Dans un texte publié dans Voir Québec, David Desjardins accuse la classe moyenne d’être les artisans de leur propre malheur. Il leur reproche d’acquérir trop de produits de consommation et de s’objecter à toutes hausses d’impôts et de tarification des services gouvernementaux. Il prétend que ce n’est pas la faute des gouvernements si les Québécois sont de mauvais gestionnaires de leurs actifs.
Il faut être complètement déconnecté de la réalité pour affirmer des conneries semblables. La très grande majorité des Québécois de la classe moyenne consomme parcimonieusement. De toute façon, ils n’ont pas tellement le choix puisque les gouvernements leur enlèvent de force plus de la moitié de leur revenu. Après avoir payé l’épicerie et le logement il ne reste plus d’argent pour le luxe.
Pour la plupart des parents, la réussite de leurs enfants est la priorité numéro un. Ils ne peuvent pas se résigner à les envoyer dans les zoos communément appelés écoles publiques ou à les faire attendre deux ans pour obtenir des services spécialisés. Ils doivent donc se serrer la ceinture ou pire, emprunter, pour leurs offrir les services d’éducation et de santé que les monopoles gouvernementaux sont incapables de leurs fournir. Après cela s’ils se paient une télévision « grand écran » c’est parce que ça coûte moins cher qu’un petit « week end » d’amoureux qu’ils méritaient amplement.
Il y a bien sûr un certain nombre d’individus qui consomment au-delà de leur moyen. La faute en revient au gouvernement. Pourquoi n’enseigne-t-on pas les rudiments de l’économie et de la finance dès le primaire? Au contraire, les gourous du ministère de l’éducation ont cancellé les quelques cours qui existaient déjà, alors qu’il aurait fallu les actualiser et les multiplier.
La gogauche bien-pensante québécoise a le don particulier de culpabiliser la population au profit des politiciens interventionnistes. C’est un excellent moyen de maintenir le Québec dans l’immobilisme et la pauvreté relative.
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