Vaut mieux en rire!
Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry
La fiscalité pour les nuls
Le pacte fiscal est la relation existante entre l’État et le
citoyen. Ce dernier doit avoir le sentiment qu’il est imposé à un juste niveau
pour les services qu’il reçoit et les valeurs sociales qui sont les siennes.
Lorsque l’État abuse de son pouvoir de taxation, le citoyen se défend comme il
peut.
On constate alors un exode des cerveaux vers des États moins
gourmands. Les entreprises ont plus de difficultés à recruter de la
main-d’œuvre hautement spécialisée à travers le monde. C’est déjà le cas au
Québec dans l’aérospatiale, le pharmaceutique, les hautes technologies, etc.
Ces spécialistes regardent les tables d’impôt avant d’immigrer. Le travail au
noir fleurit, tout comme le troc de services entre professionnels et gens
d’affaires. --- Jean-Jacques
Samson
Et je suis toujours perplexe quand j’entends le PQ dire
qu’il compensera l’abolition de la taxe santé par de nouvelles rentrées
fiscales. La réduction pure et simple des dépenses, au-delà des seuls gains
d’efficacité, est-elle à ce point inimaginable? Tous les programmes de l’État
social doivent-ils être sacralisés? La crise de l’endettement public est
partout visible. Et le désendettement massif de l’État s’imposera tôt ou tard,
à moins de consentir à la catastrophique implosion de l’État social et à la
mise en tutelle de la nation par les marchés. --- Mathieu
Bock-Côté
Aucun commentaire:
Publier un commentaire