Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

10 janvier, 2011

Québec, le paradis des prix minimums

Le modèle québécois impose aux consommateurs un prix minimum pour plusieurs biens de consommation. Selon la logique de ce système, il serait désastreux pour l’économie si la concurrence devait faire baisser les prix de certains biens. Ainsi, la loi impose un prix minimum pour :

La bière. Oui, oui, la bière! Ça ne s’invente pas!
L’essence.
Le lait.
Le beurre
Les œufs
• Etc.

Plus généralement, la gestion de l’offre est une façon de maintenir les prix de la plupart des produits agricoles artificiellement élevés.

Les politiques de prix minimums et de gestion de l’offre nuisent aux consommateurs et ont des effets pervers nuisibles sur l’ensemble de l’économie :

• Les consommateurs payent plus chers qu’ils ne le devraient. L’argent ainsi dépensé n’est plus disponible pour acheter d’autres biens ou services;

• Ce système pénalise davantage les pauvres. Voilà un bel exemple de solidarité sociale inversée;

• L’impact de ces politiques sur les prix envoie les mauvais signaux aux intervenants de la chaîne de production. Le résultat : une mauvaise allocation des ressources;

• Les producteurs et distributeurs inefficaces réussissent à survivre et les autres engrangent de meilleurs profits;

• Etc.

Mais alors, pourquoi adoptons-nous de telles politiques?

Simplement parce que dans une société où l’interventionnisme étatique est la norme, ce sont les groupes d’intérêt qui dictent l’agenda législatif du gouvernement :

• Le prix de la bière protège les dépanneurs;

• Celui de l’essence protège les distributeurs indépendants;

• Celui du lait profite aux fermes laitières;

• Etc.

Finalement, si le gouvernement avait pour priorité de créer un environnement propice à la concurrence au lieu de se laisser courtiser par les groupes d’intérêt, les pauvres seraient plus riches et les riches seraient moins riches, mais plus nombreux. Toutefois, cela ne risque pas de se produire tant que les groupes d’intérêt, secondés dans leur tâche par la gauche bien-pensante, manipulent à volonté l’opinion publique.

Heureusement, certaines voix plus rationnelles et mieux informées commencent à se faire entendre. Il faut encourager ce mouvement embryonnaire, personnifié par le RLQ, pour qu’il grandisse et devienne une vraie force de changement social, n’en déplaise aux Mmes Carbonneau de ce monde.

La tâche est titanesque, car expliquer à ceux qui profitent du système la valeur de la concurrence, c’est comme expliquer à un mur la valeur de la liberté.

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