La loi 142 qui définit les conditions de travail des fonctionnaires est à peine sanctionnée que déjà les CPE menacent de sortir en grève. D’un commun accord le syndicat des cols bleus et la Ville de Montréal acceptent de soumettre leur différent à un arbitre. La décision de l’arbitre ne convient pas au syndicat. Les cols bleus endommagent les équipements, ralentissent l’épandage de sel et de gravier, sortent en grève illégale. Il n’est pas acceptable que les droits, la santé et la sécurité de la population soit continuellement bafoués par le recours à la grève comme moyen de régler un conflit dans les services publics.
Les services publics sont des services essentiels au bon fonctionnement de la société. La santé, l’éducation, les transports collectifs, la sécurité publique et plus généralement les services gouvernementaux sont classés dans cette catégorie. La non-disponibilité de ces services peut mettre en danger la vie et la sécurité des gens ou à tout le moins empiète sérieusement sur la liberté des gens.
Lorsque les services publics sont fournis par un monopole d’État et qu’ils font la grève, il ne s’agit plus d’une grève classique, mais d’un problème politique. La grève dans les services publics a une autre portée qu’une grève dans le secteur privé. L’État, en tant qu’employeur et représentant de l’intérêt public est automatiquement en conflit d’intérêt. Il tranchera en faveur du syndicat ou en faveur de l’État employeur dans le but unique de rentabiliser le conflit d’un point de vue politique. Par conséquent, ce que cherchent à atteindre les syndicats c’est le pouvoir politique. Grâce à l’impunité que confère le statut de fonctionnaire et d’employés publics, tous les moyens, légaux ou non, sont utilisés pour atteindre cet objectif. D’ailleurs ils n’ont pas d’autre choix puisqu’ils négocient avec le gouvernement.
Alors, les élus qui veulent être réélus cèdent et donnent des ordres aux directions des services publics pour qu’il n’y ait pas de problème ou au contraire maintiennent la ligne dure si cela s’avère populaire. En conséquence, dans le premier cas, les syndicats prennent le pouvoir parce que les directions des services publics sont prises en otage entre les politiciens qui ne veulent pas de problème et les syndicats qui menacent de faire du « grabuge ». Dans le deuxième cas, certains groupes de fonctionnaires sont injustement traités et les services publics se détériorent.
Qui fait les frais d’une grève dans les services publics ?
Les utilisateurs des services publics sont toujours les premières victimes de l’irresponsabilité des politiciens et des syndicats. Les malades sont négligés, les parents doivent prendre des congés forcés, les travailleurs doivent se débrouiller pour se rende au travail comme ils peuvent.
Ensuite, viennent les contribuables. Ils ont déjà payé pour des services qu’ils ne recevront pas pendant la grève. De plus, ils devront payer encore plus pour des services de moindre qualité dans le futur.
Finalement, les fonctionnaires eux-mêmes sont dans la plupart des cas des victimes de ce système. Ils sont les boucs émissaires bien involontaires des pouvoirs syndicaux et gouvernementaux. Ils servent à évacuer la frustration du public qui les ridiculise injustement. La plupart sont des travailleurs honnêtes qui ne demandent pas mieux que de faire leur travail si seulement on leur en donne la chance.
Le droit de grève dans le secteur public doit non seulement être limité, mais interdit de façon à ce que le gouvernement et les syndicats ne puissent plus prendre les citoyens en otage. Une grande partie des non-réformes actuelles vient de la puissance des syndicats publics qui parlent au nom du secteur public et du secteur privé, qui revendiquent non une action syndicale, mais une action politique sans jamais avoir à affronter les électeurs.
Les syndicats sont indispensables parce que le monde patronal a ses propres intérêts et sa propre vision des choses. Toutefois, ils doivent revenir à leur fonction première qui est de défendre les droits des travailleurs, non pas de faire de la politique au nom de leur propre vision de ce que doit être la société. Combien de temps allons-nous supporter que des gens parlent au nom de tous sans avoir été élus par l’ensemble de la population ?
Il devrait y avoir une règle de base : Toute institution qui détient un monopole ne peut pas faire grève sans voir remettre en cause son monopole et le statut de ses employés parce que le monopole c’est un privilège.
La plupart des services publics peuvent être fournis par des entreprises privées œuvrant dans un marché compétitif. Toutefois, au Québec nous avons depuis le début de la révolution tranquille favorisé l’étatisation. Aussi, aujourd’hui ces services sont dispensés presqu’exclusivement par des monopoles d’État. Alors, comment peut-on justifier d’appliquer des règles de relation de travail calquées sur celles de l’entreprise privée œuvrant dans un marché compétitif ?
