Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

01 décembre, 2009

Les nids de poules en voie de devenir des milieux humides!

L’anecdote, décrite dans le texte qui suit, est symptomatique d’un Québec immobile depuis plus d’une décennie.

Les Québécois ont remplacé le catholicisme par la religion écologique. Tout comme le catholicisme a maintenu les Québécois d’avant 1960 dans la pauvreté, l’écologie fondamentaliste est en voie d’en faire autant pour les générations du 21e siècle.

Cette nouvelle religion, particulièrement populaire auprès de la bureaucratie gouvernementale, est devenue une cause importante d’immobilisme.

L’environnement est devenu une source inépuisable d’obstacles que les fonctionnaires utilisent à profusion pour retarder ou refuser l’émission d’un permis.

Le moindre trou d’eau devient un milieu humide et les fonctionnaires s’empressent d’exiger des études fauniques et florales avant de pouvoir y mettre le pied. Le ministère monnaie les permis de développement d’un site en échange d’un autre site propice aux pèlerinages des adeptes écolos.

Je ne serais pas surpris si un de ces jours, les fonctionnaires du MDDEP décrètent les nids de poule « milieux humides ». Il suffirait qu’un grand prêtre de l’écologie, réputé infaillible, y trouve une bestiole quelconque en faisant sa marche matinale. On n’est jamais trop prudent! Même si ça ressemble à un vulgaire vers de terre, c’est potentiellement le dernier spécimen d’une bestiole de l’ère jurassique.
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L'agrandissement du parc industriel bloqué par des quenouilles ?Mise à jour : 27/11/2009

L'entrepreneurship beauceron ne s'accommode pas de chichis. Alors, imaginez ce qui arrive lorsqu'on dit au maire de Saint-Joseph-de-Beauce que l'agrandissement de son parc industriel, qui devait commencer ces jours-ci, va devoir attendre les conclusions d'une étude faunique et florale.
Michel Cliche est tout simplement furieux. Jusqu'ici, personne ne s'était inquiété de son parc industriel, le long de l'autoroute 73. Mais voici que, cet automne, Environnement Québec a constaté qu'il allait s'agrandir à même un milieu humide.
Qui dit milieu humide, dit milieu fragile et, possiblement, une faune et une flore à protéger.

Alors, le ministère a demandé à la ville de faire analyser le potentiel écologique de l'endroit. En clair, on veut s'assurer qu'il ne s'y trouve pas de plantes rares ou d'espèces animales menacées avant de donner l'aval au projet.
Or il est maintenant trop tard, cet automne, pour réaliser pareille étude : il faudra attendre au printemps ou à l'été prochain. Au mieux, donc, le projet d'agrandissement est retardé d'un an. Au pire, la ville devra aménager ou conserver des zones humides pour préserver les espèces qui s'y trouvent.
Le maire Cliche n'apprécie vraiment pas qu'on retarde son projet pour quelques grenouilles et quenouilles et craint d'échapper des investissements au profit d'autres parcs industriels de la région. Et puis, il se demande comment un investisseur privé peut financièrement arriver à composer avec les exigences du ministère.

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