Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

28 février, 2018

Ouf ! Les climato-réalistes ne sont pas complotistes


Le climato-réalisme n’est pas une pensée complotiste, et une lecture détaillée de la dernière étude en vogue sur les théories du complot le confirme.

Les médias se sont assez largement faits l’écho d’une enquête de l’IFOP commandée par la Fondation Jean Jaurès sur le conspirationnisme dans l’opinion publique française. La partie concernant le climato-réalisme m’apparaît comme très encourageante, à condition de lire l’étude elle-même plutôt que de s’arrêter à ce qui en a été rapporté ici ou là.
Cette enquête ne s’intéresse au climato-réalisme que de manière incidente, l’essentiel de son contenu et des commentaires qui l’ont accompagnée se focalisant plutôt sur la diffusion des théories du complot telles que celles sur les attentats du 11 septembre 2001, sur l’immigration et sur les médias.
En découvrant que le climato-réalisme était associé à une théorie du complot, mon premier réflexe a été de m’énerver. Il devrait être évident pour tout le monde que ne pas adhérer à une opinion scientifique dominante n’est pas la même chose que de supposer l’existence d’un complot !
Il y a quand même une différence facile à voir entre le climato-réalisme et le fait de nier la réalité des missions Apollo, par exemple, qui ne peut se faire qu’en supposant une conspiration de la NASA.
De même, le créationnisme ou la théorie de la Terre plate, si fausses que soient ces idées, ne relèvent pas du complotisme. La Fondation Jean Jaurès a donc rangé sous le vocable fourre-tout de « complotisme » toute contestation d’une pensée dominante, c’est là une erreur méthodologique coupable.

UNE ÉTUDE RICHE D’ENSEIGNEMENTS

À la lecture aussi bien de l’analyse des résultats que des données elles-mêmes obtenues par l’IFOP, il apparaît toutefois que, bien que l’on ne puisse se défaire de ce sentiment que l’objectif était surtout de défendre l’opinion conforme contre les vilains alter-pensants, l’étude produite est riche d’enseignements. Cerise sur le gâteau, ceux-ci sont tout à fait à l’avantage des climato-réalistes.
S’agissant du climat, la question posée était : « À propos du réchauffement climatique, avec laquelle des opinions suivantes êtes-vous le plus d’accord ? » Les réponses possibles étaient les suivantes :
  • Il est certain que c’est un problème causé principalement par l’activité humaine.
  • On ne sait pas encore clairement si le réchauffement climatique provient de l’activité humaine ou des rayonnements solaires.
  • On n’est même pas encore sûr que le climat se réchauffe.
  • Le réchauffement climatique n’existe pas, c’est une thèse avant tout défendue par des politiques et des scientifiques pour faire avancer leurs intérêts.

DES RÉPONSES PARFOIS CONTESTABLES

Évidemment, la pertinence de ces propositions de réponses est pour le moins contestable :
  • La mention d’un « problème » dans la première réponse n’a pas lieu d’être.
  • La deuxième réponse suppose que seuls les « rayonnements solaires » peuvent servir d’explication alternative. (Il convient par ailleurs de supposer que les sondeurs ont ici fait une improbable « synthèse » entre l’activité solaire et les rayonnements cosmiques…)
  • La troisième réponse fait l’impasse sur les échelles de temps : sur un siècle il y a réchauffement, sur quinze ans il n’y en a pas – ou peu –, et sur deux ans il y en a eu un (à cause d’El Niño).
  • La quatrième réponse ignore qu’on pourrait imaginer un complot qui se grefferait sur un réchauffement réel et accepté. Surtout, elle met en réalité en scène un opportunisme et une convergence objective d’intérêts, qui n’implique nulle conspiration des acteurs. L’analyste de la Fondation Jean Jaurès parle pourtant, au sujet de cette réponse, de « théorie du complot au sens fort du terme », ce qui est manifestement abusif. On peut penser que si la formulation avait explicitement mentionné une « conspiration des politiques et des scientifiques », le score de cette réponse aurait été inférieur.
Passons.

31% DE CLIMATO-RÉALISTES

Il est raisonnable d’estimer que la position carbocentriste correspond à la première réponse, la position climato-réaliste aux deuxième et troisième réponses, et la position complotiste à la quatrième réponse (plus exactement, donc : les complotistes ont sans doute choisi cette réponse, sans que tous ceux qui ont choisi cette réponse soient des complotistes ; vu le score de la réponse, on pourra heureusement ignorer ce problème dans la suite). Sur l’ensemble des Français, le carbocentrisme obtient alors le score de 65%, ses opposants climato-réalistes 31% (=25%+6%), et les complotistes 4%.
Ainsi donc, 35% des Français résistent encore et toujours au matraquage carbocentriste quotidien. C’est là un excellent score, qui confirme la capacité de réflexion autonome de nos concitoyens et montre que le climato-réalisme dispose d’un très grand potentiel dans l’opinion.
Mieux : avec seulement 4%, le complotisme climatique n’est qu’anecdotique, ce qui démontre de façon éclatante que les opposants au carbocentrisme sont dans leur grande majorité des personnes raisonnables.

