Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

30 juin, 2012

La réflexion du jour

La déficience des infrastructures routières est montrée du doigt pour expliquer le recul de la compétitivité de la région de Montréal, selon des dirigeants d'entreprises locales et étrangères qui y sont établies. Après l'échangeur Turcot et le pont Champlain, la Chambre de commerce du Montréal métropolitaine (CCMM) s'inquiète maintenant de l'état du boulevard Métropolitain.

(NDLR : le résultat de plus de 30 ans de politiciens incompétents à la mairie de Montréal, brillamment assisté par des politiciens incompétents à Québec.)

Le chiffre du jour : 94 %

L'étude de la CCMM se fonde sur les réponses de 103 dirigeants d'entreprises situées dans la métropole, dont 70% sont des filiales d'entreprises étrangères.

Ceux-ci considèrent à 94% que l'environnement d'affaires a stagné ou s'est détérioré durant les cinq dernières années. Plus d'un tiers des répondants estiment que le climat s'est détérioré à Montréal.

29 juin, 2012

La réflexion du jour

Pour bien protéger la biodiversité dans la région de Montréal, il faut renforcer la protection de milieux naturels sur un vaste territoire s'étendant de Rigaud jusqu'à Trois-Rivières.

C'est ce que propose la Fondation David Suzuki (FDS) dans un rapport écrit dans la foulée des consultations sur le Plan métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD).

(NDLR : si les écolos avait existé en 1534, la vallée du St-Laurent serait encore une belle forêt vierge.)

La chiffre du jour : 1,7 M d'hectatres

La ceinture verte proposée par la FDS (ndlr : Fondation David Suzuki) s'étend des frontières ontariennes et américaines jusqu'aux limites de Trois-Rivières et de Drummondville. Un territoire immense de plus de 1,7 million d'hectares. (NDLR : FDS demande rien de moins que l'expropriation partielle de dizaines de milliers de propriétaires!)

28 juin, 2012

La réflexion du jour

« La majorité des entreprises sondées estiment que la métropole n'est pas plus compétitive qu'il y a cinq ans et que l'environnement d'affaires ne s'est pas amélioré. Plus d'un tiers juge que cet environnement s'est détérioré. Cette situation est préoccupante et exige des actions concrètes et immédiates », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Le chiffre du jour : 58 %

« Même si les dirigeants se montrent critiques quant à l'évolution de l'environnement d'affaires de la métropole, ils font preuve d'un optimisme prudent. Ainsi, 58 % des entreprises sondées travaillent actuellement sur un projet d'investissement dans la région. L'important est de réunir les conditions pour s'assurer que ces investissements se concrétisent », a conclu Michel Leblanc.

27 juin, 2012

La réflexion du jour

«La décision de poursuivre une éducation supérieure repose sur plusieurs facteurs, incluant les conditions du marché du travail, les attitudes parentales à l'égard de l'éducation supérieure, la performance académique et la littératie, la présence d'éducateurs stimulants, la localisation des institutions et les barrières financières.»--- OCDE via Alain Dubuc

Le chiffre du jour : 33 %

«Compte tenu des évolutions démographiques à long terme, il faudra que le taux de scolarisation dans l'enseignement supérieur continue d'augmenter pour maintenir l'offre de main-d'oeuvre qualifiée.» (Un dossier où le Canada a du rattrapage à faire, avec un taux de diplomation de 36,9 % contre 38,6% pour l'OCDE. Le Québec, au septième rang au Canada, est à 33 %.)--- OCDE via Alain Dubuc

26 juin, 2012

Subventions : les perles du 16 au 22 juin 2012


Chaque semaine, le blogue de Serge Laplante, Où vont vos impôts, publie la liste des subventions annoncées par le gouvernement.


Invariablement, cette liste contient des perles qui démontrent bien la culture de « gaspillage » qui prévaut chez nos élites politiques. La parade des subventions continue de plus bel, mais les réductions de dépenses promises par le ministre Bachand ne sont toujours pas au rendez-vous.

Je n’ai pas pu choisir la perle des perles cette semaine, car il y en a trop :   1,45 M$ pour valoriser la paternité; 210 000 $ à trois vignobles; 135 000 $ À Bordeaux fête le vin; 255 000 $ pour valoriser la culture du saule; 500 000 $ pour la promotion des activités de chasse, de pêche et de piégeage; 14 M$ pour le patrimoine religieux; etc. Le rythme et la diversité des subventions inutiles s’accélèrent en prévision des élections en septembre.
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1,45 M$
Pour valoriser la paternité
Pour des pères « engagés »
La paternité a besoin d’être soutenue et valorisée, estime le gouvernement.  C’est pourquoi la ministre de la Famille, Yolande James, lance un nouveau programme pour favoriser l’engagement paternel : le Programme de soutien à des actions en matière d’engagement des pères, doté d’une enveloppe de 1,45 M$ étalé sur trois ans.
Ce programme permettra la réalisation d’activités favorisant un engagement accru des pères dans leur famille. Des ateliers où les pères échangeront sur leur rôle tant pendant la période entourant la naissance que la petite enfance ou l’adolescence pourront être réalisés, par exemple. Il appuiera aussi l’adaptation des pratiques des organismes communautaires Famille (OCF) aux réalités des pères d’aujourd’hui.
Il faut élaborer avec les OCF des formes de soutien qui favorisent l’engagement des pères et leur permettent d’occuper une place valorisante et stimulante au sein de leur famille et partout dans la société, estime la ministre. « Plusieurs activités intéressantes, comme des cafés-rencontres ou des cuisines collectives, sont offertes aux jeunes mamans et aux femmes enceintes. Je pense que les papas devraient eux aussi bénéficier d’activités adaptées à leurs goûts et à leurs besoins », a déclaré sans rire la ministre James.  À quand les bières-rencontres et les garages collectifs pour les papas ?

110 219 $
À Coaticook
Deux projets d’infrastructures sportives de la Ville sont retenus par le MELS : la réfection des terrains de tennis et la construction d’une surface multisport.  Les terrains de tennis actuels ont été construits il y a 25 ans. La surface multisport, quant à elle, permettra à une plus large clientèle de pratiquer plusieurs sports, notamment le hockey, le ballon-balai, le basketball et le hockey en patins à roulettes.

75 000 $
À Meubles D.M. Design
Garantie de prêt accordée à l’entreprise Meubles D.M. Design, de La Tuque, pour son projet qui consiste à acquérir de l’équipement de pointe afin d’augmenter sa productivité. Meubles D.M. Design effectue des travaux d’ébénisterie sur mesure pour les particuliers et les entreprises.

60 millions $
À Québec Lithium
Une garantie de prêt de 60 M$ permettra à Québec Lithium d’exploiter un gisement de minerai de lithium. Le projet comprend aussi la construction d’un concentrateur et d’une usine de transformation du minerai en carbonate de lithium, un élément essentiel dans la fabrication de batteries au lithium. Ce projet dont la valeur totale est estimée à près de 250 M$ créera près de 200 emplois dans les environs de la municipalité de La Corne, en Abitibi-Témiscamingue.

300 millions $
Pour l’occupation et à la vitalité des territoires
Le ministère des Affaires municipales et des Régions annonce le renouvellement du Fonds de développement régional pour une période de cinq ans. Doté d’une enveloppe annuelle de 60 millions de dollars, le FDR permettra notamment aux conférences régionales des élus (CRE) de poursuivre leurs actions et d’assurer leur rôle d’interlocutrices privilégiées du gouvernement en matière de développement régional sur tous les territoires du Québec.

110 millions $
À CTMA
Renouvèlement d’une entente de partenariat avec Navigation Madeleine, filiale de la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA) pour le service de desserte maritime des Îles-de-la-Madeleine. Cette entente, d’une durée de cinq ans, est assortie d’une possibilité de prolongation annuelle, pour trois périodes additionnelles d’un an. Elle représente donc un investissement de 110 millions de dollars pour une période maximale de huit ans.  

210 000 $
Dans la MRC de Maskinongé
Aide financière totale à trois entreprises de la MRC de Maskinongé, soit Vignoble Prémont, Camping du Zoo et Ferme Nouvelle-France, pour des projets de plus de 1,64 M$.

57,4 M$
Pour la rénovation et l’adaptation de domiciles
Québec a fait connaître le total des investissements qu’il fera en 2012-2013 pour l’amélioration de l’habitat, par l’entremise des programmes Rénovation Québec (plus de 31,3 M$), RénoVillage (près de 22,5 M$) et Logements adaptés pour aînés autonomes (plus de 3,6 M$) de la SHQ.

135 000 $
À Bordeaux fête le vin
Soutien financier à l’événement Bordeaux fête le vin à Québec qui se déroulera du 6 au 9 septembre 2012.

