Un rapport du consortium ADEC-Géocom nous apprend que le programme d’aide financière d’Hydro-Québec pour optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments est un gaspillage d’argent public. En 2004-2005, 61,5 % des subventions ont servi à financer des projets que les propriétaires auraient faits de toute façon. De plus, seulement 47,7 % des économies d’énergie financées par le programme ont en fait été réalisées.
Les programmes d’aide financière aux entreprises et aux particuliers coûtent des milliards annuellement aux contribuables québécois. La plupart d’entre eux sont inutiles et parfois nuisibles. C’est le cas, par exemple, du programme d’aide à la production de l’éthanol-maïs.
Malgré tout, le gouvernement annonce régulièrement de nouveaux programmes : Programme d’aide à l’intégration modale (5 août 2008); Programme d'aide visant la réduction ou l'évitement des émissions de gaz à effet de serre dans le transport des marchandises (30 juillet 2008); etc.
Ces programmes servent surtout à mousser la popularité du parti au pouvoir. Chaque programme génère de multiples conférences de presse auxquelles assistent les ministres et députés du gouvernement.
En plus des milliards gaspillés pour financer ces programmes, leur abandon permettrait de réduire considérablement la taille de l’État. Les économies obtenues permettraient de réduire les impôts et de financer les infrastructures en décrépitude. Cela aurait un impact plus positif sur la compétitivité de l’économie du Québec que les programmes bidons si chers à nos politiciens.
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