Les lecteurs du magazine nagg savent depuis longtemps que
les Québécois sont parmi les plus pauvres en Amérique du Nord. Ce qui est moins
connu, c’est que le processus d’appauvrissement s’accélère.
De 2003 à 2010, notre
revenu personnel disponible (après les impôts, cotisations et autres
transferts) est passé de la 4e
à la 9e place au Canada. Seuls les citoyens de
l’ÎLe-du-Prince-Édouard sont encore plus pauvres que les Québécois.
En 2010 et 2011, la croissance du revenu personnel
disponible, corrigé pour prendre en considération le coût moindre des dépenses
de consommation, a été seulement 50% de la moyenne canadienne. Comme démontré
par le
graphique préparé par la Financière Banque Nationale, l’appauvrissement des
Québécois par rapport au ROC serait dû principalement à l’augmentation de 2 %
de la TVQ.
Malheureusement, les politiques économiques du PQ risquent
d’accroître rapidement la pauvreté relative des Québécois. L’augmentation des
dépenses gouvernementales, l’augmentation de la fiscalité, le ralentissement du
développement des richesses naturelles, les politiques populistes, sont tous
des éléments qui freineront la croissance économique. Par voie de conséquence, il
faut donc prévoir que la croissance du revenu personnel disponible des
Québécois sera plus lente qu’ailleurs en Amérique du Nord.
Une dette excessive, des programmes de subventions
électoralistes et les coûts astronomiques de la corruption nous maintiennent
inexorablement dans le peloton de queue. À moins d’un sérieux coup de barre à
droite de nos politiques économiques, la glissade risque d’être vertigineuse.
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