255 000 $
À St-Paul-de-la-Croix
Subvention pour la réalisation d’un projet collectif dans la municipalité de Saint-Paul-de-la-Croix. Un maximum de 228 350 $ sera versé aux entreprises participantes et une part de 26 355 $ ira à l’organisme Osons l’Osier qui assurera la coordination du projet. Le projet consiste à valoriser des terres marginales en implantant la culture du saule qui possède, à moyen terme, un fort potentiel intéressant comme culture énergétique.

500 000 $
Soutien à quinze projets provenant de six organismes qui travaillent à la promotion des activités de chasse, de pêche et de piégeage, soit la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, la Fédération des pourvoiries du Québec, la Fondation pour la sauvegarde de la truite mouchetée, la Fédération québécoise pour le saumon atlantique, la Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec et la Fédération des gestionnaires de rivières à saumon du Québec.

906 939 $
Pour l’industrie de la tourbe horticole
Subvention à l’Association des producteurs de tourbe horticole du Québec pour la formation de 678 travailleurs.

3 369 400 $
À l’École de cirque de Verdun
Subvention pour la réalisation de travaux de réaménagement de l’École de cirque de Verdun, située dans  l’édifice municipal Guy-Gagnon depuis 1998. L’ensemble des coûts est évalué à près de 4 M$.  

564 103 $
À la Coopérative BioÉnergie Mégantic
Cette aide permettra à la Coopérative de concrétiser un projet de production de biomasse et de mettre en place une vitrine technologique.  Le projet comporte deux volets : la production de biomasse par la culture de l’alpiste roseau et la mise en place d’une vitrine technologique qui permettra de vérifier l’efficacité d’une chaudière alimentée par des granules agricoles et de mesurer sa rentabilité économique.
35 000 $
À Synapse électronique
Subvention qui permettra à l’entreprise Synapse électronique de Shawinigan d’acquérir de l’équipement. En plus de consolider les 80 emplois actuels, ce projet devrait en créer 25 supplémentaires d’ici deux ans. Synapse conçoit, fabrique, assemble et fait de la distribution de masse de produits électroniques, dont des thermostats et des relais électroniques.

982 500 $
À Cicame Énergie
Subvention accordée Cicame pour un projet de 8,7 M$ qui consiste à accroître la capacité de production de l’usine de Saint-Hubert,  ajouter un laboratoire de recherche et de développement de pointe et obtenir un nouveau mandat de la maison mère pour la fabrication de gants isolants. Ce projet créera 30 emplois.

425 000 $
À Les Fermes Burnbrae de Upton
Aide financière à la filiale québécoise des Fermes Burnbrae. Son projet, dont le coût total est évalué à plus de 5,7 M$, consiste principalement en l’acquisition d’équipements visant à moderniser l’usine et ainsi améliorer sa productivité.  Les Fermes Burnbrae est une entreprise agroalimentaire de premier plan et l’un des principaux producteurs d’œufs au Canada.

14 M$
Pour le patrimoine religieux
Subvention au Conseil du patrimoine religieux du Québec pour la réalisation de 89 projet de restauration de bâtiments religieux ainsi que d’orgues, d’œuvres d’art et de pièces de mobiliers situées à l’intérieur de ces édifices. De cette somme, 13 072 562 $ serviront à la restauration de 76 lieux de culte et autres bâtiments à vocation religieuse construits avant 1945 et ayant une valeur patrimoniale significative. De plus, un montant de 527 438 $ servira à restaurer des orgues, des œuvres d’art et des pièces de mobiliers situées à l’intérieur de ces édifices. Enfin, 400 000 $ seront réservés au fonds d’administration du Conseil du patrimoine religieux du Québec.

10 millions $
Pour l’offre touristique
Le ministère du Tourisme confirme le renouvèlement du budget destiné au rehaussement de l’offre touristique dans les différentes régions du Québec. Les associations touristiques régionales pourront convenir avec le ministère, d’une nouvelle entente de partenariat régional leur permettant d’investir en développement, une partie des recettes issues de la taxe sur l’hébergement.

2 millions $
Pour la protection des milieux marins du golfe du Saint-Laurent
Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs consacrera 2 M$ sur deux ans à la recherche scientifique et à l’acquisition de connaissances sur les milieux marins du golfe du Saint-Laurent. Cette somme supplémentaire permettra de poursuivre les travaux de recherche sur le Saint-Laurent en protégeant les données scientifiques acquises et en préservant l’expertise dans le contexte où le travail de certains chercheurs est menacé par les récentes coupures fédérales.

3 millions $
Pour la mise en valeur des aliments du Québec
Aide financière de 3 M$ sur trois ans pour mettre en valeur les produits alimentaires régionaux. Cette aide est accordée dans le cadre du volet régional de la campagne Aliments du Québec, toujours le bon choix!

15 000 $
Semaine québécoise des marchés publics
Subvention pour la tenue de la Semaine québécoise des marchés publics. Cet événement se déroulera du 17 au 26 août prochain.
300 000 $
Aux organismes en arts de la scène
La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre, a indiqué que le ministère accordera un soutien de 5,5 M$ aux diffuseurs pluridisciplinaires en arts de la scène pour l’année financière en cours, ce qui représente une augmentation de 300 000 $ par rapport à l’année dernière.

150 000 $
Au concours « Les aliments du Québec dans mon panier »
Subvention pour la première édition du concours « Les aliments du Québec dans mon panier ». Le concours se déroulera du 22 juin au 17 septembre 2012.

168 000 $
À 24 projets de créateurs professionnels
Les partenaires du programme Vivacité Montréal annoncent l’attribution de 168 000 $ en bourses ( de 1 700 $ à 9 000 $) à 24 créateurs issus de l’immigration ou appartenant à une minorité visible et qui résident dans la région administrative de Montréal, pour l’année 2011-2012.

28,5 millions $
Pour les forêts privées
Le ministère des Ressources naturelles investira 28,5 M$ pour l’exercice financier 2012-2013 pour la mise en valeur des forêts privées. Le Programme d’aide offre un soutien financier et technique aux producteurs forestiers et permet de mieux planifier les activités forestières dans les régions. Ces travaux peuvent se traduire par l’exécution de travaux sylvicoles et la fourniture de plants pour le reboisement.

29,7 millions $
Pour du logement abordable et communautaire à Québec
La Ville de Québec pourra créer 425 nouveaux logements abordables au cours de la prochaine année. Cette annonce représente un investissement de plus de 29,7 M$ pour l’amélioration des conditions de logement des ménages de Québec par l’entremisee de la Société d’habitation du Québec.

120 632 $
À Saint-Gilbert
La Municipalité a un projet d’utilisation de la biomasse forestière destiné au chauffage de trois de ses édifices principaux. Les bouilloires fonctionnant au mazout léger de trois de ses édifices principaux (l’église, l’école et la résidence pour personnes âgées Le Chaînon) seront remplacées par une seule chaudière à la biomasse forestière. Ce projet permettra de réaliser des économies annuelles de près de 30 000 litres de mazout tout en réduisant, toujours sur une base annuelle, ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 72 tonnes équivalent CO2.

100 944 $
Au Centre Interdisciplinaire de Développement en Cartographie des Océans
Versement d’un soutien financier au Centre de Rimouski afin que celui-ci acquière une embarcation spécialisée dans la collecte de données hydrographiques, ce qui représente un investissement total de 224 320 $. L’embarcation acquise par le CIDCO est un catamaran qui permet d’utiliser de façon optimale un équipement de cartographie de haute précision.

94 000 $
À Concept Mat
Concept Mat a un projet d’expansion évalué à 520 000 $. Cette aide gouvernementale permettra d’agrandir et de réaménager son usine de fabrication d’éléments de bois de même que de construire un bâtiment qui servira à l’entreposage. Concept Mat, établie à Matane, est spécialisée dans la préfabrication d’éléments de construction, tels que des portes et des fenêtres ainsi que des poutrelles de plancher.

793 800 $
À Gatineau
Une aide financière est accordée à l’organisme Les Œuvres Isidore-Ostiguy dans le cadre du programme AccèsLogis Québec. La subvention permettra le développement de 10 nouvelles unités de logements communautaires destinés à des familles monoparentales ayant des besoins particuliers en habitation.  En plus d’avoir attribué une subvention, la SHQ garantit le prêt hypothécaire contracté par l’organisme. Une aide financière additionnelle de plus de  000 $, répartie sur cinq ans et assumée à 90 % par la SHQ permettra à tous les locataires de bénéficier du Programme de supplément au loyer.

2 676 837 $
À Gatineau
Des familles et des personnes seules de Gatineau ont maintenant accès à 48 nouveaux logements abordables répartis dans six bâtiments que viennent d’acquérir les Habitations de l’Outaouais métropolitain avec l’appui de la Société d’habitation du Québec (SHQ), un investissement de l’ordre de 2,3 M$  pour la réalisation de ce projet de 4 653 474 $ d’habitation Viger-Gréber. Une aide financière additionnelle de plus de 389 000 $, répartie sur cinq ans et assumée à 90 % par la SHQ et à 10 % par la Ville de Gatineau, permettra à 24 locataires des Habitations Viger-Gréber de bénéficier du Programme de supplément au loyer. Ainsi, ces ménages à faible revenu paieront un loyer similaire à celui d’une habitation à loyer modique.

