Si vous pensiez qu’Isabelle de Castille était la reine inégalée de la torture, détrompez-vous et tournez vos yeux vers l’Amérique, où c’est la langue de Shakespeare que l’on torture.
Chez l’Oncle Sam – et de plus en plus au Canada – les wokes adorateurs de l’État providence et des impôts confiscatoires torturent tellement la langue de Shakespeare que George Orwell aurait pu s’en inspirer.
Tout commence par le dévoiement du terme liberal. Adam Smith ou Frédéric Bastiat dénoncaient les méfaits de l’intervention du gouvernement dans l’économie. Aujourd’hui, certains vénèrent le Dieu État et en réclament toujours davantage du moment qu’il a la bonne couleur.
Ce n’est malheureusement pas nouveau. Ludwig Von Mises nous avait solennellement avertis dans Bureaucratie : « Ces gens se disent libéraux mais veulent abolir la liberté. » Son livre étant sorti à une époque où le collectivisme était considéré comme une alternative valide au capitalisme et à l’économie de marché, il a été donc probablement oublié.
Les libéraux anglo-saxons ont donc pu faire progresser en toute impunité leur torture du langage.
LANGAGE WOKE : SEXISME, RACISME ET LES AUTRES ISMES
Cette torture est particulièrement affligeante au XXIe siècle dans les universités devenues les berceaux d’une nouvelle mentalité totalitaire et de redéfinitions arbitraires du langage.
Désormais, le racisme, le sexisme et autres ismes négatifs ne s’appliquent que dans le cadre d’une structure oppressive entourant la victime. Bref, les hommes blancs hétéros sont exclus. Et tout est racisme : avoir un chien, être une famille traditionnelle, voter Trump, dire qu’il n’y a pas de mal à être blanc, l’intelligence artificielle…
Quant au sexisme et à la misogynie, il suffit de haïr le féminisme radical même si l’on est une femme, le végétarisme, de faire preuve de sarcasme de bon goût, utiliser une app un peu sotte, de se plaindre d’odeurs corporelles… On va même jusqu’à envier la Corée du Nord pour ses avantages.
Et grâce aux redéfinitions arbitraires, vouloir tuer les blancs ou les hommes ne va pas à l’encontre des standards communautaires. Poser une question tout à fait raisonnable vous vaudra une volée d’insultes et d’insinuations gratuites.
LES PHOBIES
Pourquoi les wokes dépensent-ils autant d’énergie à défendre les femmes puisqu’elles ne sont pas différentes des hommes ?
Non, je ne parle pas ici d’égalité juridique. En 2021, les hommes et les femmes sont officiellement pareils. Les hommes peuvent accoucher et avoir leurs règles, les femmes peuvent avoir un pénis et les femmes trans n’ont strictement aucun avantage sur les femmes. On applique même ces inepties aux animaux et aux bébés.
Et si vous osez questionner le fait qu’une femme trans ait presque tué son adversaire dans un match de MMA ou que vous portiez un costume, vous êtes évidemment coupable de transphobie.
Les wokes ne se plaignent-ils pas aussi que les personnes sans utérus n’ont pas le droit d’exprimer d’opinion sur l’avortement ? Ou que pas de consentement = viol ?
JUSTIFIER L’INJUSTIFIABLE
Finalement, et sans surprise, les wokes ont promptement redéfini le sens du mot violence afin d’asseoir leur idéologie socialiste rétrograde.
En effet, la violence exclut désormais les dommages à la propriété. Pourquoi ? Parce que les assureurs vont réparer les dommages. Et afin que le message soit bien compris, les médias complices insistent sur le pacifisme de la majorité des protestations Black Lives Matter – en oubliant le milliard de dommages, et en interviewant de façon hyper complaisante quiconque défend la destruction de la propriété d’autrui. Aussi a été créé le plus orwellien des sous-titres imaginables.
Grâce à l’endoctrinement scolaire et le soutien des médias, les wokes ont réussi à contrôler le langage et à ostraciser quiconque n’adhère pas à 100 % à leurs idées, même un allié comme JK Rowling. Oui, une langue évolue, mais ladite évolution se fait de façon objective et progressive, pas de façon subjective et soudaine.
C’est pourquoi, quand je parle de la gauche en anglais, j’utilise the hashtag #newspeakliberal pour refléter leurs véritables intentions. Le terme apparait même dans l’Urban Dictionary.
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