Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

31 mai, 2016

La réflexion du jour

Si les Québécois étaient imposés comme les Ontariens, ils paieraient 6,5 milliards d’impôts sur le revenu de moins. C’est beaucoup d’argent.--- Francis Vailles

30 mai, 2016

La réflexion du jour

Les crosseurs vus à la commission Charbonneau empochent aujourd’hui leur pension en sirotant un Sauvignon sur le patio. Voilà pourquoi rien ne change; l’impunité contamine le sens moral. Il est temps qu’à notre tour, on leur fasse un doigt d’honneur!--- Michel Hébert

28 mai, 2016

La réflexion du jour

Veut-on que les gens rénovent, oui ou non ? On ne dirait pas, à voir la longue liste des permis nécessaires pour entreprendre des travaux : abattage d’arbres, conversion en copropriétés divise, dérogation, démolition, excavation, occupation temporaire de la voie publique… L’an dernier, tous ces permis ont rapporté 29,7 millions à la Ville de Montréal. Les coûts et les délais pour l’obtention des permis ont de quoi couper l’appétit des propriétaires qui songent à faire des travaux.--- Stéphanie Grammond

27 mai, 2016

La réflexion du jour

Pourtant, le MTQ a besoin d’un sérieux coup de barre. Les contribuables les plus taxés d’Amérique en ont marre de l’incurie systématique.--- Michel Hébert

26 mai, 2016

La réflexion du jour

D’un côté, tu as un nouveau venu sans expérience qui est censé imposer la vision du gouvernement qu’il représente (et qui a été élu démocratiquement). De l’autre, tu as une bande de fonctionnaires vissés dans le plancher qui n’ont de comptes à rendre à personne, qui connaissent «la machine» de fond en comble et qui sont bien dans leurs pantoufles. Qui va gagner, selon vous?--- Richard Martineau

25 mai, 2016

Vous avez deux vaches.....

La réflexion du jour

À l’opposé, le financement à l’activité est fondé sur le nombre d’interventions médicales réalisées. Les hôpitaux reçoivent un paiement fixe déterminé pour chacune d’entre elles, comme un remplacement de la hanche. Résultat : chaque patient devient une source de revenus pour l’établissement. Il devient donc intéressant pour les administrateurs d'hôpitaux d’innover et de devenir plus efficace pour soigner plus de gens et améliorer l’accès.--- Youri Chassin

24 mai, 2016

La réflexion du jour

L’étude montre que Montréal est une des grandes villes canadiennes où l’investissement est le plus taxé. Le taux effectif marginal d’imposition de l’investissement y est de 75,6 %. C’est donc dire qu’un dollar supplémentaire de revenus de l’investissement est taxé à hauteur de 76 cents à Montréal.
......

Par comparaison, le taux effectif marginal d’imposition de Calgary n’est que de 45,1 %. Entre 45 et 75 % de taux effectif marginal d’imposition, le choix est vite fait et il ne s’agit pourtant là que des autres villes canadiennes. La concurrence pour attirer les entreprises est, elle, mondiale.--- Mathieu Bédard

23 mai, 2016

La réflexion du jour

Selon une étude de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante sur la réglementation des activités commerciales, qui compare l'ouverture d'un restaurant dans différentes villes du Québec, Montréal se classe au 74e rang sur 100 pour ce qui est de la facilité du commerce. Cette performance médiocre s'explique en grande partie par la lourdeur du fardeau réglementaire et fiscal.--- Jasmin Guénette

21 mai, 2016

La réflexion du jour

Ce n’est pas tant le rejet d’UberX qui m’interpelle. C’est l’absence de mouvement vers l’avant. La glaciale imposition du statu quo si crucial aux lobbies et syndicats. C’est comme le maintien des quotas francophones à la radio à 65% sans consultation publique. Comme Loto-Québec qui veut nous empêcher d’aller jouer sur des sites Internet hors-Québec. C’est le recul devant chaque petit lobby au détriment du patron : vous, moi, le citoyen.---Nicolas Lacroix

20 mai, 2016

La réflexion du jour

Pas au Québec. On aurait pu étudier ce qui se fait de mieux ailleurs, adapter le tout au modèle du Québec, et ainsi envoyer un message d’ouverture — empreint d’une certaine fermeté — devant la nouvelle économie. Mais non. Ici, on tente de faire entrer des carrés dans des ronds.--- Alec Castonguay

19 mai, 2016

La réflexion du jour

Pour régler un conflit immédiat, Québec perpétue un système poussiéreux qui dissuade les innovations encore inconnues aujourd’hui. Que fera-t-on par exemple si des voitures sans pilote s’installent à Montréal ? Ces problèmes sont remis à plus tard. Bref, ce projet de loi, c’est une pelle maniée par un myope.--- Paul Journet

18 mai, 2016

Le miracle de Saint Fisc


« L’argent public n’est rien d’autre que de l’argent privé transformé par le miracle de l’impôt en argent public.

