En 2000, la Caisse a investi 3,2 G$ du fond de retraite des
Québécois pour acheter Vidéotron, alors convoité par Rogers.
En
2012, l’investissement de la Caisse dans Vidéotron est évalué à 2,75 G$. De
plus, entre 2000 et 2012, Québécor a versé à la Caisse 324 M$ en dividende. Il
n’en fallait pas plus pour que les interventionnistes jubilent (Voir le texte de Bernard Landry). Selon eux, la
Caisse a sauvé un fleuron québécois convoité par la méchante Torontoise Rogers
et a récupéré son capital.
C’est un bel exemple de comptabilité politique qu’adorent les politiciens, les interventionnistes et les gauchistes. Pourtant dans
la vraie vie, la Caisse a perdu plus de 2,5 G$. Ce n’est pas rien quand même!
Si au lieu d’investir dans Vidéotron, la Caisse avait acheté
des obligations portant un intérêt de seulement 5 %, le 3,2 G$ investi en 2000
vaudrait aujourd’hui plus de 5,7 G$. Donc, au minimum, les retraités ont perdu
2,5 G$ (5,7 moins 3,2). C’est sans compter les intérêts futurs de ce même 2,5
G$.
Quand je pense que le PQ, secondé par la CAQ, nous promet de
protéger des fleurons québécois comme Rona, je suis très inquiet du rendement
futur du bas de laine des Québécois. Si j’en avais l’opportunité, je m’empresserais
de retirer mon fond de retraite de la Caisse.
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