Une revue de livre par Emmanuel Martin.
Jean-Michel Bélouve : « La servitude climatique : Business et politique », Michel Bénard éditeur.
Enfin un livre sur l’arrière-cuisine du réchauffement climatique. Dans La servitude climatique : Business et politique, Jean-Michel Bélouve rend un service inestimable en proposant non seulement au lecteur une analyse des diverses thèses en présence dans le débat scientifique (oui : le débat) sur les origines des changements climatiques, mais aussi une analyse très fine de l’économie et de la politique du changement climatique.
On apprend donc comment pour certains scientifiques -certains seront surpris ! - le soleil est le déterminant majeur du climat. L’auteur revient aussi sur l’histoire de l’effet de serre. Conclusion : le débat sur les origines du changement climatique est très loin d’être tranché, et les observations pour l’instant ne penchent pas en faveur de la théorie de l’effet de serre du GIEC. Sur le plan strictement scientifique donc, rien ne justifie pour l’instant l’alarmisme dont font preuve les gouvernants actuellement.
C’est là que l’économiste entre en scène : on peut effectivement mieux comprendre le processus de décision politique autour des mesures contre le réchauffement fondés sur une science non établie, lorsqu’on prend en compte les intérêts qu’il y a en jeu. La perspective de J.M. Bélouve nous éclaire alors comme personne sans doute ne l’avait fait auparavant : de Al Gore au célèbre écologiste Maurice Strong, en retraçant le parcours de ces illustres défenseurs de la cause anti-réchauffement on perçoit la mécanique des intérêts qui s’est peu à peu mise en place. Avec les marchés artificiels de droits à polluer et autres valeurs liées aux risques climatiques, la finance internationale va se refaire une santé, au prétexte de la préservation de l’environnement, mais nous prépare une nouvelle bulle « verte ».
L’économiste a aussi son mot à dire sur l’évaluation des mesures envisagées pour lutter contre le réchauffement. Le verdict est sans appel : ces mesures sont contre-productives et vont créer plus d’effets pervers que solutionner de problèmes.
Enfin, sans tomber dans aucun délire conspirationniste, J.M. Bélouve analyse, preuves à l’appui, la prise de pouvoir lente mais sûre d’une technocratie internationale qui fait usage du prétexte environnementaliste pour mieux imposer une gouvernance mondiale qui entend régenter le sort de chaque terrien, imposer de nouvelles taxes, contrôler les naissances, planifier les ressources énergétiques, tout cela bien sûr au mépris flagrant de la démocratie.
Un livre à lire en urgence pour tous les esprits libres. Et Noël approche, voilà un cadeau des plus utiles.
Que l’État se contente d’être juste, nous nous chargerons d’être heureux.---- Benjamin Constant
Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement
Vaut mieux en rire!
Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry
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