Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

31 octobre, 2012

Droit de propriété et prospérité, les deux côtés d’une même médaille


Le droit de propriété, garant des libertés individuelles, est aussi le seul moyen connu d’assurer la prospérité d’une société. Celles qui éliminent ce droit (ex-URSS, Cuba, Corée du Nord) et qui ne le protègent pas adéquatement (pays Africains, Sud-Américains, etc.) sont condamnées à régresser ou au mieux à végéter.


Une partie importante du cadre dit « institutionnel » concerne la définition et la sécurisation des droits de propriété. Sans cette reconnaissance avec des titres formels (du fait d’inefficacité de l’administration) le capital des individus et des familles reste « mort » : il ne peut être échangé, gagé, investi pour fructifier. En matière de foncier agricole, cette question des droits de propriété est évidemment cruciale : c’est le cœur de la problématique de l’alimentation. Mais c’est aussi le fonctionnement de la justice, et plus généralement « l’état de droit », qui est fondamental pour que les anticipations des acteurs économiques soient stables : sans une justice fonctionnelle, comment passer des contrats de manière sereine ?--- Emmanuel Martin, Un monde libre

Si le droit de propriété est d’une telle efficacité c’est qu’il est basé sur un principe simple : un individu ou une entreprise propriétaire d’un bien a tout intérêt à en assurer la pérennité et à l’utiliser de manière à en augmenter la valeur.

Au contraire, personne n’est responsable d’un bien qui appartient à tous. Bien sûr, on confiera à quelques bureaucrates le soin de veiller à sa bonne utilisation. Mais celui-ci ne récoltera pas les retombées positives de son travail. Pour un bureaucrate consciencieux et entrepreneur, il y en aura neuf négligents. À l’opposé, pour un propriétaire négligent, il y en aura neuf consciencieux.

Malgré cette évidence, les gauchistes persistent à promouvoir des politiques interventionnistes qui grugent dangereusement le droit de propriété.

La réflexion du jour

L’argent supplémentaire (taxes sur l'essence) est requis pour investir dans notre réseau routier. Compte tenu de l’état général de nos routes, viaducs et ponts ces dernières années, difficile d’y voir le reflet d’une société qui surtaxe l’essence par obsession pour la qualité de son réseau routier.--- Mario Dumont

Le chiffre du jour : 1,35 $

Le site Internet gasbuddy.com répertorie les prix de l’essence dans tous les États américains et provinces canadiennes. Il fait le même exercice pour les plus grandes villes du continent. Au moment d’écrire ces lignes, c’est donc au Québec qu’on paie l’essence le plus cher, avec un prix de 1,35 $. Et les deux villes où l’essence a le prix le plus élevé? Québec et Montréal dans l’ordre : 1,34 $ et 1,30 $.

30 octobre, 2012

La réflexion du jour

Même s'il consacre beaucoup plus d'argent que ses voisins et que de nombreux pays au secteur de la santé, le gouvernement du Québec procure à ses citoyens des services de santé plus médiocres et des délais d'attente plus longs.

Le chiffre du jour : 4881 $

Selon l'étude du CPP, le Québec dépensait en 2009 environ 4881 $ par habitant en services de santé, soit 530 $ de plus que le Danemark, 1160 $ de plus que la Suède, 1400 $ de plus que le Royaume-Uni et 1650 $ de plus que la Finlande.

29 octobre, 2012

Le néoesclavage


À quelques exceptions près, la gauche québécoise démonise tous les défenseurs des libertés individuelles. Chez eux, c’est viscéral, le mot libertarien génère des haut-le-cœur incontrôlables. Il suffisait d’entendre Guillaume Wagner, humoriste que j’aime bien, à TLMEP le 7 octobre dernier pour s’en convaincre.

Pourtant qui a-t-il de plus précieux que les libertés individuelles? L’individu s’est battu pendant des millénaires pour conquérir sa liberté. Aujourd’hui, les gauchistes, prétextant l’égalité pour tous, nous imposent le néoesclavage. Comment pourrait-on qualifier autrement le fait que le gouvernement, que l’on appelait autrefois le seigneur, confisque plus de 50 % du travail des contribuables?


La réflexion du jour

Ce sont les restrictions, les quotas, les limites — les embuches dressées entre les partis et leur financement — qui ont créé des circonstances propices à la tricherie, à la contrebande d’influence.

Créez un interdit et il en résultera un marché noir.--- Benoît Aubin

Le chiffre du jour : 4 M$

Hier, le chef de la CAQ, François Legault, a promis de présenter un projet de loi amputant des deux tiers les dépenses permises aux partis en campagne électorale, les limitant à 4 millions $ au lieu de 12 millions $.

27 octobre, 2012

La réflexion du jour

Sauf qu’avec le niveau abusif de taxation, et le niveau excessif de subventions (plus du double qu’en Ontario), il y a certainement « moyen de moyenner ». De réduire les deux, afin de rendre plus compétitives nos entreprises. Car si on continue dans le chemin inverse, on finira par étouffer la vaste majorité de nos PME. Au profit de quelques entreprises choyées, et bien connectées politiquement.--- David Descôteaux

Le chiffre du jour : 26 %

Les entreprises québécoises payent 26 % plus de taxes que leurs concurrents du reste du Canada. Et deux fois plus de taxes que leurs concurrents américains. Bonjour la compétitivité!

Pourquoi? À cause surtout des taxes sur la masse salariale (Régie des rentes, RQAP, fonds des services de santé, CSST, le 1 % qui doit servir à former des employés, etc.) C’est la conclusion d’une étude de Robert Gagné, des HEC.

26 octobre, 2012

How China became capitalist


Revue de livre par Alberto Mingardi


Un nouveau livre de Ronald Coase, 101 ans, est un événement en soi. M. Coase, lauréat du prix Nobel d’économie 1991, a révolutionné la discipline en remettant en question la vision conventionnelle de la nature des entreprises et la façon dont ce qu’on appelle les biens publicspeuvent être fournis. Une de ses principales contributions est le concept de « coûts de transaction », qui sont les coûts encourus par lesindividus pour effectuer un échange économique. En contraste frappantavec la plupart des économistes contemporains, M. Coase n’a pas choisi l’approche compliquée de la construction de modèles, et il ne s’est pas complu dans la collecte de chiffres. Au lieu de cela, M. Coase avoulu analyser la réalité. Il a constamment étudié les marchés pour ce qu’ils sont, plutôt que pour ce qu’ilspourraient être. En ce sens, il est peut-être le plus éminent disciple contemporain d’Adam Smith.

M. Coase ne fait pas partie des économistes les plus prolifiques du 20ème siècle - mais il est certainement l’un des plus influents. Son nouveau livre écrit en collaboration avec Ning Wang, professeur assistant à l’Arizona State University, analyse l’éveil capitaliste de l’économie chinoise. Comment comprendre comment la Chine est devenue capitaliste (How China Became Capitalist), MM. Wang et Coase se plongent dans l’esprit chinois. Les auteurs affirment que « la Chine a toujours été une terre du commerce et de l’entreprise privée », mais n’a embrassé les institutions d’une économie capitaliste moderne qu’ « après un siècle et demi de doute de soi et d’abnégation ».

M. Wang et M. Coase soulignent à quel point le changement institutionnel n’est pas simplement lerésultat de l’interaction entre les différents intérêts. Une étiquette commune des réformes pro-marché en Chine de Deng dépeint une classe dirigeante cherchant désespérément à se maintenir à flot, même au prix de l’édulcoration de sa propre idéologie. Ceux qui souscrivent à cette vision rappellent qu’une telledérive vers le pragmatisme est admirablement illustrée par Deng Xiaoping citant un vieil adage Sichuan : « Peu importe que le chat soit noir ou blanc, pourvu qu’il attrape la souri ».

Dans cette tentative sérieuse de comprendre comment les institutions du marché ont percé en Chine ontrouve les faits  têtus de la géographie et de la démographie. La Chine était simplement trop grande pourêtre dirigée comme une économie centralisée. « La centralisation a existé une fois dans la Chine de Mao,mais seulement brièvement ». Cependant, le gouvernement central n’a jamais pu vraiment faire face à lataille du pays, à la grande variété de cultures et de coutumes et à la difficulté à traiter l’information à lavitesse requise. D’une certaine façon, le socialisme chinois a longtemps été aux prises avec le fait,comme l’a souligné Mao, que le territoire est si vaste et la population si grande que la Chine ne pouvaitpas « suivre l’exemple de l’Union soviétique en concentrant tout entre les mains des autorités centrales ».

