Revue de livre via L’école libre
Présentation de l'éditeur
Dans ce livre iconoclaste et richement documenté qui bouleverse plus- ieurs lieux communs et idées reçues qui se sont imposés dans la perception de la plupart des Québécois quant à leur histoire au cours du XXe siècle, l’historien économique Vincent Geloso procède à une solide démonstration prouvant que ce qui a été largement présenté comme une « Révolution Tranquille » (1960-1976) n’était pas une véritable révolution, ni ne fut réellement synonyme de progrès général pour les Québécois.
Vincent Geloso propose la thèse, inédite et audacieuse, que c’est la période allant de 1945 à 1960, à laquelle on a accolé l’étiquette infamante de « Grande Noirceur », qui devrait plutôt être vue comme le début de ce qui aura été pour la société québécoise un authentique « Grand Rattrapage ». Comme le montre l’auteur avec une indéniable rigueur intellectuelle, de fortes tendances modernisatrices étaient observables au Québec bien avant 1960, et non seulement la soi-disant Révolution Tranquille n’aurait pas innové autant que le prétend la version historique officielle, mais elle aurait même contribué à ralentir certains progrès pourtant bien nécessaires.
Voici en somme un ouvrage qui fait exploser certains mythes jusqu’à présent bien ancrés, tout en permettant d’aborder l’histoire du XXe iècle québécois à partir des faits tels qu’ils étaient. Ce faisant, l’auteur rend aux Québécois le visage de la société ouverte et audacieuse qu’ils ont bâtie durant une époque injustement dénigrée et dont en réalité ils auraient toutes les raisons d’être fiers.
Dans ce livre iconoclaste et richement documenté qui bouleverse plus- ieurs lieux communs et idées reçues qui se sont imposés dans la perception de la plupart des Québécois quant à leur histoire au cours du XXe siècle, l’historien économique Vincent Geloso procède à une solide démonstration prouvant que ce qui a été largement présenté comme une « Révolution Tranquille » (1960-1976) n’était pas une véritable révolution, ni ne fut réellement synonyme de progrès général pour les Québécois.
Vincent Geloso propose la thèse, inédite et audacieuse, que c’est la période allant de 1945 à 1960, à laquelle on a accolé l’étiquette infamante de « Grande Noirceur », qui devrait plutôt être vue comme le début de ce qui aura été pour la société québécoise un authentique « Grand Rattrapage ». Comme le montre l’auteur avec une indéniable rigueur intellectuelle, de fortes tendances modernisatrices étaient observables au Québec bien avant 1960, et non seulement la soi-disant Révolution Tranquille n’aurait pas innové autant que le prétend la version historique officielle, mais elle aurait même contribué à ralentir certains progrès pourtant bien nécessaires.
Voici en somme un ouvrage qui fait exploser certains mythes jusqu’à présent bien ancrés, tout en permettant d’aborder l’histoire du XXe iècle québécois à partir des faits tels qu’ils étaient. Ce faisant, l’auteur rend aux Québécois le visage de la société ouverte et audacieuse qu’ils ont bâtie durant une époque injustement dénigrée et dont en réalité ils auraient toutes les raisons d’être fiers.
Du Grand Rattrapage au Déclin tranquille
par Vincent Geloso
chez Accent grave
à Montréal
250 pages
Date de parution fin février 2013
ISBN: 978-2-924151-12-9
24,95 $
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