LA PROPAGANDE CARBOCENTRISTE NE MARCHE PAS

Il y a davantage : les chiffres de cette enquête sont extrêmement proches de ceux d’une enquête du ministère du Développement durable publiée en août 2013, qui proposait aux sondés des réponses très voisines (la principale différence résidait dans la quatrième réponse, qui proposait « sans opinion » au lieu d’une réponse complotiste). Les résultats de cette étude étaient : 61% de carbocentristes, 35% de climato-réalistes (22% doutant de l’origine du réchauffement, 13% doutant du réchauffement lui-même), 4% de sans opinion.
Les lignes n’ont donc guère bougé : malgré la COP21, les Make our planet great again et autres One planet summit, un Français sur trois ne marche pas dans la théorie du GIEC.
Les efforts de communication du carbocentrisme ne parviennent donc nullement  à accroître son niveau d’adhésion. Tout juste réussit-il à le maintenir, à un niveau certes élevé mais non hégémonique. Si les climato-réalistes désormais unis poursuivent leur travail commencé en 2015, alors le carbocentrisme semble programmé pour reculer, de manière presque mécanique.

DIFFÉRENTS TYPES DE CLIMATO-RÉALISTES

Dans le détail, il ne semble pas y avoir de climato-réaliste type. Il y a des différences, bien sûr, mais on est loin d’un partage binaire entre catégories de populations. Les deux distinctions les plus manifestes se font par l’âge et les opinions politiques :
  • les personnes plus âgées sont davantage climato-réalistes que les plus jeunes (un retraité sur 2, un jeune sur 4). Côté pile, on doit peut-être y voir les effets du matraquage éducatif. Côté face, on peut espérer que les effets s’en dissipent avec le temps (mais ce n’est là qu’un espoir gratuit, les retraités d’aujourd’hui n’ayant pas subi l’enseignement du réchauffement climatique à l’école).
  • On est davantage climato-réaliste à droite de l’échiquier politique qu’à gauche. Notons cependant que même à Europe-Écologie-Les-Verts les climato-réalistes obtiennent 17% des suffrages, ce qui n’est pas rien !
Difficile de tracer d’autres lignes de démarcation nettes. Par exemple, si les cadres et professions intellectuelles supérieures sont davantage carbocentristes que la moyenne, la différence n’est pas écrasante (73% contre 65%). Pour ce qui est du niveau d’étude, les étudiants se montrent les plus carbocentristes (74%) et les sans diplôme le moins (58%), mais en-dehors de ces deux extrêmes, le niveau d’éducation ne joue pour ainsi dire aucun rôle dans l’adhésion aux thèses du GIEC : du CAP au diplômé de 3e cycle universitaire, le carbocentrisme ne s’éloigne pas de sa moyenne. Cela tend à renforcer la suggestion avancée plus haut : les effets du matraquage éducatif n’ont qu’un temps.
Le climato-réalisme n’est donc nullement une pensée complotiste, et il n’est pas non plus niché dans tel ou tel segment de la population qu’il serait aisé de stigmatiser, genre : « que des vieux », « que des réacs », « que des ignares », « que des complotistes », « que des mâles dominants »… (liste de clichés non limitative). L’esprit critique n’est pas l’apanage de tel ou tel segment de la population : ce n’est pas une surprise, mais ça se confirme, et ça fait du bien.

La réflexion du jour

Puisque la mode est à imaginer notre premier ministre dans divers costumes, je l’ai vu hier déguisé en foreur, en train de creuser avec acharnement un trou. Ce budget continue à excaver un énorme trou dans les finances du Canada, à un moment où rien ne justifie ce choix. Le gouvernement Trudeau creuse des déficits comme s’il cherchait du pétrole.--- Mario Dumont

27 février, 2018

La réflexion du jour

«En ce moment, il y a deux pousseux de crayons pour une personne soignante dans le système de santé. Ça devrait être le contraire, et même encore plus, ça devrait être cinq ou six personnes soignantes pour un pousseux de crayons», affirme Gilles Vincent.