Durant les années 1980, l’économie chinoise a été transformée par « quatre forces marginales:l’agriculture privée, les entreprises communales et villageoises, l’entrepreneuriat individuel et les Zoneséconomiques spéciales ». Elles ont joué un rôle déterminant dans l’ouverture de la Chine à l’économiede marché mondiale. Shenzhen, dans le sud-est de la province du Guangdong, était une ville pauvre avant de devenir l’avant-garde de l’intégration économique de la Chine. « La Chine serait probablement restéesur la voie voulue du socialisme s’il n’y avait pas eu les révolutions marginales  réintroduisantl’entreprenariat privé dans l’économie ».

Le changement a été tant institutionnel que culturel. Sur le plan institutionnel, la propriété privée a étérestaurée. Sur le plan culturel, le discours politique chinois a redécouvert le rôle de l’épargne, del’autonomie et de l’expérimentation. L’entrepreneuriat requiert la prise de risque. L’avenir est incertain,l’entrepreneur parie donc sur ses prévisions et intuitions.

Il serait fallacieux de comparer les « révolutions marginales » chinoises avec le genre de « thérapie de choc » qui a permis une transition du communisme dans des pays comme la Pologne et la Républiquetchèque. Cependant, ces « révolutions marginales chinoises » ne sont certainement pas moins «choquantes » que la « thérapie de choc » en Europe de l’Est. Pensez à l’ouverture de la bourse de Shanghai en 1990. L’un des plus grands économistes du 20ème siècle, Ludwig von Mises, a faitremarquer qu’il ne peut y avoir de véritable propriété privée du capital, sans un marché boursier et qu’« ilne peut y avoir de socialisme si un tel marché est autorisé à exister ».

Les auteurs ne supposent pas que la Chine est devenue une démocratie libérale, pas plus qu’ils necroient naïvement que son économie puisse être considérée comme véritablement libre. Ilsreconnaissent le caractère oligarchique de la politique chinoise et pointent du doigt un « marché desidées » encore déprimé et censuré comme une tragédie en soi et un obstacle au développement futur.

Comme les auteurs le font observer, il y a là un travail en cours. « Le capitalisme à la chinoise est trèssemblable à la circulation dans les villes chinoises, chaotique et intimidante pour de nombreux touristesoccidentaux. Pourtant, les routes chinoises livrent plus de marchandises et transportent davantage depassagers que dans tout autre pays ». Alors que la Chine est appelée à devenir l’objet de vifs débatsdurant l’élection présidentielle américaine, ce livre, qui met l’accent sur les marchés et l’histoire, devientd’une importance primordiale.

Une revue de livre par Alberto Mingardi le 12 octobre 2012 - Alberti Mingardi est directeur général de l’Istituto Bruno Leoni à Milan et fait partie du Cato Institute à Washington DC. Article orignal publié en anglais dans le Washington Times.

La réflexion du jour

Montrez-moi une entreprise privée qui produirait des biens ou des services à des coûts 25 % plus élevés que la norme, et nous regarderons ensemble une entreprise en faillite, tout juste bonne à être fermée ou reprise à bon marché par un redresseur qui saura la faire fonctionner.

Pas la solution

Pourtant, les Québécois refusent de se départir du vieux réflexe de voir dans l’intervention de l’État la solution universelle à tous les problèmes qu’ils rencontrent.--- Jean-Jacques Samson

Le chiffre du jour : 20 % à 30 %

Calcul rapide: l’ingénieur Gilles Suprenant a admis avoir empoché 600 000 $ en pots de vin pour avoir fermé les yeux sur les hausses frauduleuses des coûts des contrats.

L’ex-entrepreneur Lino Zambito dit que cette TPS se montait à 1 % du total des contrats truqués. On parle donc de 60 millions en contrats truqués, environ. Le coût de ces contrats était gonflé de 20 % à 30 %, selon Zambito.

25 octobre, 2012

La réflexion du jour

L’opinion des Québécois par rapport aux énergies fossiles et aux sables bitumineux de l’Alberta, principale source de pétrole au Canada, est beaucoup plus favorable qu’on pourrait le croire à première vue.---Youri Chassin

Le chiffre du jour : 46 %

De manière générale, les Québécois ont une approche pragmatique et nuancée par rapport à l’industrie pétrolière canadienne. Voici quelques chiffres qui illustrent cette attitude :


  •  46 % des Québécois estiment que certains groupes environnementaux sont trop radicaux, comparativement à 31 % qui ne sont pas d’accord avec cette affirmation. 
  •  73 % des Québécois souhaitent que, tant qu’à consommer du pétrole, celui-ci provienne du Canada. 
  •  73 % des Québécois sont en faveur du développement des sables bitumineux, pourvu que des efforts soient faits pour en limiter l’impact sur l’environnement.

24 octobre, 2012

Comment l’innovation rend les sables bitumineux de l’Alberta plus verts


Revu de livre (Cahier de recherche) par IÉDM

Depuis toujours, les éco-socio-gauchistes diabolisent l’exploitation des sables bitumineux albertains. Selon les excités écologistes, cette industrie diabolique est en voie de détruire la planète.

Les scientifiques Pierre Desrochers et Hiroko Shimizu, remettent les pendules à l’heure. Leur recherche permet de conclure que les efforts déployés par l’industrie ont réduit considérablement les impacts négatifs de l’exploitation des sables bitumineux sur l’environnement.
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Comment l’innovation rend les sables bitumineux de l’Alberta plus verts

Cahier de recherche analysant les efforts de l’industrie pétrolière canadienne pour limiter les impacts sur l’environnement

71 % des Canadiens jugent significatifs les efforts faits pour limiter l’impact environnemental des sables bitumineux

Le jeudi 11 octobre 2012 – Selon un sondage Léger Marketing commandé par l’Institut économique de Montréal (IEDM), les Canadiens appuient massivement le développement des sables bitumineux, en autant que des efforts continus soient faits pour en limiter l’impact sur l’environnement. Pierre Desrochers et Hiroko Shimizu, chercheurs associés à l’IEDM, ont voulu savoir quels efforts sont réellement faits par cette industrie au niveau environnemental. Dans un Cahier de recherche publié aujourd’hui, ils expliquent les avancées technologiques et la façon dont celles-ci permettent à la fois de limiter les dommages sur l’environnement et de réduire les coûts de production.

« Peu de gens savent que la production d’un baril de pétrole provenant des sables bitumineux émet de 26 à 29 % moins de gaz à effet de serre dans l’atmosphère qu’il y a vingt ans, ou encore que plus de 70 % de l’eau utilisé dans le processus d’extraction est recyclé. Lorsqu’ils sont informés de ce genre de progrès, une forte majorité de Canadiens, soit 71 %, estiment que ces efforts pour protéger l’environnement sont significatifs », explique le professeur Desrochers, faisant écho au sondage.

Les défis ne sont pas tous résolus pour autant. Les auteurs estiment qu’un des plus gros irritants à l’heure actuelle demeure la présence de bassins de décantation contenant des résidus du traitement des sables bitumineux. Comme la plupart des problèmes auxquels les humains sont confrontés, l’innovation pourrait bientôt apporter une réponse. Plusieurs solutions prometteuses sont actuellement à l’essai pour accélérer la décantation et même possiblement éliminer ces bassins.

Les innovations dans ce domaine remontent à plusieurs décennies. En mentionnant au passage que le père de l’industrie pétrolière est un… Canadien, les auteurs rappellent que le pétrole, aujourd’hui tant décrié, a permis d’améliorer la qualité de nos vies et de notre environnement. Par exemple, en remplaçant le bois de chauffage par des combustibles liquides, on a nettement amélioré la qualité de l’air des maisons, réduisant ainsi les risques de maladies pulmonaires chroniques.

