L’ineptie des grandes bureaucraties n’est plus à démontrer.
D’ailleurs, ce n’est pas un phénomène propre au Québec. Aux États-Unis, en
France, en Angleterre, en Grèce, etc., c’est partout pareil. D’une région à l’autre,
la seule différence est l’ampleur des dommages causés, lesquels sont directement
proportionnels à l’ampleur de la fonction publique concernée.
Contrairement à ce que prétendent les pros de
l’interventionnisme, l’inefficacité de la fonction publique n’est pas reliée
aux individus qui la composent. Si cela était le cas, il suffirait de remplacer
quelques fonctionnaires incompétents et le tour serait joué. C’est beaucoup
plus compliqué.
Ce sont les caractéristiques inhérentes à la fonction
publique qui la rende inefficace : interventions politiques,
centralisation du pouvoir, absence d’imputabilité, peur du risque, etc.
Le livre de Jean Laliberté, Les
fonctionnaires, explique merveilleusement bien les inefficacités inhérentes
à la fonction publique. À la lecture de ce livre, il ne peut y avoir qu’une
conclusion : le gouvernement sera toujours un piètre fournisseur de service.
Il suffirait de séparer les rôles du « quoi », qui
relève du gouvernement, de celui du « comment » qui relève de la
société civile, comme l’a fait la Suède dans les années 90s, pour régler ce
problème.
Mario Dumont en discute avec Benoît Aubin
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