La réflexion du jour

En ces temps de déprime en Europe et d'incertitude croissante au sujet des économies émergentes, les nantis de la planète sont de plus en plus courtisés par certains pays qui leur offrent un refuge contre la crise. 

(NDLR : malheureusement, le Québec, paradis nord-américain de l'immobilisme ou si vous préférez des moratoires, est peu attrayant pour ces gens.)

Le chiffre du jour : 41 %

Steve Jobs d'Apple, Sergey Brin de Google, Pierre Omidyar d'eBay ou Jerry Yang de Yahoo! ... Ces fondateurs de certaines des plus grandes sociétés américaines ont un point en commun: à l'instar de 41% des dirigeants des entreprises de l'indice S&P 500 de la Bourse de New York, ils sont tous immigrés ou enfants d'immigrés, indique une étude du Partnership for a New American Economy, un organisme établi à Washington.

 (NDLR : un Québec qui démonise les riches est peu attrayant pour un entrepreneur/investisseur.)

25 juin, 2012

Un gouvernement de trop

Revue de livre, Martin Coiteux, 16 juin 2012

Dans son livre, Un gouvernement de trop, publié aux éditions VLB, Stéphane Gobeil prétend qu’en abolissant les très nombreux chevauchements qui existent entre Québec et Ottawa, la souveraineté permettrait aux Québécois d'épargner près de 2 G$ annuellement.  

Heureusement, il existe encore au Québec des économistes talentueux comme Martin Coiteux qui font l’effort de dénoncer les demi-vérités et les raccourcis utilisés par certains souverainistes pour démontrer la rentabilité du projet d’indépendance du Québec.

Le résultat : le prétendu surplus se transforment en un gigantesque déficit.
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Anciennement conseiller de Gilles Duceppe et actuellement scribe des discours de Pauline Marois, Stéphane Gobeil a récemment publié aux éditions VLB un livre intitulé Un gouvernement de trop.  Dans ce livre, il tente de calculer de combien de ressources fiscales en plus ou en moins le gouvernement du Québec disposerait si la province choisissait de quitter la fédération canadienne afin d'opter pour l'indépendance.  

Sa conclusion est la suivante: après élimination des dédoublements et rationalisation de certaines dépenses assumées par le gouvernement fédéral que lui, Stéphane Gobeil, juge excessives, le gouvernement du Québec disposerait de 1,947 milliards de dollars de plus dans ses coffres après l'indépendance.  Les leaders intellectuels du mouvement indépendantiste en sont évidemment ravis.  Le fédéralisme nous coûte 2 milliards de dollars par année, affirme du coin gauche Jean-François Lisée.  Le Canada nous coûte cher, renchérit du coin droit Mathieu Bock-Côté.

Amis indépendantistes, ne sabrez pas trop vite le champagne car ce petit livre qui a dû néanmoins coûter beaucoup d'heures de travail à son auteur est rempli d'approximations, de calculs douteux et d'erreurs factuelles qui font en sorte qu'il ne convaincra que les déjà convertis pour qui les chiffres n'ont de toute façon aucune importance.  Ces convertis veulent un pays, comme ils disent, et littéralement, ils veulent ce pays coûte que coûte.
Nul besoin d'être exhaustif pour démonter la bulle comptable de l'auteur du gouvernement de trop.  À tout seigneur tout honneur, commençons par les fameux transferts fédéraux aux provinces.  À la page 147 du livre, l'auteur écrit que le Québec a reçu en 2009-2010 pour 13,4 milliards de dollars de transferts fédéraux, incluant la péréquation bien sûr mais aussi les autres transferts comme par exemple ceux qui touchent à la santé et aux programmes sociaux.  En réalité, ces transferts ont atteint 16,881 milliards, ainsi que l'attestent les comptes publics du Québec 2009-2010 (voir page 29 de ce document).    L'erreur atteint donc la somme de 3,481 milliards de dollars. Déjà, le surplus de 1,947 milliards de dollars de l'auteur vient de se transformer en déficit de 1,534 milliards de dollars.

Ce n'est qu'un début cependant.  Allons maintenant aux pages 39 à 45 du livre dans lesquelles l'auteur nous entretient des dépenses du ministère des affaires étrangères et du commerce international en 2009-2010.  Il y trouve un placement fait par le gouvernement fédéral dans l'entreprise General Motors pour un montant d'environ 6,6 milliards de dollars.  Il attribue au Québec le financement de 19,5% (la part du Québec dans le PIB canadien, semble-t-il) de cette somme, soit un montant de 1,287 milliards de dollars.  Le problème avec cette manière de faire est double. En premier lieu, on ne peut traiter un placement donnant lieu à l'acquisition d'un actif comme on traite une dépense courante.  On peut débattre de la pertinence de ce placement mais on ne peut l'imputer aux dépenses courantes de l'État fédéral.  Ensuite, ce placement a été exceptionnel.  Il n'a été fait ni avant l'exercice financier 2009-2010 ni n'a été répété depuis.  Il n'y a donc aucun 6,6 milliards de dollars de dépenses récurrentes dont 19,5% pourrait être épargné par l'État québécois advenant l'indépendance. Il faut donc retrancher 1,287 milliards de dollars du surplus calculé par Stéphane Gobeil. Nous arrivons déjà à un déficit de ressources fiscales de 2,821 milliards pour l'État québécois.

Ce n'est cependant fini.  Considérons maintenant le service de la dette fédérale. Stéphane Gobeil se donne la peine de faire la distinction entre la part devant être attribuée aux comptes de retraite des employés fédéraux et celle devant être attribuée au reste de la dette fédérale.  Concernant la part attribuable aux comptes de retraite, il nous dit à la page 153 qu'il a raffiné l'analyse faite il y a quelques années par François Legault pour arriver à un pourcentage de 19,6% qui devrait être assumé par le Québec.  Malgré cela, il utilise finalement un pourcentage de 16,3% qui serait la moyenne de ses propres calculs, de ceux de François Legault et de ceux de la défunte commission Bélanger-Campeau.  Pourquoi utiliser une telle moyenne s'il dit avoir lui-même «raffiné» les calculs?  De toute manière, même ce 19,6% sensé représenter la part des Québécois au sein de la fonction publique fédérale pourrait être contesté en cas d'indépendance. Les Québécois n'ont-ils jamais reçu de services des employés fédéraux provenant des autres provinces?  Le critère de la part de la population ne devrait-il pas plutôt être retenu?  

Quoi qu'il en soit, retenons pour l'instant le 19,6% calculé par Stéphane Gobeil pour la part du service de la dette associé aux comptes de retraite mais utilisons toutefois le critère de la part de la population et non celui de la part du PIB (comme le fait Stéphane Gobeil) pour le restant de la dette.  Par rapport aux calculs de l'auteur du livre, le service de la dette d'un Québec indépendant s'alourdit alors de 1,107 milliards de dollars.  Il faut noter en plus qu'il s'agit là d'un résultat extrêmement optimiste et en fait très peu réaliste.  Dans ce cas de figure, le Québec se contenterait de payer les intérêts d'une part inférieure à son poids démographique de la dette fédérale sans jamais avoir à en refinancer à ses propres frais la part qui lui est attribuée.  Or, tout refinancement se fera aux conditions de marché s'appliquant à un État québécois nouvellement indépendant, lourdement endetté et devant faire ses preuves dans un contexte incertain.  Il faut être bien naïf pour croire que ces conditions seraient les mêmes que celles qui s'appliquaient avant l'indépendance du Québec à l'État fédéral canadien.  Soyons néanmoins hyper-optimistes pour les besoins de la cause et ajoutons ce 1,107 milliards au déficit déjà calculé.  Nous atteignons maintenant 3,928 milliards de déficit de ressources fiscales pour l'État québécois en cas d'indépendance.

Devons-nous nous arrêter là?  Bien sûr que non!  Tout au long de son analyse, Stéphane Gobeil attribue au Québec le financement de 19,5% des dépenses de programme fédérales.  D'où vient ce 19,5% au juste?  Selon les dernières statistique disponibles, lesquelles remontent à l'année 2009, le Québec contribue plutôt à 18,38% des recettes fédérales totales.  Cette différence d'à peine 1,12 points de pourcentage peut sembler minime mais appliquée à des dépenses de programme fédérales de 244,784 milliards de dollars en 2009-2010, elle représente pour le Québec une économie en régime fédéral d'environ 2,742 milliards de dollars.  Nous en sommes maintenant rendus à un déficit de ressources fiscales de 6,67 milliards en cas d'indépendance.