Chacun connait le miracle de Saint Janvier. Ce martyr des premiers siècles du christianisme, après être sorti indemne de la fournaise où il fut précipité puis offert aux lions qui le dédaignèrent, fut décapité en 305. Des chrétiens récupèrent alors la tête de Saint-Janvier et remplissent de son sang deux récipients. Or, à partir de 1389, se produit dans la Cathédrale de Naples, où reposent les reliques du Saint, un miracle puisque le sang desséché du martyr redevient liquide et même bouillonnant.
Trois fois par an, le miracle se produit : le samedi qui précède le premier dimanche de mai, le 19 septembre – date de son martyr – et le 16 décembre, date de l’éruption du Vésuve en 1631 durant laquelle la ville de Naples fut épargnée.

Le miracle de Saint Fisc se produit également trois fois par an lors des tiers provisionnels, sauf pour ceux qui ne pouvant attendre, préfèrent constater le miracle de Saint Fisc une fois par mois lorsqu’ils sont mensualisés.

À la lecture de ces propos, beaucoup se diront que nous tombons dans le pamphlet ou la polémique.
Rien pourtant de plus sérieux.

L’argent privé dans l’esprit public, est plutôt en moyenne et statistiquement sale. Cette absence de pureté provient du fait qu’il aurait souvent pour origine l’exploitation du salarié ou du consommateur. Mais nous allons assister à un véritable miracle : lorsque l’argent privé est pris par les hommes de l’État sous forme d’impôt, ce même argent devient purifié et le vecteur de l’intérêt général. L’argent purifié est devenu de l’argent public.

Pourtant, c’est rigoureusement le même. Par le miracle de Saint Fisc, le même argent devient celui qui soulage les misères humaines et produit des biens pour tous, puisqu’il est devenu de l’argent public. De l’argent desséché devient de l’argent bouillonnant. De l’argent sale devient de l’argent propre et bienfaiteur. En somme, et en outre, Saint Fisc fait donc du blanchiment d’argent.

Ces notions sont d’une importance capitale : en logique formelle, irréductible, une chose ne peut pas être et ne pas être simultanément. Comment quelque chose d’impur deviendrait-il pur sans qu’il se soit passé aucune transmutation ?

Cette manipulation des esprits portée à la hauteur d’un mythe est sans doute l’opération de subversion la plus réussie des vingt derniers siècles par les hommes de l’État. L’argent privé corrompt, l’argent public soulage. C’est pourtant rigoureusement le même, mais qui s’est transformé en se bonifiant par le miracle de Saint Fisc.

Si les individus avaient conscience de ce tour de prestidigitation, qui fait d’Harry Houdini un illusionniste amateur alors il y a fort à parier que la révolte fiscale prendrait une allure particulière, dévastatrice pour l’État, sous forme de refus de payer au bandit sédentaire la dîme trois fois par an de l’impôt sur le revenu, annuellement des autres impôts, quotidiennement de la taxe sur la valeur ajoutée.

Il y a effectivement une différence entre l’argent privé et l’argent devenu public par le miracle de l’impôt. L’argent privé est le fruit d’un effort productif, alors que l’argent public est issu de la capture par la force.

Un vol est toujours un vol, mais par le miracle de Saint Fisc, non seulement le vol n’en n’est plus un, mais l’argent sale – c’est-à-dire l’argent privé – est anobli par le fait qu’il devient via l’impôt la corne d’abondance qui va répandre ses bienfaits sur les bénéficiaires des largesses du roi.

