvernementale inefficace;
  • difficultés d’avoir accès à du financement;
  • des règles trop sévères dans le marché du travail;
  • pénurie de main-d’oeuvre qualifiée.

Dans tous ces domaines le Québec détient le championnat canadien. Il n’est donc pas surprenant que la compétitivité du Québec soit à la traîne par rapport à ses partenaires canadiens.

Un sondage effectué par Harris/Décima pour le compte de la Chambre de commerce du Canada, indique que la grande majorité des Canadiens croient que la compétitivité du Canada est importante :


  • 91 % des répondants croient que "c'est une bonne idée d'accroître la compétitivité de notre pays" et 32 % d’entre eux affirment que notre compétitivité est un enjeu crucial pour le Canada;

  • 66 % des répondants disent que l'éthique de travail est un problème grave. Ce problème découle en grande partie du fait que les lois du travail datent de l’ère industriel;

  • Les répondants proposent de favoriser le libre-échange avec les Etats-Unis, de réduire l'impôt sur le revenu, d'investir dans l'éducation et la formation, d’éliminer les obstacles interprovinciaux qui restreignent le commerce à l'intérieur du Canada et de réduire l'impôt des sociétés qui investissent des capitaux en vue de leur croissance.

La compétition internationale augmente de jour en jour, aucun enjeu n'est plus important que de fournir des conditions favorables à la compétitivité de nos entreprises.

Malheureusement, je demeure pessimiste. Il faut prévoir qu’avec des gouvernements minoritaires à Ottawa et à Québec, la compétitivité canadienne et à plus forte raison celle du Québec reculeront au cours des prochaines années.

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