Par André Dorais
Dans le texte qui suit j'essaie de reproduire fidèlement et
simplement la pensée de Geert
Vanden Bossche relativement aux effets de la vaccination contre la
Covid19. Diplômé en médecine vétérinaire
et en virologie (PhD), Vanden Bossche ne se préoccupe pas tant de
l'inefficacité des vaccins que de la stratégie employée par de trop nombreux
gouvernements pour les déployer. Il
évoque deux erreurs stratégiques qui sont liées l'une à l'autre: une
vaccination de masse et une vaccination contre un virus alors que celui-ci est
en circulation.
Vacciner la majorité
d'une population constitue une erreur stratégique
Vacciner tout le monde dans le but de bloquer le virus
constitue une erreur monumentale, car il mourra uniquement dans les corps des
individus dont le système immunitaire permet de l'absorber sans tomber malade. Pour cette raison, Vanden Bossche s'insurge
non pas contre la vaccination en général des enfants, mais contre la
vaccination ayant pour objectif de les protéger de la Covid. Il s'agit d'une grave erreur, d'abord parce
que leur système immunitaire leur permet d'absorber le virus sans tomber
gravement malades, ensuite et surtout parce que ce faisant ils risquent de
développer d'autres maladies généralement non associées à leur âge.
La protection offerte par les vaccins entre en compétition
avec l'immunité innée et acquise des individus.
Étant donné que cette immunité naturelle n'est pas aussi développée chez
les enfants que chez les adultes, l'immunité artificielle produite par les
vaccins tend à la déjouer et à la remplacer.
Le problème est que cet échange n'est pas égal. On remplace leur immunité naturelle qui,
malgré qu'elle soit en développement, les protège contre un éventail de
maladies beaucoup plus large que celui conféré par la vaccination. Autrement dit, les risques de la vaccination
chez les enfants pour contrer ce virus sont beaucoup plus élevés que les
bénéfices qu'ils peuvent en tirer.
Vacciner les gens
alors que le virus est présent constitue une autre erreur stratégique
En temps normal, on se fait vacciner à un jeune âge contre
des maladies qu'on retrouve un peu partout dans le monde, ou encore à un âge
adulte avant de voyager dans certains pays.
Il n'y a aucun problème avec ces façons de faire, car ces vaccinations
sont établies dans un milieu qui est exempt de ces maladies. Or, ce n'est pas le cas présentement avec la
vaccination contre la Covid.
Règle générale, si on attrape un virus, on risque fort de le
transmettre à d'autres individus, mais en même temps on développe une protection
immunitaire et ainsi le virus s'éteint.
Au contraire, lorsqu'on vaccine des gens alors que le virus court,
celui-ci tend à se transformer pour s'introduire dans nos corps. Selon le variant (forme) prédominant un
individu vacciné peut être protégé, mais le virus ne meurt pas pour
autant. Il meurt uniquement une fois
qu'il trouve ou bien des individus non vaccinés dont le système immunitaire
permet de l'absorber sans grave conséquence, ou bien des individus vaccinés mais
dont la protection vaccinale est épuisée, ce qui permet de nouveau à l'immunité
naturelle de rejouer son rôle de première défense contre les infections.
Que doit-on faire
maintenant pour enrayer le virus?
Il n'y a pas lieu de vacciner tout le monde, car la population
à protéger contre ce virus est essentiellement âgée et vulnérable. Vacciner l'ensemble de la population risque
de produire l'effet inverse à celui désiré, soit de rendre tout le monde
vulnérable à la maladie. En effet, une
immunité collective n'est possible que si elle est produite naturellement. Essayer de l'obtenir par l'entremise d'une
vaccination de masse constitue une erreur qui peut s'avérer d'autant plus grave
dans la mesure où les gens sont vaccinés à répétition, car dans ces
circonstances la protection contre le virus s'établit au détriment du système
immunitaire, donc elle ouvre la porte à d'autres maladies.
Considérant que l'immunité naturelle et collective constitue
la porte de sortie de la pandémie, que la vaste majorité des gens n'est pas à
risque d'attraper une forme grave de la maladie et que cette immunité se
développe chez les individus non vaccinés d'une part et d'autre part, chez les
individus vaccinés mais dont la protection vaccinale est échue, il est temps de
cesser de paniquer, de laisser la nature faire son œuvre et de se concentrer
sur les individus plus à risque de complications.
Si, au contraire, on poursuit dans le même voie et que l'on
vaccine des gens qui sont peu, voire aucunement affectés par le virus, alors on
permet à celui-ci de se propager sous une forme ou une autre. Une porte fermée par un vaccin en temps de
pandémie constitue une porte mal barrée et conséquemment le virus risque de
prendre une autre forme pour entrer, car c'est sa nature. Ses probabilités d'y arriver sont d'autant
plus grandes qu'il ne trouve plus personne pour s'éteindre, car tout le monde
est vacciné et soi-disant protégé.
Pour Vanden Bossche les vaccins ont bel et bien un rôle
important pour prévenir les virus et la maladie, mais encore faut-il savoir
s'en servir et prendre le temps de bien les développer. Si cela n'est pas fait adéquatement sous les
prétextes qu'il y a urgence et qu'ils constituent la seule façon de remédier au
virus, alors on risque de lui prolonger la vie et conséquemment lui permettre de
faire son sale boulot, soit de nous rendre malade. Bref, en santé comme en économie, voire comme
dans tout autre domaine d'activités humaines, un État moins interventionniste
est plus propice à maintenir la santé des gens.
Souhaitons que Vanden Bossche ait tort, mais je crains fort qu'il
ait raison. Et si c'est le cas,
saurons-nous l'admettre et corriger la situation rapidement? Peut-on admettre qu'on ait eu tort après
avoir bafoué avec arrogance autant de libertés?
Pour ma part, science et liberté sont indissociables. Par conséquent, il ne me surprend guère de constater
qu'on s'éloigne et de l'une et de l'autre depuis près de deux ans, mais cela me
déçoit énormément. La majorité des
politiciens, de tout temps, s'arroge le pouvoir sous prétexte qu'elle connaît
mieux que quiconque ce qui est bon pour l'ensemble des individus sous son
contrôle. Tout aussi pénible est de
constater qu'on retrouve toujours des individus qui implorent son autorité pour
l'inciter à appliquer leur idée de la science, alors que le résultat est plus
souvent qu'autrement une forme ou une autre de dictature.
Vous dites que j'exagère?
Mais comment qualifier autrement les confinements? Les couvre-feux? Les fermetures à répétition des centres de
loisirs et de conditionnement, des restaurants, cinémas, théâtres et petits
commerces sous le prétexte qu'ils ne sont pas essentiels? Les obligations de porter le couvre-visage et
de montrer son passeport vaccinal pour accéder aux lieux publics? Les interdictions de se rencontrer en groupe,
de voyager, d'utiliser des médicaments inoffensifs? Les mises à pied des médecins qui remettent
en cause l'efficacité des vaccins? Les
mises à pied des employés qui ne veulent pas se faire vacciner? Etc. Dites-moi,
comment ne pas qualifier ces mesures de dictatoriales? Croyez-vous vraiment qu'elles vous protègent
de la maladie? Qu'elles sont basées sur
la science et établies uniquement pour votre bien?
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