Le scientifique Steve Koonin appelle les gouvernements et
les organismes scientifiques à dire clairement qu’il n’y a pas de crise
climatique
Ce ne sont pas des « négationnistes » du
réchauffement climatique ou des « climato-sceptiques » dogmatiques
qui le disent. C’est Steve Koonin, le scientifique et l’ancien conseiller
climat d’Obama. Nous vous avons fait découvrir son livre et
nous continuerons à écrire sur ses travaux alors que les médias n’en parlent
jamais. Et pour cause. Dans son dernier article,
il affirme haut et fort qu’il faudrait stopper l’hystérie autour de la
« crise climatique » et de tout ce qui va avec : nouvelles
taxes, nouveaux impôts, nouvelles réglementations. Il n’y a aucune
« urgence climatique ».
La meilleure estimation de l’ONU est que nous assisterons à
un réchauffement supplémentaire de 1,6 °C d’ici 2100
Contrairement à ce qui est dit (surtout dans les médias),
nous ne sommes pas face à une inévitable catastrophe climatique sur terre.
D’ailleurs, des expressions telles que « menace existentielle » ou
« catastrophe climatique » ne figurent nulle part dans la plus
récente étude scientifique
de l’ONU. L’expression « crise climatique » apparaît une fois, non
pas comme une découverte scientifique, mais comme une façon de mettre
éventuellement en garde les décideurs politiques. Ce sont surtout les médias
qui l’ont utilisée.
« Ce que le rapport de l’ONU et la littérature
scientifique nous disent,
écrit Koonin, c’est que, même si les activités humaines naturelles et
croissantes ont réchauffé le globe de 1,1 °C depuis 1900, la plupart des
événements météorologiques extrêmes n’ont pas augmenté. La meilleure estimation
de l’ONU est que nous assisterons à un réchauffement supplémentaire de 1,6 °C
d’ici 2100, une augmentation qui devrait avoir un impact économique
minimal. »
La science confirme également que nous avons le temps. Bien qu’il existe de
nombreuses incertitudes dans l’estimation du climat à venir, les impacts futurs
semblent être faibles, ce qui suggère que les plans « urgents »
proposés par les politiques sont trop hâtifs. « Pour permettre une
transition énergétique gracieuse et économiquement viable dans les prochaines
décennies, nous devons mieux observer et comprendre le changement climatique et
développer de meilleures technologies ».
Les émissions de CO2 sont réduites progressivement.
« Le discours dominant selon lequel nous devons immédiatement entreprendre
des actions importantes pour stopper les émissions mondiales d’ici le milieu du
siècle n’est pas confirmé par la science. Une élimination brutale des émissions
de nos systèmes énergétiques serait extraordinairement perturbatrice,
augmenterait les coûts énergétiques et aurait un impact dangereux sur les
économies ».
L’énergie verte est instable, peu sûre, et (très) coûteuse.
Alors qu’un réseau électrique à zéro émission est au cœur des stratégies de
décarbonation, nous n’avons pas encore la technologie pour créer un réseau qui
soit également fiable et abordable. La récente crise de l’électricité dans
l’UE, causée en grande partie par le recours à l’énergie éolienne intermittente
sans assistance adéquate, en constitue une preuve éclatante.
Exagérer la « menace climatique » pour stimuler
des réductions rapides des émissions a été pernicieux.
Pour Koonin, « le faux récit selon lequel nous devons
agir de toute urgence s’est imposé parce que la plupart des gens reçoivent des
informations qui ont été déformées quelque part le long d’un parcours tortueux
qui commence par la littérature originale, passe par les rapports d’évaluation,
jusqu’aux résumés pour les non-experts, puis aux médias. Ce processus offre de
nombreuses opportunités et incitations en cours de route pour déformer l’histoire. »
Exagérer la « menace climatique » pour stimuler
des réductions rapides des émissions a été pernicieux. On a empêché les
individus de faire des choix et détourné l’attention des problèmes plus
immédiats et plus graves. Cela a également diminué « la crédibilité de la
contribution scientifique à d’autres problèmes de société tels que les
pandémies et a terrifié les jeunes ».
Steve Koonin est clair et concret : « Nous devons
mettre de côté les fantasmes des universitaires et des militants et inciter les
entreprises et les individus à s’engager sur une voie qui respecte les réalités
techniques, économiques, réglementaires et comportementales. Ne pas le faire
entraînera un contrecoup, comme dans les manifestations des gilets jaunes en
France, la crise
énergétique en Europe et la tentative infructueuse du
Royaume-Uni d’imposer des
pompes à chaleur coûteuses dans les maisons. »
Enfin, « les gouvernements et les organismes faisant
autorité tels que les académies nationales des États-Unis, la Royal Society du
Royaume-Uni et les sociétés scientifiques ont la responsabilité de déclarer
clairement qu’il n’y a pas de crise climatique et que nous devons agir de
manière réfléchie. » En l’absence de telles prises de positions, une
« action climatique » précipitée est susceptible de nuire à la
société plus que tout impact réel d’un changement climatique.
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