Une coalition d’associations de consommateurs demande aux partis fédéraux de s’engager à nommer un ministre responsable de la protection des consommateurs.
Ils prétendent que la voix des consommateurs n’est pas entendue dans l’appareil de l’État et dans les corridors du pouvoir. Ils veulent que le gouvernement fédéral offre une tribune pour défendre leurs préoccupations : salubrité alimentaire, services bancaires, protection de la vie privée, etc. Ils proposent d’offrir aux consommateurs plus d’occasions de se faire entendre à des tables où actuellement seulement le gouvernement et l’industrie siègent.
C’est à n’y rien comprendre! Il existe déjà une panoplie de lois, des dizaines de milliers de pages de règlementation et des milliers de fonctionnaires dont l’unique mission est de protéger les consommateurs. En fait, les trop nombreux organismes, départements, conseils, associations, etc. dédient beaucoup plus de temps et de ressources à protéger leurs chasses gardées qu’à protéger les consommateurs. Ils se pilent sur les pieds, se contredisent et généralement refuse d’aider le consommateur sous prétexte que son problème ne rencontre pas tous les critères de leur livre de recette.
Alors, que fera un ministre responsable de la protection des consommateurs? Il embauchera plus de fonctionnaire qui créeront de nouveaux programmes pour distribuer de nouvelles subventions. C’est certainement là que réside l’intérêt des associations de consommateurs.
Les associations de consommateur financées par des subventions gouvernementales ont pour priorité de satisfaire les demandes des politiciens et des bureaucrates au détriment des consommateurs. Pour être efficace elles doivent être totalement indépendantes du gouvernement. Donc, elles doivent être financées par les cotisations de leurs membres. Ainsi, les gestionnaires de ces associations seront à l’écoute des besoins de leurs membres et leurs fourniront des services de qualité.
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