L’innovation est à la base de l’évolution de l’humanité depuis l’homme des cavernes jusqu’à nos jours. Si les étatistes purs et durs qui polluent l’intelligence des Québécois avaient existé au temps de l’homme des cavernes, nous logerions toujours dans des cavernes.
Qui dit innovation, dit remises en question, changements, flexibilité, etc. Dans toutes les sociétés et de tout temps les individus libres, les Libéraux au sens noble du terme, sont les agents initiateurs du changement. Plus une société entrave la liberté d’action de ses membres plus elle s’ankylose et éventuellement s’immobilise.
Au Québec les systèmes les plus figés dans le temps sont ceux de la Santé et de l’Éducation. Ils sont incapables d’innover à un rythme suffisamment rapide pour suivre l’évolution de la société. Ils représentent tout ce qui s’oppose à l’innovation. Ils sont lourds, noyautés par les groupes d’intérêt, réfractaires à tout changement, si minime soit-il.
Les exemples ne manquent pas pour démontrer cet état de fait.
Aux États-Unis, où les institutions opèrent dans un marché concurrentiel, les gestionnaires sont continuellement à la recherche d’innovations susceptibles d’améliorer la productivité et de réduire les coûts.
Par exemple, les cliniques et hôpitaux américains utilisent depuis des années des machines distributrices pour distribuer les uniformes de travail du personnel.
Le réseau de la santé du Québec a découvert l’existence de ces machines il y a environ deux ans. À ce jour, seulement le Centre hospitalier affilié universitaire de Québec (CHA) a osé mettre à l’essai cette technologie. Sur une période de vingt mois, l’utilisation de ce système a permis au CHA d’économiser 18 000 $.
Dans un monopole étatique, cela représente des économies insignifiantes, indignes de l’attention de nos politiciens et de ses bureaucrates. Pourtant, comme le savent bien les entreprises privées, les économies de bouts de chandelles multipliées par 10, 100 ou 1 000 peuvent faire la différence entre la croissance et la faillite.
Non seulement notre monopole de la santé est-il incapable d’innover, mais de surcroit, il adopte les innovations des autres à la vitesse de l’escargot.
Et dire que certains croient encore qu’il soit possible de transformer ce pachyderme en gazelle.
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