26 février, 2018

La réflexion du jour

«Je vous donne un exemple qui m’a horrifié. Quand mon père était aux soins palliatifs dans un grand hôpital de Montréal, la préposée aux malades est arrivée avec un plateau pour le faire manger, mon père a dit, j’étais là, «pouvez-vous approcher le plateau, il est trop loin». Elle lui a répondu d’appeler une infirmière, car ce n’était pas dans ses tâches.»---Docteur Yves Lamontagne

24 février, 2018

La réflexion du jour

« À la lumière de ces données, une chose apparaît claire : la meilleure façon de réduire la pauvreté n’est pas de s’attarder sur les inégalités de revenu à un moment précis, mais plutôt favoriser des politiques publiques susceptibles de créer de la richesse, comme réduire le fardeau fiscal, rendre plus libre le marché du travail et les échanges, et lutter contre la corruption. Car la croissance économique profite à l’ensemble de la population, y compris nos concitoyens les moins fortunés », conclut Michel Kelly-Gagnon, président et directeur général de l’IEDM.

23 février, 2018

La réflexion du jour

Il n’y a qu’une façon de mettre de l’ordre dans ce fouillis pour de bon : privatiser les trains de banlieue. Plusieurs pays ont choisi cette méthode pour améliorer le service des transports collectifs et contrôler les coûts, notamment la Grande-Bretagne, la Suède sociale-démocrate, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Et ça fonctionne.--- Lise Ravary

22 février, 2018

La réflexion du jour

Les impôts ont une influence importante sur l'entrepreneuriat, entre autres parce qu'ils rendent plus difficile l'accumulation du capital nécessaire pour démarrer une entreprise et qu'ils rendent les projets entrepreneuriaux plus coûteux. Devons-nous vraiment être surpris que le nombre d'entreprises diminue depuis plusieurs années, si sur la même période le poids de la fiscalité n'a cessé d'augmenter?--- Mathieu Bédard

La réflexion du jour

Comme vous le dites, les entrepreneurs du secteur privé doivent se démarquer par l’excellence de leurs services. (...) En 2017, douze établissements privés conventionnés (EPC) ont reçu la visite d’Agrément Canada. De ce nombre, onze EPC (92 %) ont reçu un agrément avec mention d’honneur, soit la plus haute distinction du programme QMemtum d’Agrément Canada. Cette qualité de soins et de services est inégalée. Pourtant, ce modèle performant qui allie des milieux de vie et de travail de qualité supérieure est bien caché. En fait, il s’agit probablement du secret le mieux gardé du réseau de la santé J. Toutes nos tentatives de développer ce réseau qui offre les meilleurs soins et services aux résidents se heurtent à la prémisse que la santé, ça doit rester public. Mais à quel prix pour les résidents!--- Jasmin Guénette

21 février, 2018

Le marché, cette base naturelle de l’économie


Si vous faites vos courses sur le marché local de votre ville, vous ignorez peut-être à quel point vous y côtoyez les fondements les plus primaires de l’économie.

Faites-vous vos courses au marché de votre village ou quartier ? Vous faites sûrement cet acte banal plus ou moins régulièrement, sans plus de questions. Tout un chacun s’approvisionne en nourriture pour renouveler son énergie. Ainsi, le marché du village est un lieu où des commerçants viennent à la rencontre d’acheteurs potentiels proches en proposant leurs produits. La demande des uns vient à la rencontre de l’offre des autres. Ainsi se réalisent les échanges économiques libres et volontaires.
Observez le fonctionnement du marché local : sans ordre particulier, il est anarchique, mais sans chaos. Et pourtant il s’organise, spontanément. Précisons ce point : à part les emplacements qui leur sont attribués, personne n’impose aux commerçants leurs produits, comme personne n’impose aux acheteurs leurs achats. Les commerçants, d’expérience, ont analysé les besoins des clients locaux. Ils proposent ainsi des produits qu’ils espèrent adaptés à ces besoins – ou envies. Si certains produits ne plaisent pas, pour quelque raison, les commerçants repartent avec. Personne n’est forcé d’acheter. C’est cela le marché libre : les uns proposent, les autres disposent, ce n’est pas plus compliqué.
Un acheteur trouve un produit trop cher ? Son aspect ne lui convient pas ? Il lui suffit de ne pas le prendre. Le bon commerçant en tirera seul les conclusions, s’il voit ses concurrents écouler leurs produits alors que les siens restent sur son étal. Il arrivera peut-être à pigeonner quelques clients, si ses concurrents sont en rupture de stock. Mais jouer avec la confiance des acheteurs n’est jamais payant bien longtemps et la tromperie finit toujours par tourner court pour les peu compétitifs.
A contrario, l’État et ses services publics prétendent venir suppléer le marché là où il en va de notre vie ou de notre sécurité – car dans ces domaines, la logique des affaires ne fonctionnerait pas.
Vue l’importance vitale pour quiconque de s’alimenter, on s’interroge donc devant l’absence de « service public alimentaire » plus ou moins nationalisé pour « urgence ultra prioritaire ». Quelle fonction vitale peut être plus précieuse pour l’homme que l’alimentation et le maintien en vie ?
Faisons simple : si ce service n’existe pas, c’est parce que tout service public n’est que leurre. Aucun n’est capable de rendre un réel service à la hauteur de ce que le libre marché offrirait. Il est par contre un instrument de pouvoir et de formatage. Il n’y a sinon aucune, absolument aucune raison qu’un service dit « public » se substitue aux libres marchés, y compris complexes. Et si les hommes de pouvoir n’ont pas osé créer un service public de l’alimentation, c’est qu’ils savent qu’il n’aurait jamais pu être aussi performant et meilleur. Et qu’un peuple affamé est un peuple qui se soulève.
Or par extrapolation du marché du village, tous les marchés fonctionnent de la même manière. La société s’organise librement et volontairement. Il n’y a jamais de violence lors d’une vraie transaction commerciale. Si un contrat vient à ne pas être respecté, la justice est saisie et entend les arguments des deux parties. Puis le jugement devra être exécuté. La simple égalité devant le droit suffit bien.
Pourquoi donc les politiciens devraient-ils intervenir dans l’économie ? Rien ne le justifie, pourvu que le droit de propriété et d’échange libre soit respecté. La corruption et les malheurs des peuples surviennent dès que l’homme politique se permet d’intervenir parmi les transactions libres et volontaires pour en faire des transactions contraintes et forcées. La société du marché s’organise toujours plus vite et mieux que tout État peut le faire. On l’a démontré, tout service public est sans fondement. Vivement que l’économie retourne au bon sens du marché de la restauration…
Article originalement publié pour le Journal Toulousain dans la Chronique de Patrick Aubin. Republié ici quelques années après, car il garde je crois son intérêt socio-politico-économique.