Grâce aux monopoles d’État, les habitudes, le laxisme, les droits acquis se sont accumulés lentement et surement. D’une élection à l’autre ils ont profité de la vulnérabilité des politiciens et exigé de plus en plus de droit. Les conventions collectives dans les services publics grugent systématiquement le pouvoir de décision, au point où il faut se demander qui du syndicat ou du gouvernement gère la fonction publique. Avec le temps, les dirigeants syndicaux se sont appropriés un droit de veto sur la plupart des décisions sans pour autant devoir en supporter les conséquences.
Les services publics sont des services essentiels au bon fonctionnement de la société. La santé, l’éducation, les transports collectifs, la sécurité publique et plus généralement les services gouvernementaux sont classés dans cette catégorie. La non-disponibilité de ces services peut mettre en danger la vie et la sécurité des gens ou à tout le moins empiète sérieusement sur la liberté des gens.
Lorsque les services publics sont fournis par un monopole d’État et qu’ils font la grève, il ne s’agit plus d’une grève classique, mais d’un problème politique. La grève dans les services publics a une autre portée qu’une grève dans le secteur privé. L’État, en tant qu’employeur et représentant de l’intérêt public est automatiquement en conflit d’intérêt. Il tranchera en faveur du syndicat ou en faveur de l’État employeur dans le but unique de rentabiliser le conflit d’un point de vue politique. Par conséquent, ce que cherchent à atteindre les syndicats c’est le pouvoir politique. Grâce à l’impunité que confère le statut de fonctionnaire et d’employés publics, tous les moyens, légaux ou non, sont utilisés pour atteindre cet objectif. D’ailleurs ils n’ont pas d’autre choix puisqu’ils négocient avec le gouvernement.
Alors, les élus qui veulent être réélus cèdent et donnent des ordres aux directions des services publics pour qu’il n’y ait pas de problème ou au contraire maintiennent la ligne dure si cela s’avère populaire. En conséquence, dans le premier cas, les syndicats prennent le pouvoir parce que les directions des services publics sont prises en otage entre les politiciens qui ne veulent pas de problème et les syndicats qui menacent de faire du « grabuge ». Dans le deuxième cas, certains groupes de fonctionnaires sont injustement traités et les services publics se détériorent.
Qui fait les frais d’une grève dans les services publics ?
Les utilisateurs des services publics sont toujours les premières victimes de l’irresponsabilité des politiciens et des syndicats. Les malades sont négligés, les parents doivent prendre des congés forcés, les travailleurs doivent se débrouiller pour se rende au travail comme ils peuvent.
Ensuite, viennent les contribuables. Ils ont déjà payé pour des services qu’ils ne recevront pas pendant la grève. De plus, ils devront payer encore plus pour des services de moindre qualité dans le futur.
Finalement, les fonctionnaires eux-mêmes sont dans la plupart des cas des victimes de ce système. Ils sont les boucs émissaires bien involontaires des pouvoirs syndicaux et gouvernementaux. Ils servent à évacuer la frustration du public qui les ridiculise injustement. La plupart sont des travailleurs honnêtes qui ne demandent pas mieux que de faire leur travail si seulement on leur en donne la chance.
Le droit de grève dans le secteur public doit non seulement être limité, mais interdit de façon à ce que le gouvernement et les syndicats ne puissent plus prendre les citoyens en otage. Une grande partie des non-réformes actuelles vient de la puissance des syndicats publics qui parlent au nom du secteur public et du secteur privé, qui revendiquent non une action syndicale, mais une action politique sans jamais avoir à affronter les électeurs.
Les syndicats sont indispensables parce que le monde patronal a ses propres intérêts et sa propre vision des choses. Toutefois, ils doivent revenir à leur fonction première qui est de défendre les droits des travailleurs, non pas de faire de la politique au nom de leur propre vision de ce que doit être la société. Combien de temps allons-nous supporter que des gens parlent au nom de tous sans avoir été élus par l’ensemble de la population ?
Il devrait y avoir une règle de base : Toute institution qui détient un monopole ne peut pas faire grève sans voir remettre en cause son monopole et le statut de ses employés parce que le monopole c’est un privilège.
La plupart des services publics peuvent être fournis par des entreprises privées œuvrant dans un marché compétitif. Toutefois, au Québec nous avons depuis le début de la révolution tranquille favorisé l’étatisation. Aussi, aujourd’hui ces services sont dispensés presqu’exclusivement par des monopoles d’État. Alors, comment peut-on justifier d’appliquer des règles de relation de travail calquées sur celles de l’entreprise privée œuvrant dans un marché compétitif ?
Grâce aux monopoles d’État, les habitudes, le laxisme, les droits acquis se sont accumulés lentement et surement. D’une élection à l’autre ils ont profité de la vulnérabilité des politiciens et exigé de plus en plus de droit. Les conventions collectives dans les services publics grugent systématiquement le pouvoir de décision, au point où il faut se demander qui du syndicat ou du gouvernement gère la fonction publique. Avec le temps, les dirigeants syndicaux se sont appropriés un droit de veto sur la plupart des décisions sans pour autant devoir en supporter les conséquences.
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