L’argent public est bien de l’argent privé transformé instantanément en argent public par l’impôt et donc intrinsèquement le même. Il change de statut par la violence des hommes de l’État, mais ne change pas de nature. Ou l’argent n’est pas un vol, et l’argent privé et l’argent public sont la même chose, ou l’argent est une infamie qui ne devient pas objet de respect lorsque de privé, il est devenu public par la grâce de Saint Fisc. Que l’argent privé, vicieux, devienne vertueux car sanctifié par le fisc, est analogue à la croyance que le roi réalisait le miracle de guérir des écrouelles.

À bien des égards, les hommes de l’État, en promettant d’accéder par l’entremise de l’impôt au bonheur ici-bas ne font que reprendre l’ingénierie des indulgences, mais dans une dimension terrestre et matérielle. »

La réflexion du jour

Selon une étude sur la réglementation des activités commerciales qui a comparé l’ouverture d’un restaurant dans différentes villes du Québec, Montréal se classerait au 74e rang sur 100 pour ce qui est de la facilité du commerce. Cette performance médiocre s’explique en grande partie par la lourdeur du fardeau réglementaire et fiscal(16). En assouplissant le cadre réglementaire pour tous, on amplifierait fortement les bienfaits décrits ci-dessus, puisque cela permettrait d’améliorer la concurrence dans l’ensemble du secteur de la restauration.--- Vincent Geloso et Jasmin Guénette

17 mai, 2016

L'actualité québécoise en caricatures

La réflexion du jour

C’est cette absence de liberté (ndlr formule Rand) qui devrait donner au gouvernement une obligation de protéger les travailleurs en s’assurant au minimum que la syndicalisation représente bien le souhait d’une claire majorité. Du point de vue de la démocratie syndicale, la nouvelle loi marquera un recul énorme. Le gouvernement fédéral abdique lâchement devant son devoir de protéger les droits fondamentaux de l’ensemble des travailleurs.--- Mario dumont

16 mai, 2016

La réflexion du jour

Grâce à un système que les écologistes aiment blâmer pour tous nos maux - l'économie de marché -, la Terre se porte mieux que l'on pense. De plus en plus de personnes semblent s'en rendre compte. C'est sans doute pour cela que le rassemblement pour le Jour de la Terre n'a attiré qu'une poignée de suspects. La plupart des gens ont voulu célébrer de la meilleure façon qu'il soit: en vaquant à leurs occupations quotidiennes avec les leurs.---Jasmin Guénette

14 mai, 2016

La réflexion du jour

Par rapport au nombre total d’emplois occupés au Québec au 30 avril dernier, les employés du secteur public (tout confondu) accaparaient 21,4 % de tous les emplois. En Ontario, les employés du secteur public accaparent 18,8 % de tous les emplois. C’est 2,6 points de pourcentage de moins qu’au Québec. Si on appliquait au Québec le même ratio «employés secteur public» versus «emploi total» qu’en Ontario, il y aurait 107 600 employés de moins au service de l’État.--- Michel Girard

13 mai, 2016

La réflexion du jour

Nonobstant les énoncés pieux des lois et les serments des milieux intellectuels, la liberté d’association en milieu de travail, c.-à-d. le syndicalisme libre n’existe pas chez nous. C’est la monopolisation coercitive de la main-d’œuvre qu’on appelle syndicalisme ; la contrainte est générale au Canada, mais de nombreux États américains reconnaissent légalement le droit au travail libre (Right-to-Work Legislation).--- Jean-Luc Migué

12 mai, 2016

La réflexion du jour

Quand nos gouvernements s’attelleront-ils à simplifier les régimes fiscaux en abolissant l’infinité de considérations particulières pour les remplacer par une réduction généralisée des impôts dont tout le monde pourrait profiter? Les contribuables le méritent bien!--- Nathalie Elgrably-Lévy

11 mai, 2016

Qu'est-ce que le PIB?

Capsule éducative par L'économiste.


Le PIB et la croissance en questions par InseeFr

La réflexion du jour

Simplement parce que j’adhère à l’adage populaire voulant qu’aucune personne sensée et saine d’esprit ne devrait jamais confier ses économies à un politicien. Parce que la Caisse, avec ce projet de train électrique, vient de s’ouvrir à une politisation de ses décisions d’investissements.--- Pierre Simard