La réflexion du jour

Car cette charge contre le privé est indissociable de l’attaque contre les classes d’excellence et autres programmes spéciaux réservés aux doués. Ce qui obsède la gauche pédagogique, c’est l’égalitarisme. Au fond d’elle-même, elle voudrait utiliser l’école comme une machine pour fabriquer de force de l’égalité sociale, même si ce n’est pas sa mission.--- Mathieu Bock-Côté

20 février, 2018

La réflexion du jour

Une réduction d’impôt pour les petites entreprises est toujours bonne à prendre, mais l’urgence pour nos gouvernements devrait être de réagir à l’important changement fiscal ayant eu lieu au sud de notre frontière. La maison brûle, notre compétitivité fond comme neige au soleil, et on ne sent toujours pas la prise de conscience chez nos gouvernements de ce risque sérieux qui pèse sur notre économie.--- Mathieu Bédard

19 février, 2018

La réflexion du jour

En effet, si les cliniques sont plus enclines à réagir aux demandes des patients, c’est parce que ceux-ci représentent pour eux un revenu. Donc, elles en veulent plus, pas moins! Le même principe devrait s’appliquer aux hôpitaux. Le ministère est en train de revoir leur formule de financement, mais ça prend du temps.--- Patrick Déry

17 février, 2018

La réflexion du jour

Opposer les baisses d’impôts à la qualité des services publics en santé et en éducation présente un faux dilemme. Au fil des ans, des sommes énormes ont été englouties dans ces deux réseaux, avec des résultats pour le moins discutables. Avant d’injecter des ressources supplémentaires, le Québec ferait bien de revoir sa façon de livrer les services publics, sans quoi il n’y a aucune raison de croire qu’il obtiendra des résultats différents. En attendant, il ne fait aucun doute que l’argent des baisses d’impôt est entre de meilleures mains dans celles des contribuables.--- Patrick Déry, Germain Belzile

16 février, 2018

La réflexion du jour

Malheureusement, les décideurs publics n'apprécient pas toujours ce processus. Ils préfèrent légiférer pour hausser les salaires ou introduire toute sorte de réglementations dans le but d'améliorer les conditions des travailleurs. Les bonnes intentions affichées comptent plus que les effets pervers à plus long terme.--- Michel Kelly-Gagnon

15 février, 2018

La réflexion du jour

Je suis pour un réseau privé non subventionné, comme en Ontario. Mais seulement le jour où l’école publique offrira un enseignement et un environnement de qualité identiques à ce que l’on retrouve dans les écoles privées, incluant autonomie des écoles, des directions et des enseignants, discipline serrée, possibilité d’envoyer les élèves irrécupérables et violents dans des classes spéciales et de congédier les enseignants incompétents. Autrement dit, jamais.--- Lise Ravary

14 février, 2018

Comment la mondialisation a sauvé le monde


Un nouvel outil vient d’être créé pour faire comprendre aux nouvelles générations les aspects positifs de la mondialisation économique.

