Une étude de l’OCDE conclut que pour les enfants et les jeunes adultes, la probabilité de pauvreté est aujourd’hui supérieure de 25 % à celle de l’ensemble de la population. La probabilité de pauvreté pour les ménages monoparentaux est trois fois plus élevée que pour la moyenne de la population. Or, les pays de l’OCDE dépensent trois fois plus pour la politique familiale qu’il y a 20 ans.
Il est maintenant clair que plus les gouvernements combattent la pauvreté plus il y a de pauvreté.
Trop souvent, les programmes visant à réduire la pauvreté servent à mousser la popularité des politiciens, à engraisser la fonction publique et à faciliter la tâche des trop nombreux profiteurs. Trop peu d’argent se rend aux personnes vraiment dans le besoin.
La création de richesse est le seul moyen connu de combattre la pauvreté. La liberté économique est le seul moyen connu de favoriser la création de richesse.
P. S. Contrairement aux affirmations des interventionnistes, la crise financière actuelle ne découle pas d’une trop grande liberté économique, bien au contraire.
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OCDE – Paris, 21 octobre 2008
Les inégalités de revenus et la pauvreté s’accroissent dans la plupart des pays de l’OCDE
Le fossé entre les riches et les pauvres s’est creusé dans trois pays de l’OCDE sur quatre ces deux dernières décennies. C’est ce que constate un nouveau rapport de l’OCDE.
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C’est le nombre de personnes peu qualifiées et faiblement instruites sans emploi qui est l’une des principales causes des inégalités de revenus. Un autre facteur est la multiplication des personnes qui vivent seules et des familles monoparentales.
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Pour les enfants et les jeunes adultes, la probabilité de pauvreté est aujourd’hui supérieure de 25 % à celle de l’ensemble de la population. La probabilité de pauvreté pour les ménages monoparentaux est trois fois plus élevée que pour la moyenne de la population. Or, les pays de l’OCDE dépensent trois fois plus pour la politique familiale qu’il y a 20 ans.
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Comme l’a fait valoir M. Gurría, il faut s’attaquer autrement à ce problème. « Bien que la fiscalité et les transferts restent importants dans un grand nombre de pays de l’OCDE pour redistribuer les revenus et réduire la pauvreté, nos données confirment leur perte d’efficacité ces dix dernières années. Vouloir combler les lacunes de la distribution des revenus uniquement par une augmentation des dépenses sociales revient à traiter les symptômes et pas la maladie. »
« Si les inégalités se sont aggravées, c’est en majeure partie à cause des changements qui se sont produits sur le marché du travail. C’est là que les gouvernements doivent agir. Les travailleurs peu qualifiés rencontrent de plus en plus de difficultés à trouver un emploi. Accroître l’emploi est le meilleur moyen de réduire la pauvreté », a déclaré M. Gurría.
Améliorer le niveau d’instruction est aussi un excellent moyen d’obtenir une croissance qui, sur le long terme, bénéficie à tous, et pas seulement aux élites ; tel est l’un des constats du rapport. À court terme, les pays doivent prendre des mesures plus efficaces pour que leur population trouve un emploi et que les familles qui travaillent perçoivent des prestations qui augmentent leurs revenus salariaux, au lieu de dépendre de prestations de chômage, d’invalidité et de préretraite.
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