10 mai, 2016

La réflexion du jour

Non, nous ne sommes pas Téo. Le monde des affaires d’hier, comme se plait à le décrire M. Taillefer, nous a enseigné qu’un projet capable de satisfaire efficacement les attentes des consommateurs peut se passer de l’État et de l’argent des contribuables. Nous déplorons que la Caisse de dépôt, Investissement Québec et autres fonds syndicaux, qui sont financés en tout ou en partie par nos impôts, servent à financer une entreprise qui perpétue un modèle d’affaires obsolète ne pouvant survivre sans la coercition de l’État.---Pierre Simard et Germain Belzile

09 mai, 2016

La réflexion du jour

On l’a créé pour nous protéger en cas de malheur. On lui a accordé des pouvoirs, on lui a assi­gné des juridictions. Il devait être à notre service. Malheureusement, le monstre a tellement grossi et IL est devenu tellement puissant que la relation s’est inver­sée. Ce n’est plus lui qui est à notre service. C’est nous qui sommes au sien.--- Richard Martineau

07 mai, 2016

La réflexion du jour

.....les lois visant à introduire la transparence chez les syndicats et le vote secret représentaient un pas dans la bonne direction, afin de mieux aligner les intérêts des centrales syndicales avec ceux des membres qu'ils représentent. L'abrogation de ces lois constitue un recul autant pour les travailleurs que pour les syndicats, et pour la démocratie en général. Les centrales syndicales ont de quoi fêter aujourd'hui. Les travailleurs syndiqués? Pas tant que ça.--- Jasmin Guénette

06 mai, 2016

La réflexion du jour

Tout excès de zèle est peu louable, mais le désir d'adopter des lois et des règlements draconiens est souvent un symptôme malheureux et trop commun de l'État moderne. Si nos législateurs peuvent prétendre qu'ils sont élus pour légiférer, ils doivent toutefois accepter qu'il n'est pas nécessaire que chaque loi soit oppressive, et que la pratique presque uniquement québécoise de mettre des bâtons dans toutes les roues, qui trop souvent étouffe les entrepreneurs, est particulièrement néfaste.--- Sandy White

05 mai, 2016

La réflexion du jour

Débattre de religion est stérile, et espérer en faire disparaître toute trace est utopique. En revanche, construire une société où la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, voilà le seul véritable rempart contre la violence d’intégristes de tout acabit et de fanatiques aux ambitions meurtrières!--- Nathalie Elgrably-Lévy

04 mai, 2016

Changement climatique : heureusement, les faits ont la tête dure

Climate justice

Canada's oil sands are claimed to be large emitters and are now subject to a 'climate test' - but when it comes to saving the planet, keeping the Marshall Islands from drowning by sea level rise, and Montreal safe from climate change due to pipelines... the truth is stranger than fiction. Marshall Islands host the third largest marine fleet in the world; Montreal ships in oil to its refineries by marine tanker from more than 7,000 km distance. Just 16 big ships using marine diesel (heavy with sulfur) put out the same pollution, not just GHGs, as all the cars on the planet. Are Alberta's oil sands really the problem?

Malheureusement, les idéologues de la religion écologique n’en ont rien à faire des faits.


La réflexion du jour

Au Québec, les administrations publiques sont des ogresses au service de leur main-d’œuvre... Ça n’a rien, mais absolument rien à voir avec le soi-disant partage de la richesse, si fréquent dans la bouche des imposteurs syndicaux.--- Michel Hébert

03 mai, 2016

La réflexion du jour

De plus en plus, l’État néglige ses missions essentielles au profit d’une intervention grandissante dans tous les aspects socio-économiques de la vie des citoyens. Il choisit les gagnants et tue la concurrence quand ce n’est pas lui-même qui se transforme en concurrent déloyal. Je constate, chez nos élus, une incroyable et irrésistible propension au dirigisme économique et social et ce, tous partis confondus. Il en résulte un écart grandissant entre les attentes de la population et ce que leur proposent les gouvernements, appuyés en cela par l’élite médiatico-culturelle.--- Joanne Marcotte

02 mai, 2016

La réflexion du jour

« Des éventuelles réformes du système de santé au Québec, si elles sont sérieuses, devront faire plus de place à l'entrepreneuriat, à la libre concurrence et au choix des patients », ajoute Michel Kelly-Gagnon, président et directeur général de l'IEDM. « Il faut cesser de se contenter de faire réforme bureaucratique par-dessus réforme bureaucratique comme on le fait depuis 25 à 30 ans, où on change le nom des acronymes, on brasse les structures, mais en fin de compte le système est encore plus centralisé, et les résultats se font toujours attendre. »