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Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

21 novembre, 2011

Entrepreneuriat : moins de subventions, plus de liberté

L’entrepreneuriat est un thème cher à magazine nagg. Ce sont les entrepreneurs qui créent la richesse d’une société. Ils créent des entreprises créatrices d’emploi parmi les meilleures au monde (Lemaire, Coutu, Péladeau, etc.). Ils créent des produits culturels qui font l’envie du monde entier (Laliberté, Lepage, Dion, etc.). Ils créent des entreprises sociales qui bousculent la bureaucratie et offrent de meilleurs services à la population (Rockland MD, Dr Julien, etc.).

Donc, je devrais me réjouir de l’annonce du gouvernement Charest d’investir 450 M$ de plus pour soutenir l’entrepreneuriat. Pourtant, c’est tout le contraire, cette annonce me désole.

Dans un État interventionniste (de gauche ou de droite) la recette est toujours la même : tous les problèmes peuvent être réglés par de nouveaux programmes de subvention. Pourtant, dans les faits, ces programmes servent immanquablement à engraisser la fonction publique, mais résolvent rarement les problèmes pour lesquels ils ont été créés.

Les entrepreneurs sont des gens qui rêvent et qui agissent. C’est l’antithèse du fonctionnaire bureaucrate.

Ce n’est pas plus de bureaucratie dont les entrepreneurs ont besoin, mais plus de liberté. Si le gouvernement veut vraiment favoriser l’entrepreneuriat, il doit investir pour leur simplifier la vie. Simplifiez la réglementation, demandez aux producteurs de fromage et de bière ce qu’ils en pensent. Simplifiez la fiscalité dont la complexité a découragé plus d’un entrepreneur en herbe et poussé à la faillite certains d’entre eux. Simplifiez les lois du travail, il faut être un avocat spécialisé en relation de travail pour s’y retrouver.

Il existe déjà des centaines d’organismes, la plupart subventionnés, dédiés à la promotion de l’entrepreneuriat. En fait, il y en a tellement qu’ils se jalousent et se pilent sur les pieds. Bien sûr, ils s’empressent tous de féliciter le gouvernement d’investir davantage puisqu’ils pourront se partager un plus gros magot.

Il n’y a donc pas de quoi se réjouir de cette nouvelle annonce. Je me réjouirai le jour où le gouvernement annulera les subventions inutiles pour investir l’argent économisé dans la création d’un environnement économique libre et efficace.

(Voir aussi les excellents textes de Pierre Duhamel et Jobboom.)

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