Les ressources pétrolières ont aussi permis de grands progrès sur le plan des transports. Cela permis de retirer les chevaux des villes, une cause de pollution urbaine beaucoup plus importante que les émanations des voitures. Cet animal enduisait en effet les rues de sept litres d’urine et de vingt kilos de fumier par jour en moyenne. En plus d’attirer des vecteurs de maladies tels insectes et vermines à proximité des humains, les chevaux causaient plus d’accidents mortels que les automobiles, précise le professeur Desrochers.

De plus, le pétrole a favorisé le développement du transport sur de longues distances, ce qui a contribué à réduire massivement les famines. Au lieu de dépendre uniquement de l’agriculture de proximité, une région aux prises avec de mauvaises récoltes peut désormais acheter de la nourriture provenant d’une autre région qui, elle, a produit des surplus.

Le Cahier de recherche intitulé Comment l’innovation rend les sables bitumineux de l’Alberta plus verts, et préparé par Hiroko Shimizu et Pierre Desrochers, économistes et chercheurs associés à l’IEDM, peut être consulté sans frais sur notre site Web.

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L’Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

La réflexion du jour

Plusieurs « verts » québécois sont des « rouges » qui s’ignorent avec leur message souvent anti-capitaliste. Ils ont maintenu une opposition féroce contre à peu près tous les récents projets de développement au Québec. Ils ne seraient jamais nécessaires, menaceraient ce qui s’avèrerait toujours « la dernière rivière sauvage du Québec » et il faudrait se débarasser du jour au lendemain de notre dépendance aux énergies fossiles.--- Pierre Duhamel

Le chiffre du jour : 12,5 %

Le Québec devrait bénéficier cette année de 12,5 % des investissements privés non résidentiels au Canada. Une statistique misérable qui serait carrément catastrophique sans les investissements miniers records dans le Nord québécois. Que veut faire ce gouvernement ? S’attaquer à la compétitivité de l’industrie minière avec un nouveau régime de redevances.

23 octobre, 2012

Subventions : les perles du 13 au 19 octobre 2012


Chaque semaine Serge Laplante publie sur son blogue, Où vont vos impôts, la liste des subventions annoncées par le gouvernement.

Invariablement, cette liste contient des perles qui démontrent bien la culture de « gaspillage » qui prévaut chez nos élites politiques. Ce n’est certainement pas l’arrivée d’un gouvernement péquiste, plus interventionniste que le PLQ, qui va mettre fin à la culture subventionnaire du modèle québécois.

Le PQ a rapidement repris la relève du PLQ et distribue généreusement l’argent des contribuables à des fins électoralistes. Cette semaine, le PQ a saupoudré notre argent sur le territoire de la Gaspésie pour consolider son gain au détriment des libéraux. Il faut déjà penser à la prochaine élection qui pourrait survenir plus rapidement qu’on le souhaite.
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13 333 $
À Cusimer
Dans le secteur bioalimentaire, l’usine Cusimer de Mont-Louis obtient une aide financière pour son projet visant à ajouter le maquereau à sa gamme de produits. 

4,6 millions $
À RG Solution
Prêt à l’entreprise RG Solution de Saint-Romain, qui se spécialise dans la fabrication de roulottes de chantier et de bâtiments modulaires préfabriqués, afin qu’elle procède à la construction d’une nouvelle usine de production et acquière de nouveaux équipements spécialisés.

7 250 $
À X.Pert’Son
Aide financière à l’entreprise X.Pert’Son, de Saint-Anne-des-Monts, pour l’acquisition d’un mur-écran au LED. Spécialiste de la sonorisation, de l’éclairage et du multimédia, X.Pert’Son offre des services de production d’événements et de conférences dans la région de la Gaspésie et du nord du Nouveau-Brunswick.

13 000 $
Au Parc de Gros-Cap
Subvention à la Corporation du Parc de Gros-Cap, de l’Étang-du-Nord, aux Îles-de-la-Madeleine, pour la rénovation de son kiosque d’accueil.

26 254 $
Aux Ateliers Actibec 2000
Aide financière aux Ateliers Actibec 2000, de Grande-Rivière, pour la mise au point d’un système global de production flexible et efficace qui permettra notamment de diminuer les délais et d’augmenter sa capacité manufacturière. 

20 881 $
À Gaspésie Gourmande
Subvention à l’entreprise Gaspésie Gourmande, de New Richmond, afin d’améliorer la qualité de l’offre touristique de son organisation et d’établir les bases pour mettre en place un réseau régional de commercialisation collective des produits bioalimentaires gaspésiens.

38 631 $
À Village en chanson
Aide financière à l’entreprise Village en chanson de Petite-Vallée afin de moderniser les installations du Théâtre de la Vieille Forge.

24 260 $
À Écovoile
Subvention à la coopérative de solidarité Écovoile Baie-des-Chaleurs, de Carleton-sur-Mer, pour soutenir son projet de développement commercial.

400 000 $
À Soucy International
Appui financier non remboursable à l’entreprise Soucy International, de Drummondville, pour un projet évalué à 2 533 700 $ qui consolidera 280 emplois.  

789 712 $
À Technologies Bionest
Attribution d’une subvention à l’entreprise Technologies Bionest de Shawinigan pour un projet évalué à 2 106 716 $.  

686 420 $
À Femmessor Outaouais
Appui financier à Femmessor Outaouais, un organisme de développement économique sans but lucratif de Papineauville voué à l’entrepreneuriat féminin dans la région.

3,4 millions $
Au Programme Allocation-logement
Depuis le 1er octobre 2012, l’âge d’admissibilité au programme Allocation-logement de la SHQ est de 53 ans pour les personnes seules et les couples qui satisfont aux autres critères du programme. Pour l’année 2012-2013 seulement, on estime que 3 400 ménages québécois à faible revenu pourront en bénéficier.

40 000 $
À des boursiers
L’Autorité des marchés financiers a dévoilé les noms des lauréats de son programme d’excellence qui attribue pour la première fois des bourses d’études universitaires, par l’entremise du Fonds pour l’éducation et la saine gouvernance.

La réflexion du jour

Un entrepreneur qui réussit dans un pays n'a pas de dettes envers celui-ci. Il a dû assumer des risques au départ, soit en empruntant, ou en finançant son projet avec son propre argent. Par la suite, son entreprise a payé de l'impôt et a créé des emplois. On pourrait donc aussi affirmer le contraire : le pays est redevable face aux entrepreneurs!--- Les investigateurs financiers

Le chiffre du jour : 20 %

Tout récemment, l'embouteilleur Coca-Cola Hellenic, détenu à 23% par le grand fabricant de la populaire boisson gazeuse Coca-Cola, déménage son siège social. L'entreprise quitte la Grèce pour s'installer en Suisse, et son titre sera dorénavant inscrit à la bourse de Londres. Or, ce titre à lui seul représentait environ 20% de la valeur boursière grecque.

(NDLR C'est ce qui attend le Québec si les politiciens continuent d'ignorer l'environnement économique dans lequel nous évoluons.)

22 octobre, 2012

La politique québécoise en caricatures

Musique: Again de Secrets in Stereo

La réflexion du jour

Le projet du gouvernement Marois de restreindre l'accès à l'école privée en limitant toute forme de sélection des élèves au mérite pourrait faire du tort au trésor public et entraîner des ponctions supplémentaires dans les poches des contribuables, selon le président de la Fédération des établissements d'enseignement privés (FÉEP).---Jean-Marc St-Jacques, président de la FÉEP

Le chiffre du jour : 48 %

Selon la FÉEP, en tenant compte des coûts administratifs plus bas, un élève dans le privé coûte à Québec 48 % de ce que coûte un élève au public, soit deux fois moins cher.

21 octobre, 2012

La réflexion du jour

Principales causes de l'endettement galopant des Québécois

Le manque de connaissances financières. Il rend aussi la tâche de planification financière ardue, alors que celle-ci est au cœur du bien-être des familles, surtout celles à faible revenu.---Josée Jeffrey, D. Fisc. Pl. fin. Focus Retraite & Fiscalité inc.

Le chiffre du jour : 15 %

Seulement 15 % des travailleurs québécois de 25 à 64 ans dépensent selon leurs besoins et utilisent les surplus de leur budget pour se payer du luxe. (NDLR Le 85 % de Québécois qui vivent au-dessus de leurs moyens ne font que suivre l'exemple de nos gouvernements!)