Notons que je n'ai encore rien dit des hypothèses utilisées par Stéphane Gobeil dans sa quête d'une rationalisation des dépenses anciennement attribuées au gouvernement fédéral après une éventuelle indépendance du Québec. Il faudrait beaucoup, beaucoup de temps pour faire l'analyse et la critique minutieuses de ces hypothèses. Néanmoins, prenons le poste de la défense à titre d'exemple.  À la page 73 de son livre, l'auteur nous dit que le Québec pourra se payer une défense acceptable avec un montant équivalent à seulement 16% des dépenses canadiennes effectuées au chapitre de la défense en 2009-2010.  Il ne fournit aucune justification à l'appui de ce chiffre. Je note simplement que si tel était le budget de la défense d'un Québec indépendant, celui-ci ne représenterait qu'environ 0,93% de son PIB.  Je note aussi que des pays comme la Suède, le Danemark, la Finlande et la Norvège, des pays auxquels nous aimons tant nous comparer, y consacrent quant à eux entre 1,3 et 1,7 % de leur PIB (voir ce tableau comparatif).  Supposons que nous devions finalement consacrer à la défense le plus faible de ces ratios, soit 1,3% de notre PIB, il nous en coûterait alors 1,151 milliards de plus que ce qu'estime Stéphane Gobeil.  Je ne suis pas encore au terminus comme dirait Stéphane Gobeil mais déjà, j'en arrive à un déficit de ressources fiscales en cas d'indépendance de 7,821 milliards de dollars.

Notez bien, 7,821 milliards de déficit plutôt que 1,947 milliards de surplus.  Cela fait une différence de 9,768 milliards de dollars.  Le ministre Clément Gignac qui a eu maille à partir cette semaine avec le scribe de Pauline Marois parlait d'une erreur de 2 milliards.  Je trouve que le ministre a été bien gentil avec Stéphane Gobeil.  Il aurait dû plutôt parler d'une erreur de près de 10 milliards de dollars et ce, avant même de parler de l'impact économique et fiscal des cinq années de «turbulence» qui suivraient l'indépendance selon Pauline Marois...  Se débarrasser «du gouvernement de trop» va finalement coûter bien plus cher que les 199,99$ par personne lancés en boutade par Jean-François Lisée dans sa préface au livre de Stéphane Gobeil. 
   

La réflexion du jour


On constate que les cols bleus et cols blancs de la Ville deMontréal jouissent de conditions de travail beaucoup plus avantageuses que celles des travailleurs du secteur privé. Autrement dit, les contribuables montréalais financent des salaires et des avantages sociaux exceptionnellement généreux qui sont hors de portée de la très grande majorité d’entre eux. Dans ce contexte, on peut se demander si la notion de « services aux citoyens » ne devrait pas également comporter un plus grand respect envers la capacité de payer de ces derniers.--- IÉDM

Le chiffre du jour : 57 454 $ c. 68 507 $



Source : IÉDM

23 juin, 2012

La réflexion du jour

Amis indépendantistes, ne sabrez pas trop vite le champagne car ce petit livre (ndlr : Un gouvernement de trop, publié aux éditions VLB) qui a dû néanmoins coûter beaucoup d'heures de travail à son auteur est rempli d'approximations, de calculs douteux et d'erreurs factuelles qui font en sorte qu'il ne convaincra que les déjà convertis pour qui les chiffres n'ont de toute façon aucune importance. Ces convertis veulent un pays, comme ils disent, et littéralement, ils veulent ce pays coûte que coûte. --- Martin Coiteux

Le chiffre du jour : 10 G$

Le ministre Clément Gignac qui a eu maille à partir cette semaine avec le scribe de Pauline Marois parlait d'une erreur de 2 milliards. Je trouve que le ministre a été bien gentil avec Stéphane Gobeil. Il aurait dû plutôt parler d'une erreur de près de 10 milliards de dollars et ce, avant même de parler de l'impact économique et fiscal des cinq années de «turbulence» qui suivraient l'indépendance selon Pauline Marois...

(NDLR : Les interventionnistes de gauche, souverainiste ou pas, n'ont jamais su compter. C'est pour celà que les programmes interventionnistes qu'ils proposent appauvrissent toujours les populations qu'ils gèrent.Les interventionnistes de droite savent compter, mais au profit de leurs petits amis. Dans un cas comme dans l'autre le contribuable se fait avoir.)

22 juin, 2012

Si nous avions fait fausse route depuis 60 ans

Cette courte vidéo remet en question les avantages d’un État interventionniste tentaculaire.

Bien sûr, l’élimination complète de l’État est aussi utopique que le-tout-à-l’État socialiste. Mais jusqu’où l’État doit-il s’immiscer dans la vie des gens avant que le retour sur l’investissement ne devienne négatif?

Personnellement, je crois qu’au Québec le pendule interventionniste est rendu beaucoup trop loin à gauche. 

L’expérience démontre que les États sont de bien piètres fournisseurs de service. Aussi, ne vaudrait-il pas mieux limiter leurs rôles à ceux de législateur, de l’administration de la justice et de la sécurité publique?

 

La réflexion du jour

Bien sur ce débat a été pourri par un gouvernement qui a perdu sa crédibilité par un laxisme évident dans la gérance des affaires publiques et en particulier dans l'attribution des contrats publiques. Dans ce contexte, le réflexe primaire est de se dire : pourquoi moi? Pourquoi devrais-je payer ma juste part alors que nos élus sont incapables de s'assurer qu'il en est de même pour tous? Pourquoi devrais-je me conformer aux lois et me comporter en citoyen irréprochable alors que nos élus n'en font pas autant?.--- François Maltais, médecin et professeur UL

Le chiffre du jour : 123 M$ c. 63 M$

La mise en oeuvre au Québec d'un programme de procréation assistée gratuit a entraîné un boom qui est en voie de coûter beaucoup plus cher que prévu: trois hôpitaux réclament 123 millions de dollars pour lancer un programme de fécondation in vitro (FIV).
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 Cette somme est bien loin des 63 millions projetés par le gouvernement en 2010 jusqu'en 2015, avec les dizaines de millions remboursés à l'acte aux médecins spécialistes par la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ).

(NDLR :dans le merveilleux monde magique du modèle québécois (la gratuité mur à mur), l'explosion des coûts c'est la norme.)

21 juin, 2012

La réflexion du jour

« Les contribuables montréalais financent des salaires et des avantages sociaux exceptionnellement généreux qui sont hors de portée pour la majorité d'entre eux. Dans ce contexte, on peut se demander si la notion de ''services aux citoyens'' ne devrait pas également comporter un plus grand respect envers la capacité de payer des Montréalais », affirme M. Fortin.

Le chiffre du jour : 11 000 $

Un récent sondage Forum Research nous apprenait que les Montréalais, qui terminent ces jours-ci de payer leurs 2,9 milliards de dollars de taxes municipales pour l'année, sont insatisfaits de leurs services municipaux. Pourtant, les employés municipaux bénéficient de conditions de travail généreuses, bien au-dessus de la moyenne. En effet, ceux-ci travaillent cinq semaines de moins et ont une rémunération globale supérieure de 11 000 $ à celle des employés des grandes entreprises privées, apprend-on dans une Note économique publiée aujourd'hui par l'Institut économique de Montréal (IEDM).

20 juin, 2012

La réflexion du jour

L’endettement massif de l’État, les corporatismes qui entravent l’exercice du pouvoir, la bureaucratisation du modèle québécois font mal au Québec. Le PQ au pouvoir devra aussi confronter ces problèmes. La fuite à gauche ne pourra pas durer longtemps.--- Mathieu Bock-Côté

Le chiffre du jour : 7ième

Le revenu médian des Québécois après impôt vient de passer du sixième au septième rang, parmi toutes les provinces canadiennes.

Statistique Canada a indiqué lundi que le revenu médian des familles de deux personnes ou plus au Québec s'est élevé à 58 100$ en 2010, en hausse de 800$ sur le revenu médian de l'année précédente.

19 juin, 2012

Subventions : les perles du 9 au 15 juin 2012


Chaque semaine, le blogue de Serge Laplante, Où vont vos impôts, publie la liste des subventions annoncées par le gouvernement.

Invariablement, cette liste contient des perles qui démontrent bien la culture de « gaspillage » qui prévaut chez nos élites politiques. La parade des subventions continue de plus bel, mais les réductions de dépenses promises par le ministre Bachand ne sont toujours pas au rendez-vous.

