Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

27 février, 2013

Le sommet de l’éducation : un gros ballon


Mardi, le sommet de l’éducation s’est terminé en queue de poisson. C’est l’exemple parfait de l’attitude des politiciens envers la population : bruit médiatique, écrans de fumée, discours pompeux pour ne pas dire mensongers et les gens vont croire qu’ils en ont pour leur argent.

Il n’en est pourtant rien. Quels sont les résultats tangibles de ce sommet?

Droits de scolarité : une augmentation annuelle de 3 %, 70 $ par année. C’est l’équivalent d’un gel perpétuel. Aucun politicien ne voudra rouvrir cette boîte de pandore avant longtemps. Il n’était pas nécessaire de faire autant de bruit pour accoucher de si peu. Ce sommet n’aura été qu’un gros ballon que l’on a soufflé pendant six mois et qui s’est dégonflé en un jour et demi. Il ne reste qu’un bout de caoutchouc informe.

Pour le reste on a fièrement annoncé un groupe de travail sur la loi-cadre sur les universités, un groupe de travail sur la composition et le rôle d’un Conseil des universités, un chantier sur la révision de la formule de financement, un chantier sur la révision de la reddition de compte, un chantier sur l’accessibilité et les frais afférents. Bla! Bla! Bla! Bla!........

C’est à croire que dans le Québec d’aujourd’hui on ne peut faire que deux choses : créer de nouvelles structures et palabrer afin de repousser le plus loin possible les décisions que l’on devait prendre hier. Le manque de leadership politique face à des groupes d’intérêt de plus en plus vorace maintient le Québec dans un immobilisme ruineux tant du point de vue social qu’économique.

Richard Martineau en discute avec Joanne marcotte

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