Les nostalgiques, grands bénéficiaires de l’étatisme, militent en faveur de la nationalisation de nos ressources énergétiques. Selon eux, l’exploitation de l’éolien, du pétrole et du gaz par l’entremise d’entreprise privée équivaut à brader les richesses du Québec. Malheureusement, comme le démontre le sondage Cyberpresse du 4 mars 2011, cette croyance est partagée par beaucoup de Québécois.
Il est évident que les richesses naturelles du Québec appartiennent aux Québécois et non aux politiciens, aux syndicats, aux entreprises ou à tout autre groupe d’intérêt. Il est de la responsabilité de ceux qui détiennent le pouvoir politique de s’assurer que l’ensemble de la population en tirera le maximum de bénéfice.
Comme le veut l’adage populaire « chacun à sa place et les vaches seront bien gardées ». La place du gouvernement est celle de promoteur et défenseur des intérêts des Québécois. En lui confiant le rôle d’exploitant, l’État se retrouverait en conflit d’intérêts, une situation qui avantagerait grandement les groupes d’intérêt au détriment de la population. De plus, l’inefficacité légendaire d’un monopole d’État priverait les Québécois de retombées économiques considérables. Il suffit de savoir qu’Hydro-Québec, une entreprise devenue obèse et inefficace, prive le trésor québécois de plus de 2 G$ par année pour s’en convaincre.
Ce qui était nécessaire en 1960 est néfaste en 2011. Les interventionnistes devront se faire une raison.
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