20 octobre, 2012

La réflexion du jour

Je suis presque content de ne pas faire partie des riches au Québec. Certains d’entre eux vont payer une taxe santé de 1000 $ par année. Mais recevront-ils de meilleurs services? Pas du tout. Leur effort servira, entre autres, à faire vivre les trop nombreux cadres suspendus dans les trop nombreux corridors de la bureaucratie médicale. C’est la solidarité, version québécoise.

Des conférences de presse comme celle-là, le nouveau ministre des Finances n’a pas fini d’en donner. À moins que lui et son équipe décident de regarder plus loin que la prochaine élection, et trouvent le courage de s’attaquer à l’autre colonne du budget. Celle dont on n’ose jamais parler : les dépenses.--- David Descôteaux

Le chiffre du jour : 2,8 G$

La congestion matinale coûte cher. Chaque heure de retard coûte en moyenne 90$ par camion et 15$ par travailleur au point où les coûts de la congestion sont évalués à 2,8 milliard par année.--- Mélanie Loisel

19 octobre, 2012

Le processus d’appauvrissement s’accélère


Les lecteurs du magazine nagg savent depuis longtemps que les Québécois sont parmi les plus pauvres en Amérique du Nord. Ce qui est moins connu, c’est que le processus d’appauvrissement s’accélère.

De 2003 à 2010, notre revenu personnel disponible (après les impôts, cotisations et autres transferts)  est passé de la 4e à la 9e place au Canada. Seuls les citoyens de l’ÎLe-du-Prince-Édouard sont encore plus pauvres que les Québécois.

En 2010 et 2011, la croissance du revenu personnel disponible, corrigé pour prendre en considération le coût moindre des dépenses de consommation, a été seulement 50% de la moyenne canadienne. Comme démontré par le graphique préparé par la Financière Banque Nationale, l’appauvrissement des Québécois par rapport au ROC serait dû principalement à l’augmentation de 2 % de la TVQ.

Malheureusement, les politiques économiques du PQ risquent d’accroître rapidement la pauvreté relative des Québécois. L’augmentation des dépenses gouvernementales, l’augmentation de la fiscalité, le ralentissement du développement des richesses naturelles, les politiques populistes, sont tous des éléments qui freineront la croissance économique. Par voie de conséquence, il faut donc prévoir que la croissance du revenu personnel disponible des Québécois sera plus lente qu’ailleurs en Amérique du Nord.

Une dette excessive, des programmes de subventions électoralistes et les coûts astronomiques de la corruption nous maintiennent inexorablement dans le peloton de queue. À moins d’un sérieux coup de barre à droite de nos politiques économiques, la glissade risque d’être vertigineuse.

La réflexion du jour

Le Québec a fait le choix de redistribuer au maximum la prospérité dans le but de créer une société égalitaire, mais plus... pauvre. Tant la classe moyenne que les «mieux nantis» ou les «privilégiés» sont surtaxés et surendettés, pour financer un système qui ne profite qu'à bien peu de gens: les quelques entreprises faisant affaire avec l'État, les employés de la fonction publique bénéficiant de conditions inaccessibles dans le secteur privé, et les politiciens qui profitent de l'argent des autres pour faire des promesses afin de se faire élire.---Martin Cloutier, neurologue

Le chiffre du jour : 128 082 $

Un Québécois gagnant 300 000$ paie déjà 128 082$ en impôts. Ce niveau d'impôt est le plus élevé en Amérique du Nord et parmi les plus élevés au monde. Notre table d'impôt est également parmi les plus «progressives». Malgré tout, le Québec peine à boucler son budget, même après avoir reçu 7,6 milliards en péréquation.

18 octobre, 2012

La réflexion du jour

Le Québec est fabuleusement doté. À part la Russie, aucune autre juridiction sur terre ne possède autant de ressources. Eau, bois, fer, or, cuivre, titane, nickel, diamants, lithium, terres rares, pétrole et cie, sans compter ces pestiférés – version québécoise - que sont l’uranium et le gaz naturel, nous devrions être immensément riches. Or, dans la dernière évaluation de Statistique Canada sur l’augmentation des salaires à travers le pays, sur une base annuelle, le Québec est bon dernier pour l’ensemble du Canada !--- René Vézina

Le chiffre du jour : 85 %

Plus du quart des gains en capital sont dans les faits déclarés par des contribuables qui gagnent entre 30 000 et 99 000 dollars par année (Statistiques fiscales des particuliers, 2009) tandis que 85% des contribuables touchant des dividendes ont un revenu se situant sous la barre des 100 000 dollars par année (Luc Gobbout, Radio-Canada, le 29 septembre 2012).

17 octobre, 2012

Éducation : un système au service de la gauche souverainiste


La porte-parole des syndicats (ndlr ce n'est pas un lapsus) en matière d’éducation, la ministre Malavoy, s’engage à satisfaire toutes leurs revendications : éliminer le financement des écoles privées, réduire l’enseignement de l’anglais à un niveau insignifiant et promouvoir la souveraineté dans les cours d’histoire. Quelle merveilleuse surprise pour les syndicats qui n’en demandaient pas tant.

À ce rythme, en moins d’une génération, le Québec sera peuplé de bons petits Québécois pauvres et captifs, mais souverainistes. Le nivellement par le bas en éducation maintiendra les Québécois dans un état de pauvreté relative, mais non moins certaine. Cela risque d’en convaincre plusieurs d’émigrer sous des cieux plus cléments. Le PQ a une solution toute prête : emmurer le Québec. L’unilinguisme enfermera les Québécois plus sûrement que le rideau de fer d’une autre époque.



(Voir aussi ici, ici, ici, ici et ici)

La réflexion du jour

Il y a peu de riches au Québec, et nos taxes élevées y sont pour quelque chose. L’incidence à long terme d’une fiscalité agressive (taux marginaux records combinés à une forte imposition des dividendes et des gains de capital) les pousse hors du Québec. Les coûts qui en découlent sont énormes, dépassant de loin le simple manque à gagner en revenus fiscaux. Les effets de dominos qui en résultent affaibliront grandement notre économie.--- Marcel Coté

Le chiffre du jour : 4,7 %

Il y a beaucoup moins de riches que l’on croit au Québec. Selon les chiffres les plus récents du recensement, il n’y avait en 2005 au Québec que 4,7 % de la population de plus de 15 ans qui déclarait des revenus annuels de plus de 80 000 $, contre 8 % en Ontario et 6,6 % dans les autres provinces.

16 octobre, 2012

Subventions : les perles du 19 septembre au 12 octobre 2012


Le blogue de Serge Laplante, Où vont vos impôts, est de retour. Chaque semaine il publie la liste des subventions annoncées par le gouvernement.

Invariablement, cette liste contient des perles qui démontrent bien la culture de « gaspillage » qui prévaut chez nos élites politiques. Ce n’est certainement pas l’arrivée d’un gouvernement péquiste, plus interventionniste que le PLQ, qui va mettre fin à la culture subventionnaire du modèle québécois.

Pour une rare fois, parmi la longue liste des subventions accordées en pur gaspillage, il y en a une d'utile : 1 million $ accordés aux travailleurs d’AVEOS afin de venir en aide aux travailleurs mis à pied en mars dernier. C’est un des rôles les plus importants du gouvernement, aider ponctuellement les travailleurs mis à pied à trouver un nouvel emploi.
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50,2 millions $
Aux producteurs de porcs
Le gouvernement du Québec, en appui aux entreprises québécoises du secteur porcin, devance le versement des compensations en assurance stabilisation des revenus agricoles. Ainsi, La Financière versera plus de 50 M$ à près de 1 100 producteurs de porcs et de porcelets bénéficiant de ce programme. Cette troisième avance représente une compensation nette de 5,42 dollars par porc et de 67,73 dollars par truie.

558 000 $
Aux producteurs de foin
Consciente des difficultés que les producteurs de foin du Pontiac et du Témiscamingue rencontrent cette année, la Financière versera une avance d’indemnité à l’assurance récolte à près de 200 assurés dont la production est particulièrement affectée par la sécheresse.

