Le gel des droits de scolarité est le résultat d’une promesse électorale irresponsable faite par le PQ en 1994. Les conséquences de cette promesse sont dramatiques : la détérioration de la qualité des universités québécoises. Aucun politicien n’ose corriger le tir de peur de perdre quelques votes. Le PLQ a fait semblant d’agir en imposant des augmentations annuelles de 50 $, une vraie farce. De plus il s’est empressé de geler les frais afférents. Somme toute, en ne faisant rien, le PLQ espère satisfaire les uns et les autres.
Le PLQ, en promettant de geler les tarifs de garderie pour la durée d’un prochain mandat, est aussi irresponsable que le PQ en 1994. Si le PLQ est élu, il deviendra dorénavant impossible de dégeler les frais de garderie de peur de perdre quelques votes.
Le gouvernement n’a déjà plus les moyens de financer ce programme. La croissance des coûts est exponentielle.
Alors, que se passera-t-il?
Le gouvernement n’aura d’autres choix que d’imposer des restrictions pour contrôler les coûts : gel des salaires et augmentation de la charge de travail des éducatrices, gel du nombre de place, réduction des services offerts, etc. Les conséquences sont prévisibles : grèves, démission des éducatrices et des gestionnaires, dégradation des services, etc.
Tout ça dans l’espoir d’obtenir quelques votes de plus. C’est pathétique!!
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Publié le 07 novembre 2008 à 16h40 Mis à jour le 08 novembre 2008 à 10h25
Pas de hausse de tarifs en CPE, promet Charest
Malorie Beauchemin
La Presse
(Saint-Georges-de-Champlain) En plein ralentissement économique, alors que les revenus du gouvernement risquent de se contracter, le chef libéral rejette la possibilité de hausser les tarifs de garderie et s'engage à les geler à 7$ pour toute la durée d'un prochain mandat. Jean Charest va même plus loin et promettant 15 000 nouvelles places à contribution réduite, une mesure qui coûterait 195 millions.
«On va maintenir les frais de garderie à 7$ pour le mandat. On ne changera pas ça», a dit le chef libéral, de passage en Mauricie pour présenter ses engagements en matière de famille.En 2003, pendant la campagne électorale, Jean Charest avait fait la promesse de ne pas toucher aux tarifs des centres de la petite enfance, instaurés par le Parti québécois, qui étaient alors de 5$ par jour. Cela n'avait pas empêché son gouvernement, fraîchement élu, à peine quelques mois plus tard, de renier sa parole et d'augmenter les frais à 7$.
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