La crise économique qui s’éternise pousse les finances des gouvernements occidentaux au bord du précipice. Certains, comme la Grèce et le Portugal sont acculés à la faillite, d’autres comme les États-Unis, l’Italie et l’Espagne craignent de subir le même sort.
Pour la première fois depuis deux générations, l’opinion publique oblige les politiciens à faire le ménage dans les dépenses pour éviter le pire. Évidemment, ils se traînent les pieds dans l’espoir que le temps fera le travail pour eux. Mais si la crise tarde encore un peu à se résorber, ils devront vraisemblablement prendre leur responsabilité ou être remplacés par des politiciens plus sérieux.
Grâce aux médias sociaux, beaucoup de gens réalisent enfin que la politique a trop longtemps servi les groupes d’intérêt au détriment de la population. Au Québec, les groupes d’intérêt qui ont le plus profité, voire abusés, de la complicité des politiciens sont les quémandeurs de subventions et les syndicats. Aujourd’hui, l’un et l’autre sont dénoncés et il devient politiquement rentable de remettre en question les droits acquis de ces rentiers de l’État providence.
En particulier, les syndicats de la fonction publique sont la cible du mécontentement populaire. Les privilèges acquis grâce à l’irresponsabilité des politiciens de tous les partis confondus sont devenus intolérables. Les régimes de pensions financées à 70 % par des contribuables qui devront se satisfaire d’une pension de la RRQ sont odieux. Dans une économie de travailleurs autonomes, la sécurité d’emploi qui protège avant tout les incompétents est scandaleuse. Le droit de grève dans un monopole public est honteux.
Le dicton « Il ne faut jamais gaspiller une bonne crise » servira-t-il pour une fois les intérêts de la population? Il faut le souhaiter.
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