85 000 $
À Coup de cœur francophone
Subvention accordée pour la tenue de la 26e édition de Coup de cœur francophone, qui se tiendra à Montréal, du 1er au 11 novembre prochain.

5 000 $
Au groupe Suarez
Les gouvernements du Québec et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont annoncé que le prix Rapsat-Lelièvre 2012 a été décerné au groupe Suarez pour la qualité de son album L’indécideur.  

1 519 500 $
À Rail GD
Une usine multifonctionnelle vouée à la remise à neuf de véhicules ferroviaires sera construite à Bonaventure. Pour ce projet, Québec attribue à l’entreprise Rail GD un prêt de 469 500 $, de même qu’une garantie de prêt de 900 000 $ administrée par Investissement Québec. Une subvention de 150 000 $ est aussi attribuée par le ministère des Ressources naturelles.   

2 422 662 $
Pour 10 expositions permanentes
Le ministre de la Culture et des Communications, Maka Kotto, a annoncé une aide financière de près de 2,5 M$ pour favoriser la réalisation, l’actualisation ou le renouvellement de dix expositions permanentes dans le réseau muséal québécois. Ces subventions sont réparties dans sept régions du Québec et sont versées à neuf institutions muséales.

1 million $
Aux travailleurs d’AVEOS
Le gouvernement du Québec va injecter jusqu’à 1 million $ de dollars afin de venir en aide aux travailleurs mis à pied lors de la faillite, en mars dernier, d’Aveos, centre d’entretien des appareils d’Air Canada à Montréal.  700 des 1800  travailleurs n’auraient pas retrouvé d’emploi depuis.

1 million $
Au Sommet international des coopératives
Aide versée par Québec pour la tenue du Sommet international des coopératives, qui s’est tenu simultanément à Québec et à Lévis du 8 au 11 octobre.  

5 millions $
Pour une usine d’engrais azotés
Québec accorde une aide financière sous forme d’une participation en équité d’un montant de 5 M$ dans l’entreprise Indian Farmers Fertiliser Coopérative Canada pour la réalisation d’une étude de préfaisabilité de l’implantation d’une usine de production d’urée.   

422 500 $
Au Festival du nouveau cinéma
Du programme Aide aux festivals de films (230 000 $), du Fonds d’initiative et de rayonnement de la métropole (67 500 $) et du Programme de soutien au développement et à la promotion touristiques de Tourisme Québec (125 000 $)

3 millions $
À Lepage Millwork
Attribution d’un prêt de 3 M$ à l’entreprise Lepage Millwork de Rivière-du-Loup, pour l’agrandissement et la modernisation de ses installations. Lepage Millwork, qui fabrique des portes et fenêtres en bois haut de gamme destinées aux résidences de prestige et à la rénovation patrimoniale, compte investir plus de 10 M$ dans ce projet.  

4 millions $
Dans Co-investissement COOP
Québec se joint à quatre autres organismes pour mettre en place un fonds de capital de 30 M$ au service du développement des coopératives du Québec

200 millions $
Au Fonds de diversification pour le Centre-du-Québec et la Mauricie
Décidément très active cette semaine, la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Élaine Zakaïb, a annoncé la création d’un fonds de diversification économique de 200 M$ sur cinq ans pour les régions du Centre-du-Québec et de la Mauricie.   

375 000 $
Aux femmes et enfants congolais
Depuis Kinshasa, la première ministre Pauline Marois, qui participe au XIVe Sommet de la Francophonie, a annoncé un soutien de 250 000 dollars répartis sur deux ans à deux initiatives d’Oxfam-Québec. 

La réflexion du jour

La fiscalité est une variable importante dans les mouvements migratoires. Alors que les forces productives s’exilent, Mme Marois refuse d’en prendre acte. Elle préfère plutôt jeter de l’huile sur le feu avec des mesures fiscales aussi démagogiques que dévastatrices.

Dans nos achats, on veut en avoir pour notre argent. Dans notre travail, on veut en avoir pour notre effort. Est-ce si difficile à comprendre ?--- Nathalie Elgrably-Lévy

Le chiffre du jour : 681 569 personnes

Pire encore, en un demi-siècle, le Québec a enregistré une perte nette cumulée de 681 569 personnes au profit des autres provinces, ce qui fait d’elle la province la plus déficitaire, suivie de la Saskatchewan avec une perte nette de 315 598 personnes. Pour leur part, l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique ont gagné respectivement 271 978, 557 978 et 742 049 personnes au cours de la même période.

(NDLR Il n'y a qu'une façon de retenir les gens: leur offrir un environnement attrayant. Les communistes l'ont appris à leurs dépens.)

15 octobre, 2012

Les sécheresses, les famines et les marchés


Au cours des siècles, les famines ont décimé des populations entières, mais elles ont aujourd’hui pratiquement disparu.

Comment peut-on expliquer ce phénomène?

Dans le texte qui suit, l’économiste Steven Horwitz, argumente que c’est la mondialisation qui a mis fin à ce fléau.

Contrairement aux prétentions des écolos gauchistes, les bienfaits de la mondialisation dépassent largement les effets négatifs.
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Beaucoup de lycéens lisent Les Raisins de la Colère de John Steinbeck. Dans ce livre, l’auteur décrit le « Dust Bowl » des années 30 et les souffrances qu’ont dû endurer beaucoup d’américains  en raison de la violente sécheresse, de techniques agricoles primitives et de la tempête de poussière qui s’en est suivie au Texas, dans l’Oklahoma et dans d’autres états. Alors que le Midwest américain a été touché par la sécheresse cet été, il est intéressant d’étudier pourquoi les mauvaises récoltes n’ont pas, dans ce cas, conduit à des pénuries de nourriture et à d’autres problèmes graves.

Il est également intéressant de se pencher sur la question de savoir pourquoi les famines, qui se sont produites régulièrement au cours de l’histoire de l’humanité, ont presque disparu depuis à peu près un siècle. La réponse réside dans le marché et la mondialisation. Leur combinaison, pour les raisons explicitées ci-dessous, permet à l’humanité d’être beaucoup moins à la merci du climat et fait en sorte que la nourriture soit acheminée à l’endroit où il faut. Les marchés aident à combattre les famines de deux façons : d’abord, les innovations rendues possibles par la « recherche du profit » et la liberté relative sur les marchés dans le monde occidental ont largement augmenté la productivité agricole. Nous nourrissons avec succès une planète de 7 milliards d’hommes – même si nous voudrions la nourrir mieux encore – et nous le faisons en utilisant  sans cesse moins d’hectares et moins d’agriculteurs. Les Etats-Unis peuvent nourrir leur propre population et même exporter des céréales vers le reste du monde, en dépit du fait que les agriculteurs soient obligés de détourner leur maïs vers l’éthanol subventionné. Nous risquons moins les famines aujourd’hui parce que nous pouvons produire plus de nourriture avec moins de ressources. En cas de mauvaise récolte à un endroit, d’autres grandes récoltes ailleurs viendront compenser le manque.

Signaux de prix

Le deuxième intérêt des marchés en la matière, c’est que les signaux émis par les prix et les profits informent les producteurs sur les endroits où la nourriture manque, fournissant ainsi les incitations pour l’y acheminer. Les prix sont des incitations « enveloppées dans de la connaissance », ce qui leur permet de servir de signaux pour assurer que personne ne manque de nourriture. Certes, la nourriture peut être plus chère durant une sécheresse, mais cela est bien mieux que de n’avoir pas de nourriture du tout, comme c’était le cas fréquemment au cours de l’histoire de l’humanité.

Nous voyons ces processus opérer actuellement. La sécheresse au centre des Etats-Unis a détruit une grande partie des récoltes de maïs dans l’Indiana et dans l’Iowa. Dans le même temps, les agriculteurs des états de Washington et de Virginie n’ont pas été touchés. L’offre raréfiée dans le Midwest a augmenté les prix et signalé aux producteurs des autres états que des opportunités de profit existaient à ces endroits ; les incitations associées à ce signal ont conduit les fermiers à acheminer leurs récoltes où se trouvait la demande. Certes, les prix élevés dégraderont la situation de certains consommateurs, mais le maïs est en fait plus rare, donc les prix plus élevés ne résultent pas du fait que les agriculteurs « exploitent » la sécheresse, mais reflètent une réelle pénurie d’offre.