La perle des perles cette semaine est une subvention de 8,4 millions $ à GE Aviation Bromont afin de permettre la réalisation d’un projet d’investissement de 61,4 M$. En 2011, GE, maison mère de GE Aviation Bromont, a enregistré des revenus de 147 G$ et des profits de plus de 14 G$. Au cours de l’année budgétaire 2011-2012, le gouvernement du Québec enregistrait des revenus de 65,5 G$ et un déficit de 3,3 G$. Il me semble que c'est GE qui devrait subventionner le Québec et non le contraire. Malheureusement, l’environnement économique du Québec est peu attrayant pour les investisseurs et le gouvernement doit les attirer ou les retenir au moyen de subventions alléchantes.
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450 000 $
À SPF Canada – Groupe Diana
Participation gouvernementale au projet d’implantation d’une usine de production d’arôme pour nourriture de chiens et de chats à Saint-Blaise-sur-Richelieu, en Montérégie. Estimé à 4 250 000 $, ce projet créera près d’une vingtaine d’emplois au Québec.

300 000 $
Au Grand Défi Pierre Lavoie
Québec a versé 300 000 $ à la quatrième édition du Grand défi Pierre Lavoie, un marathon cycliste de 1 000 kilomètres qui s’est déroulé le week-end dernier.

56,4 M$
En travaux sylvicoles en forêt publique
Le Programme d’investissements sylvicoles a principalement pour but d’augmenter le rendement des forêts québécoises à moyen et à long termes grâce à des travaux d’aménagement qui s’ajoutent à ceux déjà prévus. Il consiste plus précisément à effectuer des travaux sur les sites à plus haut potentiel, à remettre en production des superficies mal régénérées et à réhabiliter des peuplements dégradés.

20 000 $
À Tourisme Cantons-de-l’Est
Subvention à Tourisme Cantons-de-l’Est pour sa participation à l’événement Soirée Québec 2012 organisé par le Bureau du Québec à Toronto.

700 000 $
À Extraction Nichromet
Cette aide gouvernementale vise à accompagner l’entreprise de Thetford Mines dans un projet d’usine pilote d’extraction plus écologique de l’or et de l’argent estimé à 3,4 M$. 

7,2 millions $
Aux Associations touristiques sectorielles
Le ministère du Tourisme annonce le renouvellement de ce programme.  Une vingtaine d’ATS sont reconnues par le ministère, avec le mandat d’accompagner les entreprises de différents produits ou secteurs touristiques notamment en matière de développement, de gestion, de promotion et de formation.

88 000 $
À la Coopérative de solidarité Vallée Bras-du-Nord
Cet investissement permettra à la coopérative d’acquérir une passerelle suspendue plus large et mieux équipée pour l’accueil Shannahan.  Construite en 2004, la passerelle suspendue donne accès à près de 70 % du réseau cyclable et pédestre de la Vallée Bras-du-Nord. Cette passerelle a été conçue à une voie seulement. L’achalandage ayant considérablement augmenté au cours des dix dernières années, son élargissement est devenu incontournable.

8,4 millions $
À GE Aviation Bromont
Subvention à la compagnie Générale Électrique (GE) du Canada, afin de permettre la réalisation d’un projet d’investissement de 61,4 M$. Le projet permettra à l’usine de Bromont, spécialisée dans la fabrication de composants de turbines d’avions, de mettre sur pied deux centres d’excellence en recherche qui desserviront l’ensemble des usines de GE Aviation à travers le monde. Un centre d’excellence en robotique et un centre d’excellence en équipements de tests et outillages.

180 000 $
À la Chambre de commerce et d’industrie de Québec
Subvention de 180 000 $ sur trois ans pour permettre aux entrepreneurs de compter sur la force d’un réseau de gens d’affaires d’expérience. La communauté d’affaires de la région a identifié clairement sa volonté de faire du développement de l’entrepreneuriat sa priorité.

175 000 $
Pour la mise en valeur des zones agricoles
Le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire accorde une aide financière pour soutenir l’établissement de plans de développement de la zone agricole pour le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal. Mis en œuvre dans l’arrondissement de Saint-Hubert, en bordure du boulevard Cousineau, le projet pilote Éco-Territoire 21, lancé par la Ville de Longueuil, vise à remettre en culture des terres agricoles périurbaines laissées en friche, et ce, dans le respect des principes du développement durable et de la protection de l’environnement.

108 000 $
À ÉO-Synchro
Subvention à l’entreprise innovatrice ÉO-Synchro, de Lévis, pour un projet estimé à 280 000 $. ÉO-Synchro se spécialise dans la conception d’alternateurs à double rotation inversée. L’entreprise souhaite adapter au secteur hydraulique un type d’alternateur spécifique breveté, conçu pour l’industrie éolienne et maintenant prêt à être commercialisé.

410 000 $
À l’International de montgolfières
Aide financière à l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu qui se déroulera du 11 au 19 août 2012.

50 000 $
À la Foire gourmande de l’Abitibi
Aide financière à la 11e Foire gourmande de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-Est ontarien qui se tiendra du 16 au 19 août prochain à Ville-Marie, en bordure du lac Témiscamingue.

554 500 $
Au Vélirium 2012
Aide financière pour permettre l’organisation et la tenue du Vélirium − Festival international et Coupe du monde UCI de vélo de montagne 2012. L’événement se déroulera au Mont Sainte-Anne du 21 juin au 8 juillet 2012.

3 250 000 $
À la Maison pour la danse de Québec
Québec donne son accord de principe pour le projet de réaménagement de la Maison pour la danse de Québec. Au cours des dernières années, la danse contemporaine a connu une réelle effervescence à Québec. À titre de centre chorégraphique, La Rotonde souhaite, par son projet de maison de la danse, soutenir le développement de cette discipline en offrant davantage de services à la communauté de la danse de Québec. La Rotonde vise à déployer la Maison pour la danse de Québec sur les trois étages du 336, rue du Roi.

355 000 $
Au Mondial Loto-Québec de Laval
Aide financière à la Corporation du Mondial Choral qui se déroulera jusqu’au 15 juillet à Laval.

65 000 $
À la Sélection Caseus
Aide financière au Festival des fromages fins de Victoriaville. De la somme totale, 35 000 $ est accordé pour la réalisation du volet Prix du public de Sélection Caseus, le concours des fromages fins du Québec.

La réflexion du jour

Le réseau de la santé offre de moins en moins de services directs aux patients alors qu'il y a de plus en plus de gestionnaires. --- François Bonnardel

Le chiffre du jour : 7 %

Le nombre de cadres dans les agences de la santé a encore augmenté de 7% depuis deux ans, a révélé mardi le député François Bonnardel qui déplore à nouveau la «dérive bureaucratique» du réseau de la santé.

18 juin, 2012

Pourquoi est-il si difficile de réformer le modèle québécois?


Le texte d’Emmanuel Martin analyse pourquoi il est si difficile de réformer l’État français. Cette analyse est aussi pertinente pour le Québec. Il suffit de remplacer « France » par « Québec » et « pays » par « région ».
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Pourquoi nous avons du mal à réformer

La France, à l’instar de bien d’autres pays, est malade non pas de la crise, qui est un symptôme, mais  de sa démocratie dysfonctionnelle :une classe politico-bureaucratique a multiplié les niches d’inefficiences, profitant notamment, ici des opportunités d’une décentralisation sans responsabilisation, là d’un accès facile à l’endettement grâce à l’Euro. Ce qu’il faut bien se résoudre à appeler du parasitisme a pu cependant se développer sous couvert de « démocratie » puisque l’extension progressive de ce Leviathan s’est accompagné de nouvelles formules de redistribution répondant à des « demandes sociales ». Ainsi se réalise peu à peu la prédiction de l’économiste Frédéric Bastiat au milieu du 19° siècle, pour qui l’État était « cette grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde »(1).

Il est essentiel de revenir à un niveau soutenable de dépense publique. Pourtant, certains intellectuels et dirigeants politiques semblent croire que le salut viendra… de la dépense publique. Mais avec 56 % du PIB de dépenses publiques (soit 10 points de dépense publique en plus dans le PIB en comparaison avec 1980, juste avant le très dépensier projet commun de la gauche), une dette en augmentation continuelle, un déficit budgétaire structurel depuis près de quatre décennies, la France pratique en réalité la « relance » keynésienne depuis belle lurette. Avec le résultat que l’on voit. Visiblement, il n’y aurait jamais assez de relance. Faudrait-il atteindre 95% du PIB en dépenses publiques pour qu’elle fonctionne ?

Cette défense de la relance participe plutôt d’une stratégie d’immunisation contre toute possibilité de réforme structurelle visant à « dégraisser » le secteur public pour le remettre au service des citoyens. Il en va d’ailleurs sans doute de même pour la propagation du mythe de l’austérité (la vraie austérité consisterait à baisser drastiquement les dépenses publiques, ce qui n’est absolument pas le cas en France aujourd’hui) ou même du soi-disant ultralibéralisme qui toucherait le pays. Quant à l’argument de la « croissance », qui pourrait être contre ? Comme a pu le rappeler le Président de la Bundesbank  Jens Weidmann « être favorable à la croissance, c'est comme être partisan de la paix dans le monde » (2)… On comprend en fait que « croissance » est, dans la bouche de certains, un autre moyen de dire « dépense ».

