Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

19 août, 2008

Coup de gueule

Les membres du MQRP prétendent qu’il est possible d’améliorer le système public de santé sans la participation du privé. Alors, pourquoi le système ne s’est-il pas amélioré depuis 10 ans? Parce qu’il est impossible d’améliorer un monopole gouvernemental géré par des bureaucrates et de surcroît sous l’emprise d’un monopole syndical.

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi des êtres normalement intelligents n’arrivent pas à assimiler les leçons du passé.

C’est la compétition entre les institutions qui va obliger celles-ci à s’améliorer. Sans institutions privées il n’y aura jamais de compétition.
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Le Lundi 18 Août 2008, 14h41
Le privé en santé: l’enfer?
André Pratte

Dimanche, une coalition de médecins dénonçait la place accrue que prend le secteur privé dans le domaine des soins de santé. Ces médecins, membres de Médecins québécois pour le régime public , estiment que le «glissement» actuel vers le privé risque de créer une médecine à deux vitesses, plus coûteuse et encore moins efficace.

Les membres du MQRP reconnaissent qu’il y a actuellement des problèmes d’accessibilité aux soins, mais sont convaincus qu’«il existe des solutions publiques efficaces, novatrices et viables.»

On apprenait lundi que l’ex-ministre de la Santé, Philippe Couillard, travaillera à compter de l’automne pour un fonds d’investissement spécialisé dans les initiatives privées en santé. Certains y verront une sorte de trahison. M. Couillard, lui, continue de dire ce qu’il a toujours dit: le privé a un rôle complémentaire, mais un rôle complémentaire essentiel, au secteur public.
Personnellement, il me semble que les positions tranchées n’ont pas leur place dans ce débat. On a beau dire, comme certains médecins du groupe, que le privé risque de négliger la santé des patients pour accroître ses profits, on oublie que la grande majorité des médecins sont eux-mêmes des entrepeneurs privés. Négligent-ils pour autant la santé de leurs patients?

À l’inverse, le privé n’est certainement pas une solution magique, on le voit aux États-Unis. Il me semble que l’approche adoptée par le gouvernement Charest, sous M. Couillard justement, soit une ouverture étroitement balisée au privé, permettra de faire des expériences, de voir ce qui marche et ce qui ne marche pas. Le système actuel souffrant de quelques lacunes importantes, ce serait de l’aveuglement que de dire non à toutes formes de changement. Non?

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