Mardi, le sommet de l’éducation s’est terminé en queue de
poisson. C’est l’exemple parfait de l’attitude des politiciens envers la
population : bruit médiatique, écrans de fumée, discours pompeux pour ne
pas dire mensongers et les gens vont croire qu’ils en ont pour leur argent.
Il n’en est pourtant rien. Quels sont les résultats
tangibles de ce sommet?
Droits de scolarité : une augmentation annuelle de 3 %,
70 $ par année. C’est l’équivalent d’un gel perpétuel. Aucun politicien ne voudra
rouvrir cette boîte de pandore avant longtemps. Il n’était pas nécessaire de
faire autant de bruit pour accoucher de si peu. Ce sommet n’aura été qu’un gros
ballon que l’on a soufflé pendant six mois et qui s’est dégonflé en un jour et
demi. Il ne reste qu’un bout de caoutchouc informe.
Pour le reste on a fièrement annoncé un groupe de travail
sur la loi-cadre sur les universités, un groupe de travail sur la composition
et le rôle d’un Conseil des universités, un chantier sur la révision de la
formule de financement, un chantier sur la révision de la reddition de compte,
un chantier sur l’accessibilité et les frais afférents. Bla! Bla! Bla!
Bla!........
C’est à croire que dans le Québec d’aujourd’hui on ne peut
faire que deux choses : créer de nouvelles structures et palabrer afin de
repousser le plus loin possible les décisions que l’on devait prendre hier. Le
manque de leadership politique face à des groupes d’intérêt de plus en plus
vorace maintient le Québec dans un immobilisme ruineux tant du point de vue
social qu’économique.
Richard Martineau en discute avec Joanne marcotte
Aucun commentaire:
Publier un commentaire