L’automne dernier, la première ministre et son cortège de
bureaucrates ont dépensé près de 130 000 dollars pour assister au sommet
de la francophonie en République Démocratique du Congo.
Ce qu’il faut retenir de cette anecdote, ce n’est pas le
montant de la dépense, mais le fait que les politiciens et fonctionnaires ont
perdu le sens de la valeur de l’argent durement gagné par les contribuables.
Fallait-il vraiment que la première ministre soit accompagnée de 25 politiciens
et fonctionnaires pour assister à un sommet dont l’importance est certainement
questionnable? Est-ce que la première ministre voulait voler le spectacle au
premier ministre Harper? Est-ce simplement de l’incompétence de la part des organisateurs?
Plusieurs diront que 130 000 $ c’est relativement peu
et qu’il vaudrait mieux s’attaquer à des gaspillages autrement plus importants.
Toutefois, il faut multiplier les frasques de nos politiciens et fonctionnaires
par 10, 100, voire par 1000. À la fin de l’année, cela représente des millions.
Au gouvernement, tous partis confondus, le gaspillage durable est de rigueur
depuis beaucoup plus longtemps que le développement durable.
TVA nouvelle rapporte les détails de ce gaspillage de fonds
publics.
Si les politiciens québécois s’inspiraient des politiciens
norvégiens, non seulement nous économiserions beaucoup d’argent, mais ils
seraient plus crédibles auprès de la population.
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