Équiterre, un groupe d’intérêt comme il en existe des centaines au Québec, a été mandaté par le ministre de l’Environnement pour administrer un nouveau programme de subventions. Malgré les promesses du ministre Bachand de mettre fin à la multiplication des programmes de subventions, ceux-ci continuent de naître et de croître à un rythme effréné.
Le ministre a annoncé une subvention de 6 M $ pour encourager les Montréalais à remplacer leurs appareils de chauffage au bois. Équiterre développera et administrera ce nouveau programme.
Si la pollution générée par l’utilisation des poêles à bois sur l’île de Montréal est un problème réel, le rôle du gouvernement consiste à émettre des normes et à obliger les propriétaires à s’y conformer en leur accordant une période raisonnable de transition.
La création d’un nouveau programme favorisera la croissance de la bureaucratie et d’Équiterre, mais n’aidera en rien les propriétaires de poêle à bois. Il faut de plus prévoir qu’Équiterre exigera que leur subvention soit renouvelée et majorée année après année. Dans la négative, Équiterre n’hésitera pas à utiliser l’argent de la subvention pour dénoncer l’immobilisme du gouvernement en matière d’environnement. Comme toujours, les politiciens n’hésiteront pas à piger dans les poches des travailleurs pour financer les gourous d’Équiterre. À la fin, ce programme, qui apparaît modeste, risque de coûter très cher.
Ce programme, comme la plupart des programmes de subvention, est un moyen déguisé de financer un groupe d’intérêt dans l’espoir de récolter des avantages électoralistes. Il y a un principe qui dit qu’on ne peut pas faire indirectement ce que la loi interdit de faire directement. Malheureusement, ce principe s’applique aux citoyens et aux entreprises, mais ne semble pas s’appliquer aux gouvernements.
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