Cette rhétorique permet en réalité de détourner l’attention du vrai problème qui est celui de la difficulté à opérer des réformes structurelles - difficultés qui mêlent obstacles en termes d’insuffisance de connaissance pour réformer et en termes d’intérêts coalisés contre la réforme.

La complexité de l’administration en a fait une espèce de plat de spaghettis, de grosse pelote de laine emmêlée et « tirer un fil » entraine généralement des conséquences inattendues. Les interconnections et complémentarités entre services et administrations ont permis de s’assurer que toute réforme se transformerait en casse-tête.
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Un autre problème fondamental de la bureaucratie est qu’elle s’auto-évalue. Chaque « bureau » a ainsi une incitation à clamer son importance fondamentale pour l’intérêt public et refuse d’être « réformé ». Évidemment le travail d’une institution telle que la Cour des Comptes permet de départager et de rationaliser.  Cependant une bureaucratie est aussi un instrument pour l’achat d’une clientèle électorale politique. Or, que se passe-t-il quand la bureaucratie est en symbiose avec le politique, comme dans les conseils régionaux ou départementaux, et qu’affaiblir une bureaucratie signifie affaiblir un camp politique ? On comprend qu’il est difficile pour les hommes politiques d’un gouvernement de réduire les troupes de leurs soutiens politiques.

Ensuite, à l’intérieur de chaque département de la bureaucratie, lors d’un dégraissage, les départs se font rarement selon une logique de rationalité consistant à garder les plus compétents et les plus travailleurs, mais bien plus sur une logique politique, de pouvoir : ceux qui restent sont les mieux organisés et les plus influents. Le risque est ainsi de finir avec une bureaucratie moins envahissante mais inopérante.

Par ailleurs, réformer en profondeur implique encore de remettre en questions de nombreux intérêts coalisés qui vivent de subventions ou contrats publics. Ces intérêts coalisés sont extrêmement efficaces pour « défendre leur beefsteak » : entreprises vivant de la manne publique mais aussi intermittents du spectacle ou étudiants pouvant envahir la rue.

Justement, réformer en profondeur suppose un minimum de débat démocratique sur l’établissement des priorités en matière de dépenses publiques. Or, cela demande une aptitude au véritable dialogue social au sein de la nation toute entière. Les pays nordiques ont pu se réformer grâce à cette aptitude. La France, société de défiance par excellence, a en revanche toute la peine du monde à mettre ses citoyens autour de la table. Cette défiance vient précisément de son modèle social corporatiste et centralisateur – qu’il s’agirait de réformer également.

Enfin, un argument majeur qui sera évoqué contre la réforme : le coût de la transition. Lorsque des ressources humaines et financières doivent réaffectées de manière si importante en même temps, la donne est fortement chamboulée. Les personnels publics ou des entreprises ayant perdu leurs marchés publics doivent être absorbés par le secteur privé. Or, en période de récession cette capacité d’absorption est minimale, sauf à accepter un accroissement de flexibilité sur le marché du travail – généralement impopulaire.

On le voit : le coût politique de la réforme pour les gens au pouvoir est grand. Plutôt que de prendre le risque de mettre en place un processus de clarification et de « tri entre le bon État et le mauvais État », il leur paraît plus simple de tenter, à nouveau, de faire payer les autres : « l’endettement national est au maximum, les impôts nationaux sont presqu'au maximum, déplaçons donc au niveau de l’Europe nos problèmes d’endettement avec, par exemple, les Eurobonds... ».

En dépit de tous les obstacles à la réforme, il y a pourtant bien un jour où l’obèse doit se résoudre à la diète. La procrastination n’est pas une solution. Mais se reprendre en main nécessite, au niveau d’un pays, une discussion, un véritable « dialogue social ». Voilà un test pour notre démocratie.

Emmanuel Martin, le 28 mai 2012 - Emmanuel Martin est analyste sur www.UnMondeLibre.org.

(1) « L’État », Journal des débats, Septembre 1848 disponible ici.
(2) Le Monde, 25 mai 2012.

La réflexion du jour

Les propriétaires s'attendent à ce que la situation actuelle se transforme en une rareté de logements de plus en plus grande lorsqu'une remontée des taux d'intérêt ralentira le mouvement d'accès à la propriété, combiné à la tendance accélérée à vouloir occuper seul un logement. « Le gouvernement du Québec ne peut plus attendre. Pour éviter une crise de l'habitation, il doit dès maintenant entreprendre une réforme de la Régie du logement et des lois qu'elle applique », lance Hans Brouillette.

(NDLR : Typique des règlements en apparence bien intentionnés, mais qui nuisent à ceux (les locataires) que l'on prétend aider. Une belle démonstration du "Qui veut faire l'ange fait la bête" de Pascal Blaise.)

Le chiffre du jour : 1,4 %

L'augmentation des loyers de seulement 1,4 % comparativement à avril 2011 représente à peine 6 $ de plus, ce qui inquiète la CORPIQ :

 « Il s'agit d'un taux inférieur à l'évolution du coût de la vie, qui a été de 2,4 % au cours de la même période, selon Statistique Canada. En considérant la forte hausse des frais d'exploitation des immeubles de logements, il est clair que leur rentabilité est en baisse. Cela provoque un impact négatif sur l'intérêt des investisseurs pour rénover le parc immobilier existant ou encore pour construire », a expliqué le directeur Affaires publiques de la CORPIQ, Hans Brouillette.

 (NDLR : Il n'y a que des bureaucrates au cerveau lessivé par des notions socialistes pour croire que les propriétaires immobiliers vont continuer d'investir dans l'immobilier locatif à ces conditions.)

16 juin, 2012

La réflexion du jour

«Cette injustice, explique M. Pierlot, découle des règles fiscales dysfonctionnelles qui demeurent inchangées depuis une génération, faisant qu'un quart de la population bénéficie de retraites anticipées et aisées, alors que les trois quarts de la population doivent retarder leurs retraites et se contenter d'un style de vie plus modeste.» 

«Le système d'épargne-retraite canadien, ajoute-t-il, semble favoriser les travailleurs du secteur public, et ce, de façon significative.» --- Michel Girard

Le chiffre du jour : 2,1 M$

L'étude démontre qu'après une carrière au gouvernement fédéral, un fonctionnaire gagnant un salaire annuel de 150 000$ au moment de sa retraite aura droit à une rente à vie d'une valeur forfaitaire de 2,1 millions de dollars.

15 juin, 2012

The Locavore’s Dilemma



Pierre Desrochers et Hiroko Shimisu se sont attaqués à la tâche de démontrer qu’il est faux de prétendre, comme le font les écolos, que l’achat local de nos produits alimentaires est bénéfique à l’économie et à l’environnement. Comme plusieurs des notions véhiculées par les gourous verdoyants, celle-ci est au mieux une demi-vérité et au pire carrément trompeuse.

Malheureusement, leur livre « The Locavore’s Dilemna – In praise of the 10,000-Mile Diet » n’est pas offert en français. Espérons que les auteurs traduiront leur œuvre, car les Québécois ont grandement besoin d’un contrepoids à la propagande écologiste.

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Revue de livre
By Pierre Desrochers and  Hiroko Shimizu 

Food production and distribution is a complex business, so let us begin by making the obvious point that not all “local” food is created equal and that some of it is perfectly fine with us.

For instance, New Hampshire maple syrup, California strawberries, Alaskan salmon and crabs, Washington apples, Florida oranges, Michigan cherries, and Iowa corn are among the best and most affordable in the world and, as a result, have long been enjoyed by nearby and distant consumers alike.

Competitively priced, high-quality seasonal local fruits and vegetables have also long been sought after by nearby grocers and restaurateurs alike. “Hobby” gardening is its own psychic reward and should not be judged by economic criteria. In isolated rural areas where land is cheap, game animals abundant and economic opportunities limited, it often makes perfect sense to cultivate large vegetable gardens along with fruit and nut trees; to keep animal coops while having a few grass-fed ruminants roam over the surrounding pastureland; and to supply one’s pantry, root cellar and freezer with the results of hunting, fishing and harvesting wild food of various kinds. Local food items that might not be the most delicious or economical might also have other redeeming qualities, such as an orchard that survives on “pick-your-own” family outings or an otherwise average vineyard to which a gourmet restaurant has been added.
Some overpriced local food might also be sold for charitable purposes.

“Local when sensible” is obviously not our concern, nor do we believe that most committed locavores sincerely promote the cultivation of pineapples or bananas in the American snowbelt; in our experience, they would rather have local residents get by without them. We don’t even disagree with their belief that “eating locally means eating seasonally” which, in turn, results in “deprivation lead[ing] to greater appreciation.” In our view, food masochism should be left to the realm of personal preferences. Rather, we draw the line where local food is deemed desirable simply because of its geographical origin and is not more affordable, nutritious, safer, or better tasting than alternatives produced further away.

