Je sais que d'ici quelques semaines, je recevrai une lettre laconique en jargon bureaucratique, arborant une belle signature photocopiée d'une personne que je ne pourrai pas joindre pour lui demander des clarifications. Elle me dira si je peux espérer vivre encore ou si - dommage pour moi - je dois me préparer à mourir.
J'aimerais bien que la personne qui envoie ces lettres de refus me rencontre, moi, ma blonde, mes enfants. J'aimerais qu'elle me regarde dans les yeux et me dise pourquoi ça coûte trop cher de me laisser vivre...---Benoit Bisson, patient atteint d'un cancer du rein depuis 2006.
(NDLR : sous prétexte de contrôler les coûts, trop de patients ne reçoivent pas les meilleurs soins. Un des nombreux effets pervers d'un monopole étatique.)
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