Un article de Human Progress
J’ai le grand plaisir d’annoncer un nouveau projet que nous avons développé à Human Progress, qui montre comment, d’après tous les indices de performance majeurs, la vie des gens s’est améliorée dans le monde entier au cours des 50 dernières années.
Il est nommé Your Life in Numbers, et permet aux utilisateurs de voir comment les pays ont changé au cours de leur vie, en termes d’espérance de vie, de mortalité infantile, de revenu par personne, d’approvisionnement en nourriture par personne, d’années de scolarisation et de niveau de démocratie.

POUR LES PLUS JEUNES GÉNÉRATIONS

Nos données commencent en 1960, mais nous nous attendons à ce que le site soit utilisé principalement par les générations les plus jeunes et habituées à l’outil informatique, qui ont grandi dans l’ombre de la grande récession. La morosité qui a caractérisé l’essentiel de la décennie précédente, avec une croissance faible, un chômage élevé, des déficits budgétaires des États élevés et un niveau de dette stratosphérique, doit être gardée à sa juste perspective.
L’histoire du progrès humain n’est ni linéaire ni ininterrompue – il y a toujours des retours en arrière. Malgré cela, en dépit de toutes les mauvaises nouvelles annoncées à la télévision chaque jour, la plus grande partie du monde continue de s’améliorer. Observez les changements qui ont eu lieu au cours des 50 dernières années :
  • Sur 1000 nouveaux-nés, 113 mouraient avant leur premier anniversaire. Aujourd’hui, ils ne sont seulement que 32. C’est une réduction de 72%.
  • Le revenu moyen par personne est passé de 6 000 $ à environ 16 000 $, soit une augmentation de 167%, ces chiffres étant ajustés en fonction de l’inflation et du pouvoir d’achat.
  • La longueur d’une scolarité typique était de 3,9 années. Aujourd’hui, elle est de 8,4 ans, soit une augmentation de 115%.
  • Le monde est devenu moins autoritaire, avec un niveau de démocratie passant de -0,97 à 4,23 sur une échelle de -10 à 10. C’est une amélioration de 536%.
Nous espérons qu’une meilleure compréhension de l’amélioration du sort de l’humanité rendra les jeunes plus reconnaissants envers les fondations sociales et économiques de notre société moderne : la démocratie libérale et la libre entreprise. Nous espérons également qu’ils reconnaîtront les améliorations immenses du bien-être humain dans les pays en développement.

LA DIMINUTION DES INÉGALITÉS MONDIALES

En fait, une des leçons principales que nous espérons que les utilisateurs retiendront après avoir visité et interagi avec Your Life in Numbers est que les inégalités mondiales ont diminué grâce à la croissance économique des pays en développement. Ceci étant, permettez-moi de vous expliquer comment Your Life in Numbers fonctionne : d’abord, entrez le pays et l’année de votre naissance – comme indiqué par la flèche rouge dans la capture d’écran ci-dessous.
humanprog1
La capture d’écran ci-dessous montre comment télécharger une image contenant vos résultats, qui peuvent être envoyés par mail ou insérés dans un article que vous écrivez. Notez également la seconde flèche, qui pointe sur une table contenant les valeurs absolues que nous avons utilisées pour calculer les changements sur la période de temps sélectionnée (par exemple, en 1976, l’espérance de vie moyenne en Grande-Bretagne était de 72,8 ans, contre 80,8 ans en 2015).
humanprog2
La capture d’écran ci-dessous montre comment comparer les résultats de la Grande-Bretagne avec ceux d’un autre pays (première flèche). Si vous sélectionnez un pays en développement, tel que l’Inde, vous observerez que l’Inde a fait encore mieux que la Grande-Bretagne sur de nombreux points. C’est le cas de la plupart des pays en développement, y compris en Afrique.
Historiquement, grâce à la révolution industrielle, qui a commencé en Grande-Bretagne et s’est ensuite répandue en Occident et dans ses rejetons, un écart du bien-être est apparu entre l’Occident et le reste du monde. Maintenant, grâce à l’intégration économique (mondialisation), les pays en développement tendent à grandir plus rapidement que les pays développés, réduisant ainsi les inégalités mondiales.
Encore une fois, vous pouvez télécharger votre comparaison du bien-être entre deux pays ou partager vos résultats sur les réseaux sociaux (deuxième flèche). Enfin, observez les changements dans la table des valeurs absolues, qui contient maintenant les résultats, non seulement de la Grande-Bretagne, mais aussi de l’Inde (troisième flèche).
humanprog3
J’espère que vous apprécierez votre visite de Your Life in Number et vos interactions avec les données. Peut-être même ensoleillera-t-elle votre journée.
Article initialement publié en octobre 2016.

