Le concept des groupes de médecine familiale (GMF) fut
introduit dans notre système de santé il y a dix ans. Le discours politique
nous assurait que les GMF décongestionneraient les urgences. Elles s’engageaient
à offrir des heures d’ouverture les soirs et les fins de semaine pour permettre
aux patients de voir un médecin sans devoir se rendre à l’urgence d’un hôpital.
En contrepartie, le ministère finançait partiellement leurs coûts d’exploitation.
Mais alors pourquoi, dix ans plus tard, les temps d’attente
à l’urgence n’ont pas diminué, voire ont augmenté dans certains cas? C’était
sans compter sur l’ineptie de la bureaucratie qui n’existe que pour assurer sa
pérennité.
Mario Dumont en discute avec Hélène Daneault de la CAQ.
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