Les signaux prix peuvent également conduire les producteurs à détourner le maïs de la production non-alimentaire vers la production alimentaire.  Une telle substitution n’est possible que parce que les prix de marché fournissent la connaissance et les incitations nécessaires. Dans un monde sans marché, les producteurs ne pourraient pas avoir accès aussi facilement et efficacement l’information ; et ils n’auraient pas les incitations pour répondre de façon appropriée. Il en résulterait plus de famines.

Mondialisation

Enfin, la mondialisation a quasiment éradiqué les famines. Tous les mécanismes marchands identifiés ci-dessus sont d’autant plus efficaces que le commerce s’accroît. Quand les marchés de marchandises sont mondialisés, les pays faisant face à des sécheresses et à des mauvaises récoltes peuvent se ravitailler auprès du monde entier. Les habitants des Etats-Unis ne sont pas contraints de faire appel aux agriculteurs de l’état de Washington ou de Virginie. Ils peuvent  faire parvenir du maïs du monde entier. Les agriculteurs canadiens, qui ont connu une année plus clémente, voient le prix de leurs exportations vers les Etats-Unis augmenter. Les canadiens vont payer leurs céréales un peu plus cher, certes, mais les prix aux Etats-Unis vont être bien plus faibles qu’ils ne l’auraient été en l’absence d’importations canadiennes.

Comme Pierre Desrochers et Hiroko Shimizu l’ont montré dans leur merveilleux nouveau livre The Locavore’s Dilemma (« Le dilemme du locavore »), la croyance selon laquelle produire et distribuer localement la nourriture augmenterait la sécurité alimentaire est erronée. Le plus important que nous puissions faire pour assurer la sécurité alimentaire face à la sécheresse et aux autres menaces sur les récoltes, c’est de permettre aux marchés de fonctionner librement et d’étendre cette liberté au monde entier.

Nous ne pouvons pas contrôler la météo, la menace de sécheresse est donc toujours présente. Mais nous pouvons libérer le marché, et mondialiser la production de nourriture pour empêcher les désastres humains  que sont les famines quand les récoltes échouent. La victoire sur les famines constitue l’un des grands accomplissements de l’Homme au cours du dernier siècle. Le fait que personne ne meurt de faim aux USA en raison de la sécheresse de cet été est une preuve de cette victoire. Ne laissons pas les forces du « locavorisme » ruiner ces progrès.

Steven Horwitz est professeur d’économie à l’Université de St Lawrence aux États-Unis. Une version decet article a paru initialement en anglais sur www.thefreemanonline.org. Traduction www.UnMondeLibre.org.

La réflexion du jour

Le choix qui s'offre encore à nous est de continuer de tout attendre de l'État en soutenant un modèle qui nous appauvrit progressivement, ou de se responsabiliser et réviser à la baisse nos attentes envers le rôle du gouvernement. Ce second choix requiert toutefois de semer les germes d'une culture économique que le nouveau gouvernement semble encore moins disposé à semer que ne l'était son prédécesseur, ce qui n'augure guère bien pour l'avenir...--- Jean-Hugho Lapointe

Le chiffre du jour : 250 G$ +

Il (ndlr le Québec) doit rapidement prendre conscience qu'avec une dette accumulée dépassant les 250 milliards $ pour une population de 7 millions dont la productivité est noyée par une mer de lois et de règlements à laquelle s'ajoutent des taxes, impôts et tarifs étouffants, son statut d'un des états les plus pauvres en Amérique du Nord n'a rien à voir avec l'existence d'un quelconque libre-marché laissé à lui-même.

14 octobre, 2012

La politique québécoise en caricatures

Musique : How much? Janey Todd

 

La réflexion du jour

Commentaire reçu de la part d ’un citoyen qui a écouté l ’entrevue: « Si on lit entre les lignes, madame Chabot (ndrl présidente de la CSQ) ne veut pas que le gouvernement arrête de financer le privé. Elle voudrait, dans un monde idéal, que le gouvernement interdise le privé afin qu ’on soit tous égaux ». Je pense effectivement qu’il a bien raison.--- Joanne marcotte

Le chiffre du jour : 60 %

Parce que certains parents font un autre choix que l ’école publique, parce que ces parents choisissent de mettre la main dans leur poche pour payer 40% du coût de l ’école privée, le gouvernement sauve de l ’argent!!! Si vous voulez mon avis, voilà un fichu de bon deal pour le gouvernement, non? Au lieu d ’avoir à payer 100% des coûts, le gouvernement n ’en paie que 60%!

13 octobre, 2012

La réflexion du jour

« Montréal, malgré ses atouts extraordinaires, ne se développe pas à son plein potentiel », a déclaré Richard « Dick » Pound, le président du conseil d'administration de la FGM et ex-président de l'Agence mondiale antidopage, associé dans le très réputé cabinet d'avocats Stikeman Elliott. M. Pound était de passage à la Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain tôt mardi matin où il a énergiquement interpelé la communauté d'affaires. La faiblesse du développement de Montréal, a-t-il dit, est due au manque d'implication des gens d'affaires montréalais dans leur collectivité.

(NDLR Les politiciens font tout pour décourager les investisseurs (corruption, fiscalité confiscatoire, dette pharaonique, infrastructures en décrépitudes, lois du travail d'un autre âge, réglementation excessive, etc.), mais demande au milieu des affaires d'en faire plus!)

Le chiffre du jour : 32 %

Parmi les données les plus choquantes de « Signes vitaux 2012 », on note : augmentation des demandes d'assistance aux banques alimentaires de 32 % globalement, et de 65 % de la part de familles ayant malgré tout des revenus d'emplois; près de la moitié des 70 000 élèves de la Commission scolaire de Montréal ont besoin d'aide alimentaire mais seulement 18 % peuvent en recevoir faute de ressources; le nombre de sans-abri, estimé à 30 000 aujourd'hui, a doublé depuis 1996.

12 octobre, 2012

Vidéotron : la Caisse a perdu plus de 2,5 G$


En 2000, la Caisse a investi 3,2 G$ du fond de retraite des Québécois pour acheter Vidéotron, alors convoité par Rogers.

En 2012, l’investissement de la Caisse dans Vidéotron est évalué à 2,75 G$. De plus, entre 2000 et 2012, Québécor a versé à la Caisse 324 M$ en dividende. Il n’en fallait pas plus pour que les interventionnistes jubilent (Voir le texte de Bernard Landry). Selon eux, la Caisse a sauvé un fleuron québécois convoité par la méchante Torontoise Rogers et a récupéré son capital.

C’est un bel exemple de comptabilité politique qu’adorent les politiciens, les interventionnistes et les gauchistes. Pourtant dans la vraie vie, la Caisse a perdu plus de 2,5 G$. Ce n’est pas rien quand même!

Si au lieu d’investir dans Vidéotron, la Caisse avait acheté des obligations portant un intérêt de seulement 5 %, le 3,2 G$ investi en 2000 vaudrait aujourd’hui plus de 5,7 G$. Donc, au minimum, les retraités ont perdu 2,5 G$ (5,7 moins 3,2). C’est sans compter les intérêts futurs de ce même 2,5 G$.

Quand je pense que le PQ, secondé par la CAQ, nous promet de protéger des fleurons québécois comme Rona, je suis très inquiet du rendement futur du bas de laine des Québécois. Si j’en avais l’opportunité, je m’empresserais de retirer mon fond de retraite de la Caisse.

La réflexion du jour

Selon M. Suret, les nouvelles hausses d'impôt du gouvernement Marois vont pénaliser fortement le financement des nouvelles entreprises. Pourquoi? Parce que ce financement, dit-il, repose en grande partie sur les investisseurs individuels.

La hausse d'impôt aura également pour conséquence de désavantager les entreprises québécoises par rapport à celles des autres provinces. «Elles devront émettre [des actions] dans les autres provinces et transférer ainsi l'actionnariat ailleurs qu'au Québec, ou encore s'inscrire sur une Bourse américaine», affirme M. Suret.--- Michel Girard

(NDLR Le parti québécois préconise des mesures fiscales qui appauvriront les Québécois et il voudrait que je leur fasse confiance pour gérer un pays!)

