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25 septembre, 2022

L’arnaque des énergies renouvelables

 Par Michel Lebrun et Michel Gay.

Une désastreuse arnaque scientifique a eu lieu dans l’ex-URSS quand l’agronome Lyssenko a réussi à convaincre le Comité central du parti communiste, Staline en tête, que ses méthodes permettraient de multiplier par trois, voire quatre la production agricole. Les scientifiques soviétiques qui osèrent critiquer Lyssenko eurent le choix entre se rétracter ou aller au goulag !

Bilan : des famines abominables eurent lieu en URSS et Lyssenko mourût de sa belle mort en 1964 !

Aujourd’hui, la société française s’est engagée sur la voie des énergies dites renouvelables, mais surtout fatales et intermittentes (EnRI), notamment éoliennes et panneaux photovoltaïques, conduisant à des scandales encore plus monstrueux.

Le soutien inconditionnel des dirigeants politiques à ces « nouvelles énergies » (en réalité anciennes et déjà abandonnées) relève du type de fraude scientifique à la Lyssenko qui cache une spoliation des peuples.

Certes, il n’y a plus de goulag mais l’effacement médiatique et la suppression des crédits de recherche freinent les critiques et étouffent la contestation des scientifiques s’opposant à la nouvelle religion écologiste.

Une abondante littérature sur ce sujet (Marc Halévy dans Énergie et écologie, Fabien Bouglé La face noire de la transition écologique, Michel Gay Au diable les énergies renouvelables,…) met en évidence cette fraude monstrueuse trop peu soulignée par les grands médias.

 

L’énergie et l’écologie

L’énergie est le cœur du développement des sociétés. Elle est le moteur de l’économie comme le montre l’accroissement du PIB en parallèle de la consommation d’énergie.

L’énergie ne se crée pas (elle ne se décrète pas non plus), elle se transforme.

Mais sa présence dans la nature est rarement sous une forme directement utile. Il faut donc trouver des techniques pour assurer ces transformations elles-mêmes consommatrices d’énergie.

Il existe un ratio intitulé Taux de Retour Energétique (TRE) ou Energy Returned On Energy Invested  (EROI) qui exprime simplement l’idée : « Combien vais-je récupérer d’énergie utile par rapport à l’énergie que je vais dépenser pour l’obtenir ? »

Le TRE (toujours supérieur à un, sinon ce n’est pas une source d’énergie, mais un puits) tient compte de toute l’énergie dépensée lors du cycle de vie d’un produit (production, extraction, transformation de fabrication, transport, mise en œuvre, recyclage etc.).

Un TRE égale à un exprime que la quantité d’énergie utile au cours de la durée de vie d’une installation sera égale à la quantité d’énergie dépensée pour construire exploiter et démanteler cette installation.

En réalité le TRE ne tient compte que d’une partie de l’énergie dépensée car il est trop difficile d’établir tout le bilan énergétique nécessaire à l’élaboration de l’énergie grise.

Ainsi, l’Agence Internationale de l’Énergie considère qu’une transformation énergétique n’est rentable que si son TRE est supérieur à 6, ce qui n’est pas le cas ni de l’éolien, ni du photovoltaïque comme le montre le tableau ci-dessous extrait de l’ouvrage de Marc Halévy :

Transformer des énergies peu denses, comme le vent, nécessite des installations colossales elles-mêmes consommatrices d’énergie, réduisant drastiquement leur TRE. Il y a certes plus de vent en altitude ou en mer, mais aller chercher ce vent nécessite encore plus d’énergie, rendant le système global inacceptable.

Le vent est « gratuit » (comme d’ailleurs le pétrole qui jaillit de terre…), mais pas sa transformation en électricité !

La désinformation d’une population mal préparée à comprendre la vaste problématique de l’énergie ouvre une autoroute pour imposer l’idée que le vent et le soleil sont gratuits.

Les technologies aléatoirement variables et mêmes intermittentes du vent et du soleil sont rédhibitoires, surtout en y ajoutant en parallèle les moyens de stockage (batteries, hydrogène…) et de production (gaz, charbon…) pour s’accommoder de leurs productions ne correspondant pas nécessairement au besoin. Vouloir imposer cette technologie est fondamentalement anti-écologique car trop énergivore par rapport à sa production sur son cycle de vie.

 

Comment un tel sophisme a-t-il pu s’imposer ?

Dans l’histoire de l’humanité, l’Homme a évolué vers l’utilisation d’énergies de plus en plus denses : l’énergie animale, l’utilisation du vent pour les moulins ou les bateaux, la puissance motrice de l’eau puis de la chaleur (machines thermiques), ensuite l’utilisation de l’énergie de l’atome.

Ce retour en arrière vers le vent et le soleil que constituent les EnRI interroge sur les réelles motivations.

Les écologistes se sont engagés dans une nouvelle religion niant les lois de la physique. Beaucoup d’entre eux portent une haine du monde décrite par la philosophe Chantal Delsol (La haine du monde). Pour cette catégorie d’individus, l’homme est mauvais pour la nature. Il doit se présenter devant le rédempteur (Mère nature ?) que ces « écologistes » radicaux pensent représenter.

Par ailleurs, des opportunistes politiciens et financiers ont deviné tout le bénéfice qu’ils pourraient tirer de cette nouvelle religion imposée aux peuples par la peur, l’effroi et la terreur.

Enfin, la conquête du pouvoir mondial est toujours d’actualité. Le mouvement pour la paix et la mondialisation sert de prétexte à l’élimination des nations, considérées par certains idéalistes comme une source de conflit.

Même à l’intérieur de l’Europe, la conquête du pouvoir fait apparaitre des conflits que nos politiciens nationaux ont sous-estimés.

L’imposition des éoliennes par l’Allemagne et la destruction du parc nucléaire français s’inscrit dans le cadre d’une guerre économique qui sera perdue par la France sans un sursaut rapide.

Une éolienne est une technologie pour l’essentiel importée d’Allemagne, du Danemark et d’Espagne. Elle ne constitue pas seulement une perte de souveraineté, elle nuit aussi à l’excellence française dans l’énergie nucléaire dépassant encore toutes les nations européennes dans ce domaine.

Quand la France perd un point, nos « amis », et néanmoins adversaires commerciaux, en gagnent un !

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