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Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

24 janvier, 2011

Gaz de shale : les droits miniers violent le droit à la propriété privée

Il semble que le gouvernement va une fois de plus s’immobiliser devant le discours démagogique des écolos et autres hystériques. Toutefois, ce revirement n’a rien à voir avec l’environnement, la santé, la sécurité ou les redevances. Ce n’est que le premier jalon d’une longue marche pour refaire l’image du parti libéral auprès des groupes d’intérêt et des « faiseurs » d’opinions.

Ce n’est ni la première ni la dernière fois que les intérêts des Québécois sont sacrifiés aux intérêts d’un parti politique.

Le seul vrai problème dans le dossier des gaz de shale est celui de la violation des droits de propriété privée. Ce problème majeur est la conséquence d’une loi anachronique sur les mines qui permet aux exploitants d’envahir des propriétés privées sans le consentement des propriétaires. Cette loi viole le droit à la propriété privée et est une invitation aux abus de toutes sortes. Elle aurait dû être modifiée depuis belle lurette.

Il y a aussi la question des redevances, mais c’est une question secondaire pouvant être réglée simplement en faisant jouer les règles de la concurrence.

Pour le reste, j’accorde au moins autant de crédibilité à l’industrie qu’à la santé publique et aux groupes écolos. Les entreprises prennent des risques énormes en investissant des centaines de millions pour trouver et éventuellement exploiter cette ressource. Elles ont donc tout intérêt à respecter les lois environnementales et à éliminer, dans les limites du possible, les risques pour la santé et la sécurité du public. Dans le cas contraire, ils se tireraient dans les pieds.

C’est dans la nature même des fonctionnaires de la santé publique de s’opposer à tout. Ainsi, ils ne pourront être blâmés si quelque chose devait tourner mal. Ils sont incapables de gérer le système de santé et ils se posent en expert des gaz de shale, cherchez l’erreur! Si la santé publique avait vraiment à cœur le bien-être de la population, elle concentrerait ses efforts à régler la congestion dans les urgences, à éliminer les listes d’attente et à surveiller la qualité des CHSLD.

En ce qui concerne les écolos, ils ne seront satisfaits que lorsque l’humanité se sera retranchée dans des cavernes. Ils visent surtout à désinformer la population. L’excellent texte de Gaëtan Soucy, résidant de Saint-Édouard-de-Lotbinière, exprime clairement l’opinion de la majorité silencieuse dans ce dossier.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Vivement un réajustement dans le dossier des gaz de shale. Pas une industrie parfaite (quoi que ce n'est certainent pas une catastrophe écologique au Texas, Louisianne, Arkansas, Oklahoma et etc.) mais assurément une industrie qui peut, veut et se doit d'être encadrer.
Il n'y a pas et il n'y aura pas de catastrophe écologique, humanitaire et nationale que notre média écolo socialiste prétend et diffuse à toute sauce.

Comparer le taux des redevances du Québec et ceux de la Colombie-Britannique (BC) c'est comme comparer le prix des maisons entre Westmount et Chandler. Le Montney et autres shales ou grès en CB ont pu démontrer une rentabilité technique et économique - ce qui n'a pas encore été fait dans l'Utica du Québec.


On réclame plus d'informations techniques sur le sous-sol des Basses-Terres, "Whoa"! cela prends des forages pour investiguer et documenter. Il y a eu moins de 100 forages dans les Basses-Terres du Saint-Laurent.

Intragaz emmagasine du gaz naturel à Sainte-Flavie depuis plus de 20 ans.

Du gaz biogenique sort naturellement des berges de la Rivière Saint-Maurice (voir http://www.geocaching.com/seek/cache_details.aspx?guid=22500e62-e91c-488f-abba-1746f6ef358c) - Bahhh!
les cons diront:

"C’est cool, avec l’exploitation et l’exploration des gaz de schiste qui s’en viennent à grande pompe au Québec on devrait bientôt pouvoir faire la même chose avec l’eau qui sort de notre robinet. Hell yeah baby!"