Le chiffre du jour : 59,58 %

Comme calculé par l'expert Jean-François Thuot, voici de façon plus concrète l'impact financier des changements apportés par le gouvernement Marois sur les revenus nets qu'un dynamique entrepreneur québécois génère.

Combien restera-t-il dans ses poches? Ô malheur! il lui restera à peine 40,42$ par tranche de 100$ de profits nets réalisés par son entreprise. Il aura par conséquent payé une somme totale d'impôt de 59,58$ par tranche de 100$ de profits nets, soit un taux d'impôt combiné marginal de 59,58%.

11 octobre, 2012

La réflexion du jour

C’est le grand mystère du Québec. Placoter d’indépendance pendant des décennies et cultiver la dépendance, dans les faits. Nous avons aujourd’hui un Québec plus dépendant de l’argent d’Ottawa que jamais, et des citoyens plus dépendants de l’État.---Mario Dumont

10 octobre, 2012

Les effets pervers du modèle québécois


Hydro-Québec est un monopole étatique assujetti aux influences néfastes des politiciens. Cette situation, typique du modèle québécois, n’est pas sans conséquence.

Au fil des ans, H-Q est devenu la vache à lait des gouvernements de toutes allégeances qui se succèdent à Québec. Les politiciens exigent un dividende de plus en plus juteux afin de boucler un budget gargantuesque qui ne cesse de grossir. Comme si cela n’était pas suffisant, ils s’en servent aussi à des fins électoralistes. C’est dans ce contexte qu’Hydro-Québec gère le Plan global en efficacité énergétique (PGEE).

Depuis 2003, Hydro-Québec a investi 1 milliard de dollars pour inciter ses clients à réduire leur consommation d'électricité. Pour 2013 seulement, ce sont 181 millions qui seront dépensés par la société d'État dans des mesures d'économies d'énergie, comme le rachat de vieux frigos.
Il y a plus de 150 ans, Bastiat, en parlant des gouvernements interventionnistes, avait dit : il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Dans le cas du PGEE, ce que l’on voit c’est un programme populaire promu par les groupes écolos.

Ce qu’on ne voit pas ce sont les économies d’énergie qui réduisent les revenus et les profits d’Hydro-Québec et donc le dividende exigé par le gouvernement. Pour compenser cette perte, Hydro-Québec doit augmenter les tarifs d’électricité.

Selon Hydro, son programme d'efficacité énergétique fait augmenter les tarifs d'électricité de 30 à 40 millions par année, et ce, au moins jusqu'en 2022.

Cette situation absurde n’est pas exclusive à Hydro-Québec. C’est la conséquence naturelle des monopoles gouvernementaux que les politiciens utilisent à des fins électoralistes. Pour éviter cet écueil, il suffirait d’imiter les pays scandinaves et de séparer les rôles de fournisseurs de services et celui de régulateur.

Le rôle premier du gouvernement consiste à définir les normes, à veiller à leur application et à s’assurer que les services sont fournis par des entreprises (corporations privées, coop, OSBL, etc.) oeuvrant dans un environnement concurrentiel. Tout le contraire du fameux modèle québécois où le gouvernement cherche surtout à protéger les monopoles publics et à limiter la concurrence.

La réflexion du jour

Le travailleur autonome sans fonds de retraite, gagnant 130 000 dollars par année en travaillant 65 heures par semaine et ne pouvant prendre de vacance qu'à ses frais est-il vraiment plus riche que le travailleur syndiqué du secteur public, pourvu d'un fonds de retraite payé en majeure partie par la collectivité, gagnant 75 000 dollars par année en travaillant 32,5 heures par semaine et bénéficiant de 4 semaines de congés payés par année? Quelle équité y-aurait-il à augmenter le taux marginal d'imposition du premier sans toucher au taux marginal d'imposition du second?--- Martin Coiteux

09 octobre, 2012

La réflexion du jour

Nicolas Marceau sait très bien où trouver les milliards dont il a cruellement besoin, mais il n'a pas encore trouvé le moyen pour les récupérer. Et c'est la commission Charbonneau qui pourrait lui donner les clés de ce coffre aux trésors inépuisable. En s'attaquant de façon systématique à la collusion, la corruption et l'évasion fiscale, Québec pourrait restaurer une fois pour toutes la confiance écorchée des contribuables.--- Jean-Philippe Décarie

Le chiffre du jour : 11,3 G$

Plusieurs études ont démontré que Québec paie 30% plus cher qu'ailleurs au Canada pour la réalisation des mêmes travaux d'infrastructures.
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Depuis cinq ans, cette surfacturation de l'absurde sur les travaux d'infrastructures nous aurait donc coûté 11,3 milliards. Un trésor inépuisable qui aurait pu assurer le gel des droits de scolarité pour les 50 prochaines années...

08 octobre, 2012

Cure d’amaigrissement de l’État, mode d’emploi


Faire maigrir l’État tout en améliorant les services à la population c’est possible. Nos biens pensants gauchistes aiment bien citer la Suède en exemple pour justifier une fiscalité plus agressive, mais quand vient le temps de réduire les dépenses, l’exemple de la Suède ne semble plus pertinent à leurs yeux.

La Suède est un bon exemple à suivre.

La réflexion du jour

L’occident au complet a acheté du PIB à crédit depuis deux ou trois décennies. Les consommateurs comme les gouvernements se sont payé un tas de bébelles dont ils n’avaient pas les moyens, en s’endettant. C’est devenu un mode de vie. Alors si demain matin on range la carte de crédit – qu’on impose des mesures d’« austérité » —, bien sûr que ça va faire mal!--- David Descôteaux

Le chiffre du jour : 254 000 000 000 $

La dette du Québec atteint 254 G$ et augmente au rythme de 28 M$ par jour. --- magazine nagg

07 octobre, 2012

La politique québécoise en caricatures

La réflexion du jour

Chaque fois qu’on fragilise l’économie du Québec, avec des impôts rétroactifs, des politiques linguistiques contraignantes ou autres incitatifs à aller voir ailleurs, c’est l’économie de Montréal qu’on saigne.--- Isabelle Maréchal

Le chiffre du jour : 104

104. C’est le nombre d’élus qui dirigent la Ville de Montréal. C’est presque deux fois plus qu’à New York City. Impressionnant, non ? Montréal qui dépasse une des plus grandes villes au monde. On aurait presque envie de se péter les bretelles si cette situation n’était pas une autre insulte à la face des contribuables.

05 octobre, 2012

Le baromètre des professions 2012


C’est sans surprise que la méfiance des Québécois envers la classe politique persiste.

Au global, les professions venant en aide aux gens de la société, comme celles du domaine de la santé, se retrouvent dans le premier groupe du baromètre.

Les professionnels comme les notaires, architectes ou comptables se placent dans le second groupe.

On retrouve, dans le troisième groupe, la plupart des métiers d’analystes comme les journalistes, les écrivains, les sondeurs ou les économistes.

Le quatrième groupe du baromètre est composé de ceux qui chialent et qui critiquent comme les avocats, les chauffeurs de taxi, les maires et les syndicalistes.

Finalement, ce sont les métiers d’argent comme les gens d’affaires, les banquiers, les vendeurs, les courtiers et les agents qui se retrouvent dans le dernier groupe, tout juste devant les politiciens.




La réflexion du jour

Les riches, on les perdra un par un, pas par centaines. Ils ne manifesteront pas dans les rues avec des banderoles et des casseroles. Les riches ont les moyens d’agir. Et de foutre le camp.

C’est comme l’érosion. Le sable fuit grain par grain, inexorablement. Puis un jour, la falaise tombe dans l’océan.--- Michel Hébert

Le chiffre du jour : 7 sur 10

Voici une anecdote récente tout à fait véridique : un chasseur de têtes avait repéré dix candidats pour un poste de haut niveau dans le privé. En apprenant ce que préparait Pauline Marois, sept ont déclaré forfait, préférant poser leur candidature pour obtenir un emploi ailleurs au Canada.

04 octobre, 2012

La réflexion du jour

«Les soins de santé ne sont pas gratuits au Canada : ils sont financés par l'argent des contribuables. Cependant, le mode de financement des soins de santé dissimule leur coût - qui est assumé par les familles canadiennes - et le fait que ce coût augmente au fil du temps», a expliqué Nadeem Esmail, coauteur de l'étude.