Sur le web. Traduction Contrepoints.Cet article a été initialement publié dans CapX.

La réflexion du jour

À l’opposé, les patients dans les hôpitaux sont une dépense pour le gouvernement, donc un fardeau, et non des clients. C’est pour cela qu’on attend de longues heures dans les urgences : le gouvernement rationne les soins dans l’espoir de garder le coût le plus bas possible, alors que dans les cliniques privées, on offre un bon service pour attirer davantage de patients.--- Jasmin Guénette

13 février, 2018

La réflexion du jour

Contrairement aux pays scandinaves, qui rénovent constamment leur social-démocratie pour assurer sa survie – abolition du salaire minimum, fin de la sécurité d’emploi dans la fonction publique, baisses des impôts des entreprises, décentralisation, services donnés par le privé, mais payés par l’État – au Québec, réformer est utopique.--- Lise Ravary

12 février, 2018

La réflexion du jour

Mais si la centralisation favorise, en théorie, un meilleur contrôle des opérations et des coûts, elle complexifie tout sur son passage. Elle déshumanise. Dix hôpitaux à gérer, ce sera toujours plus compliqué qu’un seul.--- Lise Ravary

10 février, 2018

La réflexion du jour

Pourquoi tout se décide-t-il en haut, avec les goulots d’étranglement et l’arbitraire qui viennent avec ? Les méfaits de cette centralisation, on les voit dans le débat sur les heures supplémentaires des infirmières, qui se transforme en querelle entre le syndicat et le ministre, quand une bonne partie des solutions ne peuvent sans doute pas être globales et « mur à mur » et devraient se faire au niveau des hôpitaux et des régions. Dans le cas des médecins de famille, il y a clairement une problématique montréalaise, qui a plus de chances d'être résolue à Montréal qu’à Québec. Disons-nous que plus c’est centralisé, plus tout remonte au ministre, et plus ce sera politique !--- Alain Dubuc

09 février, 2018

La réflexion du jour

Dans la Belle province, il est toujours plus facile de réclamer taxe, impôt, tarif... À l’opposé, réingénierie, débureaucratisation, modernisation sont synonymes du même échec.--- Michel Hébert

08 février, 2018

La réflexion du jour

Savez-vous quel lien existe entre l’industrie de la marijuana et ce qu’on a appelé le scandale des garderies au Québec ? Dans les deux cas, pour profiter d’un nouveau marché, il faut un permis. Et qui détient le pouvoir de délivrer le précieux permis ? Le gouvernement.--- Mario Dumont

07 février, 2018

Parlons climat : (II) Ouragans, océans et ours polaires


Article écrit en commun par h16 et Nathalie MP

Le premier article de notre trilogie « Parlons climat » mettait en évidence un petit je-ne-sais-quoi de décalé entre l’hystérie réchauffiste et la froide réalité. 
D’un côté, on observe le traitement politico-médiatique ultra-alarmiste du réchauffement climatique anthropique (RCA), lui-même sous-tendu par un appétit insatiable d’argent frais pour lutter contre ses conséquences « forcément » abominables.
De l’autre, ce sont des hausses de température et de teneur en CO2 de l’atmosphère sans extravagance depuis 1900 vu la variabilité naturelle du climat depuis toujours. S’y ajoutent d’ailleurs trop d’incertitudes pour affirmer que « la science du climat est établie ».
Ceci n’empêche pas le pétulant Macron de recevoir demain Leo Di Caprio (et 2000 autres gobeurs de petits fours « gratuits ») à son très branchouille « One Planet Summit » qu’il a organisé pour fêter les 2 ans de la COP21.
Pendant que le Président tentera de relancer les ardeurs financières en faveur de « l’action climat » après le retrait malencontreux des États-Unis, nous préférons pour notre part faire le point sur les conséquences les plus alarmantes attribuées au RCA que sont les ouragans, le niveau des océans et la disparition des
excédents budgétaires ours polaires.
Ces thèmes ont été déclinés par Benoît Rittaud(1) dans six podcasts sur le climat sous le titre « Une minute pour comprendre ». Nous en reproduisons deux ci-après.
Les ouragans
Si le RCA est régulièrement désigné coupable de maux aussi variés que l’acné ou la disparition du pavot en Afghanistan, ce sont plutôt les « événements climatiques extrêmes » qui occupent la première place : pour la thèse réchauffiste, pas de doute possible, ils sont de plus en plus fréquents et de plus en plus violents.
Lecteur audio