Locavores and people otherwise indifferent to the movement might interject that life is not only about turning a profit and what people do on their own time and with their own dime is their business. Besides, if the current obsessions with small organic homesteads, urban gardens, green roofs and backyard poultry are nothing but the latest in a long line of pointless food fads, why argue over the issue? The problem is that local food activists are spreading environmental misconceptions, increasingly picking our pockets and threatening our food security. “Vote with your fork and your consumer dollar!” might be their unofficial slogan, but their campaign material so frequently and so severely distorts the true impact of uncompetitive local agriculture that they could be held liable to prosecution under false advertising statutes. On top of that, many activists have been hard at work to mandate the purchase of pricier local food by public institutions (most prominently government agencies, school boards, hospitals, prisons, universities and military bases), prevent the redevelopment of abandoned marginal agricultural land for other useful purposes, prohibit modern agricultural practices and ultimately close national doors to foreign products.

For reasons that we will discuss in more detail later on, the outcomes of such initiatives range from bad to utterly disastrous.

To sum up our basic argument: If widely adopted, either voluntarily or through political mandates, locavorism can only result in higher costs and increased poverty, greater food insecurity, less food safety and much more significant environmental damage than is presently the case. Policies should be judged by their results, not their intentions. Consumers who bought into locavorism because they sincerely cared about making our food supply ever more secure, safe, affordable, and sustainable while supporting their local community should reexamine whether the supposed means actually lead to the desired ends.

As we will illustrate in the remainder of this book, our modern food system is an underappreciated wonder that is the culmination of thousands of years of advances in plant cultivation and animal breeding; harvesting, storing, transporting, and processing food; and retailing and home cooking techniques. Only through greater technological advances, economies of scale and international trade can we achieve the locavores’ worthy goals of improving nutrition while diminishing the environmental impact of agricultural production.

Pierre Desrochers  is an associate professor of geography at the University of Toronto,  Hiroko Shimizu is an economist. This is an excerpt from their book, The Locavore’s Dilemma: In praise of the 10,000 Mile Diet.

Le chiffre du jour : 4 jours

Le jour de l'année où les contribuables québécois cessent de travailler pour payer tous les impôts et taxes surviendra plus tard cette année que l'an dernier.

 L’arrivée plus tardive de cette journée d’affranchissement de l’impôt s’explique principalement par la hausse de la taxe de vente de 1% imposée par le gouvernement du Québec depuis le 1er janvier dernier. (Photo: Agence QMI) La «journée d'affranchissement de l'impôt» surviendra le dimanche 17 juin au Québec, soit quatre jours plus tard qu'en 2011, selon les calculs de l'Institut Fraser.

14 juin, 2012

Les bonnes intentions perpétuent la pauvreté


Les sociétés occidentales, mues par un complexe de culpabilité véhiculé par la gauche bien-pensante, se déculpabilisent en demandant à leur gouvernement respectif d’aider les sociétés pauvres. Pour apaiser l’opinion publique, les politiciens distribuent littéralement des centaines de milliards de dollars en programmes d’aide aux sociétés pauvres.

Malheureusement, cette aide ne se rend jamais à ceux qui en ont vraiment besoin. Dans le meilleur des cas, elle enrichit les milliers d’intermédiaires qui se servent au passage. Dans le pire, elle finance le maintien au pouvoir de dictateurs sanguinaires.

Les programmes d’aide internationaux sont non seulement un immense gaspillage, mais ils empêchent les sociétés pauvres de se développer. Les bonnes intentions n’élimineront jamais la pauvreté. L’entrepreneuriat et la libre entreprise permettent par contre aux individus de briser le cercle vicieux de la pauvreté.

Le remède à la pauvreté

La réflexion du jour

« Les étudiants, comme les personnes âgées ou les handicapés, sont favorisés par le système, conclut M. Laferrière. Le problème est que ceux qui sont favorisés l’oublient rapidement. »

Le chiffre du jour : 172 $

Un étudiant peut bien payer actuellement 2 564 $ en droits de scolarité, ses frais réels peuvent pourtant être réduits à seulement 172 $ par an une fois sa déclaration de revenus effectuée, selon les calculs d’un expert.

13 juin, 2012

La réflexion du jour

Nathalie Petrowski, dans le style nuancé et réfléchi qui la caractérise, invitait hier Gilbert Rozon « à se mêler de ses affaires ». Selon elle, les gens d’affaires n’ont rien à dire et aucune contribution à apporter aux discussions entourant le conflit étudiant. --- Pierre Duhamel

(NDLR : c'est ce qu'on appelle "mordre la main qui nous nourrit" ou si vous préférez "couper la branche sur laquelle on est assis". Les bonzes de la gogauche, dont Nathalie Petrowsky est une digne représentante, sont des experts à ce petit jeu.)

Le chiffre du jour : 12 565 $

Un sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante réalisé ces derniers jours auprès de 1 207 propriétiares de PME du Québec indique que 11 % des répondants affirment avoir subi des pertes depuis le début du conflit. Ces pertes s’élèvent à 12 565 dollars en moyenne par entreprise touchée.

12 juin, 2012

Subventions : les perles du 2 au 8 juin 2012


Chaque semaine, le blogue de Serge Laplante, Où vont vos impôts, publie la liste des subventions annoncées par le gouvernement.

Invariablement, cette liste contient des perles qui démontrent bien la culture de « gaspillage » qui prévaut chez nos élites politiques. La parade des subventions continue de plus bel, mais les réductions de dépenses promises par le ministre Bachand ne sont toujours pas au rendez-vous.

La perle des perles cette semaine est une subvention de 50 500 $ au Centre sportif Mégantic. Ce projet de développement durable permettra une diminution des émissions de gaz à effet de serre de 230 tonnes d’équivalents CO2. Donc, l’élimination d’une tonne d’équivalents CO2 coûtera 219,57 $. Pourtant, lors du lancement de la bourse du carbone, les gourous verdoyants nous ont dit qu’une tonne d’équivalents CO2 valait 10 $. Ce projet, comme tous les autres du même genre, représente un gaspillage de l’argent des contribuables comme seuls les politiciens savent le faire.
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380 000 $
Aux Banques alimentaires du Québec
Les Québécois ont picolé pour un bonne cause, le week-end des 25,26 et 27 mai dernier.  Pour chaque bouteille de vin blanc vendue ces jours-là, la Société des alcools du Québec s’est engagée à remettre 1$ à l’organisme Banques alimentaires du Québec, tandis que certains fournisseurs ajoutaient 1$ à la mise de la SAQ.  Voilà une heureuse initiative de notre monopole d’État, qui console un peu des prix extravagants qu’il exige pour le divin nectar. Sans compter, la part de notre bien aimé ministre des Finances…

2,7 milliards$
À la réduction des GES
Québec a pour objectif global de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2020 par rapport à l’année de référence de 1990.  Les deux tiers des investissements de 2,7 G$ , soit près de 1,8 milliard $, seront consacrés au secteur des transports, notamment pour favoriser les transports collectifs ou encore développer le covoiturage.  

1,8 M$
Au CPE Biscuit
Début de la construction de la nouvelle installation du centre de la petite enfance Biscuit. 60 nouvelles places à 7 $ verront bientôt le jour dans le quartier Saint-Henri. En plus de soutenir les familles de Saint-Henri et des environs, ces investissements permettront la création de 14 emplois.

2 401 200$
À Saint-Jean-de-Dieu
Des aînés en légère perte d’autonomie et des familles de Saint-Jean-de-Dieu auront bientôt accès à 29 nouveaux logements abordables.  Les Premières habitations du Jardin offriront à 29 ménages l’opportunité de bénéficier d’un environnement de vie sain et agréable, tout en leur permettant de demeurer dans leur communauté.  

50 500 $
Au Centre sportif Mégantic
Une aide financière est accordée à la Ville de Lac-Mégantic, en Estrie, pour un projet d’optimisation des équipements de réfrigération et d’amélioration de la performance énergétique des installations du Centre sportif Mégantic. Ce projet de développement durable permettra une réduction importante de la consommation d’énergie et une diminution des émissions de gaz à effet de serre de 230 tonnes d’équvivalent CO2.

15 M$
Pour l’Industrie foestière
Le ministre des Ressources naturelles et de Faune annonce le maintien de l’enveloppe de 15 M$ du Programme de création d’emplois en forêt pour l’exercice financier 2012-2013.

9 597 109 $
À la Plateforme d’innovation en agriculture biologique de l’IRDA
Contribution du gouvernement du Québec pour la mise en place d’un nouveau centre de recherche désigné sous l’appellation de Plateforme d’innovation en agriculture biologique.

5 000 $
À James Darling
Le Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec pour la région du Bas-Saint-Laurent a été décerné au violoncelliste et chef d’orchestre James Darling.