Le chiffre du jour : 11 000 $

Le régime public de soins de santé coûte plus de 11 000$ par année à la famille canadienne moyenne et depuis 10 ans, le coût moyen de l'assurance maladie publique a grimpé 1,6 fois plus vite que le revenu moyen.

03 octobre, 2012

La fiscalité pour les nuls



Le pacte fiscal est la relation existante entre l’État et le citoyen. Ce dernier doit avoir le sentiment qu’il est imposé à un juste niveau pour les services qu’il reçoit et les valeurs sociales qui sont les siennes. Lorsque l’État abuse de son pouvoir de taxation, le citoyen se défend comme il peut.
On constate alors un exode des cerveaux vers des États moins gourmands. Les entreprises ont plus de difficultés à recruter de la main-d’œuvre hautement spécialisée à travers le monde. C’est déjà le cas au Québec dans l’aérospatiale, le pharmaceutique, les hautes technologies, etc. Ces spécialistes regardent les tables d’impôt avant d’immigrer. Le travail au noir fleurit, tout comme le troc de services entre professionnels et gens d’affaires. --- Jean-Jacques Samson

Et je suis toujours perplexe quand j’entends le PQ dire qu’il compensera l’abolition de la taxe santé par de nouvelles rentrées fiscales. La réduction pure et simple des dépenses, au-delà des seuls gains d’efficacité, est-elle à ce point inimaginable? Tous les programmes de l’État social doivent-ils être sacralisés? La crise de l’endettement public est partout visible. Et le désendettement massif de l’État s’imposera tôt ou tard, à moins de consentir à la catastrophique implosion de l’État social et à la mise en tutelle de la nation par les marchés. --- Mathieu Bock-Côté

La réflexion du jour

Un PDG d'une entreprise nouvellement implantée à Montréal m'a fait savoir par courriel que le programme fiscal du nouveau gouvernement suscitait beaucoup de discussions de coulisses. Des investisseurs qui décident de créer de la richesse au Québec ne digèrent tout simplement pas qu'on vienne les surtaxer pour les remercier de leur prise de risque.---Jean-Philippe Décarie

Le chiffre du jour : 50 % +

Qu'elles soient rétroactives ou pas, les hausses d'impôt que compte décréter le gouvernement du Parti québécois pour les hauts salariés qui gagnent plus de 130 000$ par année ne sont pas une bonne idée. Franchir la frontière d'un taux d'imposition global sur le revenu excédant les 50% est le meilleur moyen d'ostraciser le Québec comme lieu d'investissement et de compliquer la rétention de professionnels de qualité.

02 octobre, 2012

Une taxe déguisée en écofrais


Dans le but de piger encore plus profondément dans les poches des consommateurs, le gouvernement a introduit une taxe verte en vigueur depuis le 1er octobre 2012. Le ministère de l’Environnement prétend que ce n’est pas une taxe, mais un écofrais. Ça me fait penser à l’expression « on peut maquiller un cochon tant qu’on veut, ce sera toujours un cochon ».

Les ministères des Finances des deux paliers de gouvernement en profitent pour se servir en passant. La taxe verte est assujettie à la TPS et à la TVQ. Ainsi une taxe verte de 100$ coûtera 115 $ au consommateur (100 $ + la TPS de 5 % + la TVQ de 9,5 % = 115 $).

Comme si cela n’était pas suffisant, lors d'un retour, la taxe verte est non remboursable. C’est peut-être légal, mais c’est quand même un vol.

Mais où sont les organismes de défense des consommateurs lorsqu’ils seraient vraiment utiles?

La réflexion du jour

On aurait mieux fait de réduire de quelques centaines de millions les subventions aux entreprises (que reçoivent plusieurs multinationales étrangères). Éliminer ce qui récompense le lobbying et les jeux politiques, au lieu de punir l’effort et l’entrepreneuriat (ndlr ....en haussant les impôts).--- David Descôteaux

Le chiffre du jour : 2,3 %

On peut se demander s’il est justifié de faire payer davantage les « riches » qui gagnent 130 000 $ et plus. Ceux-ci, rappelons-le, forment seulement 2,3 % des contribuables… et payent déjà le TIERS des impôts sur le revenu!

01 octobre, 2012

Zéro risque = Zéro liberté


Depuis plus de 50 ans, les biens pensants de la gauche rivalisent d’ingéniosité pour créer une société où tous seront à l’abri des risques normaux de la vie quotidienne. Malheureusement, loin de s’atténuer, ce processus maternisant s’accélère :

·         Dans un rapport surréaliste, l’Institut national de santé publique recommande de s’attaquer au fléau que constituent les blessures subies lors d’une activité physique. Bien sûr, l’activité physique comporte certains risques, mais l’inactivité physique comporte des risques encore plus grands. Depuis des décennies, l’Institut dépense une fortune en programme de toutes sortes pour nous convaincre de faire de l’exercice. Mais ce n’est pas suffisant. Les gourous de l’Institut proposent maintenant de dépenser une fortune pour nous convaincre d’y aller mollo.

·         Un médecin, certainement éduqué dans une de nos universités aux valeurs socios constructivistes, a signalé à la SAAQ le nom d’un patient lui ayant candidement avoué qu’il consommait une vingtaine de bières par semaine. Sous prétexte de minimiser les risques d’accident, les bureaucrates de la SAAQ l’ont immédiatement condamné à subir un examen de l’Association des centres de réadaptation en dépendance du Québec. Un bel exemple du principe « vous êtes coupables jusqu’à ce que vous nous prouviez que vous ne l’êtes pas », sous-jacent aux sociétés socialistes tant vantées par nos gourous gauchistes.

·         Suite au décès tragique d’un enfant dans la piscine familiale, la ministre de l’Éducation, du Loisir et des Sports, d’alors, Madame Courchesne, s’est empressée d’encourager les écoles à implanter le programme « Nager pour survivre ». Bien entendu, les biens pensants gauchistes ont réclamé en cœur des normes plus sévères de protection des piscines privées.

Malheureusement, aucun domaine de la vie quotidienne n’échappe à la dictature des biens pensants qui se sont autoproclamés représentants de la collectivité : santé, sport, nourriture, boisson, etc.

Le « zéro risque » est une utopie difficile à combattre. Chaque mesure, prise individuellement, semble raisonnable. Surtout si elles sont promues suite à un drame, au moment où les émotions sont à leur comble. Quiconque s’inscrit en faux aux mesures proposées est immédiatement classé dans la catégorie des sans-cœur.

Mais, toutes ces mesures s’additionnent et grugent dangereusement les libertés individuelles.

Ça commence tout doucement, vous disais-je. Au début, ce n’est presque rien. Et c’est comme ça, Madame et Monsieur, qu’on glisse lentement vers cette chose qui pue et qui s’appelle le contrôle social. Oui oui, qui pue, parce que c’est là que fermente le pire de l’humain, alors qu’on fait entrer en jeu une multitude de variables qui laissent tout l’espace aux flics déguisés en médecins et en fonctionnaires pour qu’ils puissent jouer au curé, départageant selon leurs valeurs et leurs envies ce qui est bien de ce qui est mal.--- David Desjardins

La réflexion du jour

Le gouvernement Marois est allé si vite qu'on a l'impression qu'il a cédé à la tentation d'agir d'abord, et de réfléchir ensuite.

Avec pour résultat que plusieurs décisions-choc des derniers jours - le regel des droits de scolarité, le moratoire sur le gaz de schiste, la fermeture de la centrale Gentilly-2 - sont mal ficelées. Une logique de l'à-peu-près qui atteint des sommets avec l'idée d'une hausse d'impôt rétroactive.--- Alain Dubuc

Le chiffre du jour : 70 M$

Ce biais militant, et cette improvisation, on les voit dans le dossier des droits de scolarité. Il n'y a rien de surprenant à ce que Mme Marois efface la hausse décrétée par les libéraux. Mais le maintien de la bonification des prêts et bourses, qui visait à atténuer les effets de la hausse, n'est rien d'autre qu'un cadeau aux carrés rouges. Un lapin sorti du chapeau, avec une facture de 70 millions.