Ainsi, en 2015, François Hollande promouvait sa COP21 aux Philippines en se rendant tout spécialement sur l’île de Guiuan, profondément ravagée par le formidable typhon(2) Haiyan qui avait fait plus de 7 500 morts en novembre 2013 : il voulait « donner une visibilité à ce que peut être le dérèglement climatique », liant de fait la survenance de typhons au réchauffement climatique.
Plus récemment, les ouragans Harvey (États-Unis, août 2017) et Irma (Antilles françaises, septembre 2017) donnaient à l’inénarrable Stéphane Foucart, le réchauffiste officiel du journal Le Monde, l’occasion d’en remettre une couche sur la thèse éculée du RCA responsable d’un peu toutes les catastrophes naturelles. Ça tombait bien : en cette fin d’été 2017, on déplorait aussi des feux de forêt au Canada et des coulées de boue en Afrique.
Après une concession fugace et de pure forme à la raison, Foucart ne se laisse pas abattre par l’impossibilité qu’il a lui-même avancée :
« S’il est impossible d’imputer un événement météorologique isolé au réchauffement en cours, Harvey apparaît néanmoins comme une concrétisation du risque climatique. » (Le Monde, 28 août 2017)
Eh oui : c’est impossible, mais imputons-le quand même ! Sacré Foucart. Quelques jours plus tard, jetant son reste de prudence et de cohérence aux orties, notre énergumène laisse libre cours à son irrépressible surmoi réchauffiste lourdement teinté de catastrophisme apocalyptique :
« Alors que l’attention est focalisée sur l’Atlantique, c’est la planète entière qui subit le feu roulant de catastrophes naturelles historiques amplifiées, favorisées ou aggravées par le réchauffement. » (Le Monde, 8 septembre 2017)
.De son côté, Emmanuel Macron ne renoncera pas à son rôle quasi-christique qui lui permet d’envisager sereinement de modifier le climat par sa seule volonté. Oubliant commodément les défaillances de l’État français dans la gestion de la crise Irma, il promettra même (avec inclusivité !) aux habitants de Saint-Martin éprouvés que :
« L’engagement contre le réchauffement climatique nous touche tous et toutes. (…) La France restera déterminée à lutter contre le réchauffement climatique et à tout faire pour prévenir ce type de désastre. »
.
Conclusion
 budgétaire de maître Hulot, ministre et grand climatologue médiatique : « On n’en fera jamais assez. » Comprendre : ouvrez vos chéquiers, « le pire est devant nous ». Pas de doute : à la faveur d’une météo spectaculaire et dévastatrice, les politiciens et les médias ont officiellement décrété un lien direct et inéluctable entre ouragans et RCA.
Pourtant, les principales agences climatiques invitent à la prudence :
« Il est prématuré de conclure que les activités humaines (et en particulier les émissions de gaz à effet de serre) ont un impact détectable sur les ouragans de l’Atlantique ou sur l’activité cyclonique mondiale. » (NOAA, Agence américaine d’études océaniques et l’atmosphériques, 26 oct 2017)
Du reste, le GIEC (organisme de l’ONU en charge de recommandations liées au RCA) ne disait pas autre chose dans son rapport spécifique sur les phénomènes extrêmes paru en 2012 (page 17) :
« Un faible degré de confiance est accordé à toute augmentation observée à long terme (40 ans ou plus) de l’activité cyclonique dans les zones tropicales (intensité, fréquence, durée). »
.
Et de fait, les observations montrent que sur longue période, les ouragans ne sont ni plus fréquents ni plus intenses aujourd’hui qu’auparavant. (Sapristi, on entend d’ici Foucart mâchouiller de frustration son bob Ricard.)
Par exemple, sur le graphique ci-dessus établi par Bjorn Lomborg à partir des données de la NOAA, on voit que le nombre d’ouragans américains depuis 140 ans diminue (lecture : 1897 représente tous les ouragans des deux décennies 1878-1897 etc..).
Du reste, la liste des ouragans américains par nombre de victimes montre que les années récentes ne sont pas systématiquement les plus meurtrières tandis que l’ouragan Katrina, très meurtrier, n’est même pas parmi les plus puissants.
En revanche, personne ne nie que l’augmentation récente de la population mondiale a favorisé des installations dans des zones à risque, notamment littorales. Ce qui s’aggrave, ce sont les bilans matériels et éventuellement humains, pas les phénomènes climatiques eux-mêmes :
« En Méditerranée par exemple, on a construit pendant des siècles sur des hauteurs : ce n’était pas pour le point de vue mais pour se protéger des crues. Depuis quelques décennies, on construit du lotissement de plain-pied dans les plaines et on s’étonne qu’il y ait des problèmes… » (Magali Reghezza, enseignante-chercheuse en géographie et spécialiste de l’aménagement des espaces urbains à risques)