118 400 $
Au Réseau des services spécialisés de main-d’oeuvre
Soutien financier au RSSMO) pour le perfectionnement de 80 intervenants en employabilité et la création d’un outil de formation destiné à ses organismes membres.

25 M$
À l’Industrie forestière
Le ministre des Ressources naturelles et de la Faune annonce également le maintien de l’enveloppe de 25 M$ pour le Programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier – Volet II. Ce programme est destiné à la réalisation d’activités de protection, de mise en valeur et de développement des ressources du milieu forestier.

1 186 500 $
Aux FrancoFolies de Montréal
Du Programme de soutien au développement et à la promotion touristique (550 000 $), du Fonds d’initiative et de rayonnement de la métropole (391 500 $) et du Programme d’Aide à la diffusion en variétés (245 000 $)

124 423 $
Pour la formation de travailleurs
Soutien financier au Comité sectoriel de la main-d’œuvre des services de soins personnels, SOINS PERSONNELS QUÉBEC, pour le perfectionnement de 284 travailleurs, dont 18 formateurs en entreprise. Ce comité rassemble les spécialistes de la coiffure, l’esthétique, l’électrolyse, la massothérapie et des soins du corps.

790 000 $
Au Grand Rire de Québec
Subvention au Festival Grand Rire de Québec, qui se déroulera jusqu’au 1er juillet.

68 M$
Au Nunavik
Conçu par la SHQ et administré régionalement par l’Office municipal d’habitation Kativik, ce programme permettra la réalisation de 200 logements privés dans la région du Nunavik.

120 000 $
À l’INRS
Une aide financière est accordée à l’Institut national de la recherche scientifique pour la réalisation d’un projet du Groupe de recherche et d’étude en écohydraulique numérique de l’INRS sur la modélisation de l’estuaire du Saint-Laurent.

6 000 $
Pour l’ensemencement
Une contribution est attribuée au Tournoi de pêche sportive et familiale de Drummondville. Ce programme soutient les organismes qui ont des projets d’ensemencement de lacs et de cours d’eau en milieu urbain et périurbain. Les espèces pouvant servir à l’ensemencement sont l’omble de fontaine, la truite arc-en-ciel et la truite brune.

La réflexion du jour

La vente du lucratif volet international de BIXI pourrait n'avoir été qu'un immense imbroglio entre le gouvernement et Montréal. Québec assure n'avoir jamais voulu forcer la métropole à vendre les activités commerciales de sa Société de vélo en libre-service (SVLS), contrairement à ce que pensait la Ville.

(NDLR : il y a tellement de chevauchement entre les divers niveaux de gouvernement que la multiplication des fonctionnaires inutiles rend les communications impossible. Le Québec est devenu la légendaire tour de Babel.)

Le chiffre du jour : 9e sur 10


(NDLR : le moins que l'on puisse dire est que le Québec n'attirera pas les personnes qui désirent profiter du fruit de leur labeur. Au contraire, plusieurs n'hésiteront plus à fuir vers des cieux plus cléments.)

11 juin, 2012

Les faces cachées d'Amir Khadir


Revue de livre, Jacques Brassard, 11 juin 2012
                          
Si vous êtes un «idiot utile» qui trouvez bénéfique et tellement «progressiste» le rôle joué par Québec Solidaire sur la scène politique;

Si vous êtes un ignare candide qui considérez que voter pour Québec Solidaire (ou NPD) est un «cri du cœur» d’une grande noblesse;

Si vous êtes un intello ou un «naaartiste» qui pensez que le copinage aplat-ventriste avec les «forces révolutionnaires» est furieusement dans le vent;

Si vous êtes un grand cœur naïf sérieusement convaincu que le Hamas est une organisation humanitaire qui lutte contre l’horrible apartheid qui ravage Israël ;

Si vous êtes un électeur anonyme qui, dans les sondages, croyez sincèrement qu’Amir Khadir est un député humaniste qui n’a qu’une seule mission : la défense des pauvres, de la veuve et de l’orphelin,

Alors, il vous faut lire le livre de Pierre K. Malouf, paru aux éditions ACCENT GRAVE, Les Faces Cachées d’Amir Khadir. Ça défrise et ça déniaise!

C’est un livre non seulement bien écrit, mais solidement documenté. Et agrémenté d’humour caustique.

C’est le dévoilement, la mise à nu, de la vision, des objectifs, des obsessions idéologiques du député de Mercier, Amir Khadir, bien sûr, mais, du même coup, de l’extrême-gauche mal élevée et de la gauche caviar bon chic bon genre québécoise. On y voit aussi apparaître en pleine lumière les accointances, les alliances et les complicités du personnage avec tout ce qui grouille et grenouille dans le cloaque gauchiste.

En fait, quand vous fermez le livre de M. Malouf (après l’avoir lu bien sûr!), vous en sortez convaincu que le Kamarade Amir est l’archétype du gauchiste québécois. Il synthétise en lui-même tous les travers, toutes les dérives, toutes les falsifications idéologiques et historiques du socialisme contemporain. Il est tout à la fois anti-américain, anti-capitaliste, antisioniste, anti-occidental, écolo radical, socialiste pur et dur et compagnon de route cordial des communistes et des islamistes. N’en jetez plus, la cour est pleine!

Et l’auteur reprend un à un chacun des éléments constitutifs de cette figure de proue de la mouvance québécoise du socialo-écolo-gauchisme.

Dès le départ, la narration complète de ce que M. Malouf appelle «l’intifada sur la rue St-Denis», nous dévoile les motivations et les arrière-pensées d’Amir Khadir sur Israël et le peuple Juif.

On y décrit les  connivences et les collusions du député de Mercier avec tous les escadrons antisionistes de la gauche québécoise. Et tout particulièrement un groupuscule dénommé Palestiniens et Juifs Unis (PAJU)  qui organise le boycott d’un marchand de chaussures de la rue St-Denis qui a l’audace de vendre des produits israéliens. Ce qui constitue, selon ces antisionistes délirants, un soutien intolérable à «l’apartheid» qui sévit en Israël.

Cette accusation d»’apartheid est tout à la fois une grossière diffamation et une falsification malveillante de la réalité. Israël est l’unique démocratie du Proche et Moyen Orient et l’état de droit y est solidement établi. Prétendre que l’apartheid y règne ne peut être inspiré que par la haine pathologique de l’État hébreu et des Juifs.

Car, après le récit des épisodes de cet immonde et scandaleux boycott d’un honnête marchand, une question surgit dans l’esprit du lecteur : Amir Khadir est-il antisémite? Une chose est sûre, il est antisioniste, c’est-à-dire qu’il nie manifestement  le droit d’Israël à exister. Prenant fait et cause en faveur de la légende d’un «peuple palestinien» dépouillé de son territoire par les Juifs, il devient ainsi l’allié et le compagnon de route de l’islamisme dans toutes ses composantes (Hamas, Hezbollah, Fatah, Djihad islamique etc.), toutes imprégnées non seulement d’antisionisme (négation de toute légitimité à l’État d’Israël) mais aussi d’antisémitisme (haine des Juifs). Ce que poursuit l’islamisme, c’est donc non seulement l’anéantissement d’Israël, c’est aussi l’éradication des Juifs de toute la région. La Palestine doit être «judenrein», comme l’Allemagne hitlérienne, c’est-à-dire sans le moindre Juif. Tel est «l’idéal» de l’islamisme.

Par conséquent, Amir Khadir est trop intelligent pour se proclamer ouvertement antisémite. Mais il copine assidument et collabore étroitement avec les antisémites les plus virulents. Dis-moi qui tu fréquentes…

Dans la deuxième partie de son livre, Pierre K. Malouf décrit, à partir de textes, de déclarations et du programme de Québec Solidaire, le «projet de société» pour le Québec du député de Mercier. Attachez vos tuques et vos bretelles, c’est la descente aux enfers!

Le Québec d’Amir Khadir sera, tenez-vous bien, un Québec écologiste radical, socialiste de bord en bord (on nationalise tout, ou presque), un territoire «privilégié» de la décroissance (il faut mettre à terre l’odieuse société de consommation), et, par conséquent, de l’appauvrissement généralisé. M. Malouf ne peut s’empêcher de lancer ce cri du cœur : «C’est ça la gauche de la gauche? Plus cave que ça, tu meurs!».

Je vous le redis, il faut lire ce livre. Après sa lecture, vous serez heureusement immunisés contre la gangrène socialiste, la folie islamiste et la peste écolo. Et surtout, vous n’aurez plus aucune envie de faire partie de la brigade des «idiots utiles» et des zélotes zombies d’Amir Khadir.

Aux dernières nouvelles, le député de Mercier était en crise de mégalomanie : il se prenait pour un Ghandi québécois. Manque de chance, Pierre K. «Malouf vient, avec son livre, de déboulonner sa statue!

Jacques Brassard