Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

19 septembre, 2012

Alliance Films, un autre fiasco interventionniste


En décembre 2007, la SGF acquérait 38,55 % d’Alliance Films. On nous assurait qu’en plus d’être rentable, cet investissement était conditionnel au déménagement du siège social de Toronto à Montréal.

Cinq ans plus tard, le déménagement du siège social à Montréal n’a été qu’un écran de fumée et les contribuables québécois ont perdu 50 M$ dans l’aventure.

Comme si on en avait les moyens!

Cette acquisition a été conclue alors que le PLQ était minoritaire (PLQ : 48 députés; l’ADQ : 41 députés; PQ : 36 députés) et donc pouvait tomber à tout moment. Dans ces conditions, il était impératif pour le PLQ d’acheter le plus de votes possible avant le dépôt du budget prévu en mars 2008. Cet investissement électoraliste visait donc à plaire aux artistes et à la population de Montréal. Dans ce contexte, le risque financier imposé aux contribuables pesait bien peu dans la balance.

Les politiciens, à moins d’être de saintes personnes, ne pourront jamais résister à l’envie d’utiliser les fonds publics à des fins électoralistes. Dans ces conditions, les critères politiques auront toujours préséance sur les critères financiers lors du choix des projets d’investissement.

Le rôle du gouvernement doit se limiter à créer un environnement économique invitant et propice aux entrepreneurs et investisseurs et à laisser ces derniers choisir les bons projets en risquant leur argent et celui de leurs actionnaires. Malheureusement, les trois partis susceptibles d'influencer les décisions gouvernementales se sont engagés à faire le contraire. Ils proposent tous d’investir davantage pour orienter le développement économique du Québec. (Traduction : ils promettent tous de piger plus profondément dans les poches des contribuables pour acheter les votes des groupes d’intérêt.)

Les politiciens nous promettent de mettre de l’ordre dans les finances publiques, mais creusent toujours plus le trou dans lequel nous nous sommes enlisés! C’est ce qu’ont fait les Grecques, les Portugais et les Espagnols.

Cherchez l’erreur!

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