.Comme le dit Benoît Rittaud dans son podcast, les ouragans sont « éternels et dévastateurs ». On pourrait réduire leurs dégâts non en limitant stupidement les émissions de CO2 mais en adoptant des principes d’implantation et construction adaptés.
La hausse des océans
Juste après les ouragans, c’est la montée du niveau des océans qui préoccupe l’écolo et le politicien taxateurs :
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Pour eux, le RCA entraîne fonte des glaciers, dilatation des océans et presque mécaniquement, celle de certains orifices des contribuables.
Selon le 5ème rapport du GIEC paru en 2014, cela conduirait à une élévation du niveau des mers qui pourrait atteindre 98 cm en 2100 par rapport à la période 1986-2012 dans le scénario le plus pessimiste – le seul relayé par le journal Le MondeToutes les zones littorales de faible altitude seraient alors menacées, à commencer par certaines îles du Pacifique devenues de véritables symboles pour les réchauffistes comme Al Gore et consorts. Selon eux, elles auraient déjà dû disparaître englouties par les eaux, provoquant des migrations climatiques massives.
Bonne nouvelle, il n’en est rien ! Mauvaise nouvelle : le bob Ricard de Foucart prend cher : non seulement il n’y a pas eu de migrations notables, mais en plus les populations des Bahamas, des Iles Salomon, des Seychelles ou des Fidji ont augmenté ! Zut et flûte.
Il faudra même compter la solide dose de mauvaise foi de certains activistes particulièrement virulents qui ont tenté de faire passer les réfugiés de guerre syriens pour des réfugiés climatiques !
En pratique, les mesures réalisées n’autorisent ni pessimisme ni avis péremptoire sur la causalité entre RCA et hausse du niveau des océans.
Tout d’abord, ces océans sont le siège permanent de variations importantes aussi bien inter-annuelles que décennales (marées, salinité, pression, événements climatiques particuliers etc…). Mais surtout, on constate que leur niveau moyen est resté stable pendant deux millénaires et qu’il a commencé à s’élever au milieu du XIXème siècle, peut-être même dès la fin du XVIIIème selon une étude de 2008…  À mesure que les outils de mesure progressaient de façon phénoménale
Actuellement, on estime la hausse à 1,8 mm par an au XXèmesiècle. Dans son 5ème rapport, le GIEC retient une élévation régulière de 19 cm (190 mm) de 1900 à 2014, avec une soit-disant accélération brusque depuis 1993 (on parle souvent de 3,4 mm par an) qui provoquerait inquiétude et petits yeux humides chez nos amis réchauffistes.
En réalité, 1993 correspond au passage des mesures par marégraphes aux mesures satellites qui ont d’ailleurs du mal à s’accorder entre elles, allant de 2,7 à 3,4 mm, et ce d’autant plus qu’un des satellites faisait des erreurs par excès de 1,5 mm par an de 1993 à 1998.
Bilan réel : l’élévation constatée serait de 30 cm par siècle, sans qu’une accélération soit visible. Les découvertes sur le XVIIIèmesiècle tendent à montrer que le phénomène est assez ancien – ce qui limite le lien avec les activités industrielles, tandis que les prédictions de près d’un mètre d’élévation d’ici 2100 (pour les modèles numériques volontairement pessimistes) frisent le ridicule que rien ne corrobore actuellement.
La disparition des ours polaires
Des ouragans, des eaux déchaînées, des populations transies de chaud et des politiciens sans le sou… Pour compléter ce tableau dramatique, quoi de mieux qu’un nounours famélique, perdu, mal nourri, qui tente de se frayer un chemin sur une banquise qui se raréfie à vue d’œil ?
L’observation montre cependant que l’animal a été blessé au postérieur gauche, ce qui complique sa survie indépendamment des vagues de chaleur anthropiques. Une analyse plus poussée montre surtout que la presse réchauffiste s’est empressée de créer une nouvelle espèce, « l’ursus mediaticus », et sa légendaire disparition climatique.
En réalité, le bête ours polaire (ursus maritimus) a vu sa population augmenter de façon importante depuis 1950. De 5 000 individus environ à cette date, elle est passé à plus de 20 000 en 2012 (voir page 46 du PDF). Un comptage en cours actuellement pourrait aboutir à un total de 27 000 à 32 000 ours polaires.
Zut et flûte derechef ! Foin de disparition, l’ours se porte très bien et ceci n’a que peu à voir avec le RCA : cette évolution favorable est due à la réglementation de leur chasse en 1973. À ce rythme, on frise plutôt l’extinction du bob Ricard de Foucart, déjà à moitié avalé dans son tractus digestif.
Pourtant, tout était simple pour les réchauffistes : les températures montent, donc la banquise fond, donc les ours ne peuvent plus chasser les phoques donc ils meurent le ventre vide, sans même un petit reste de bob Ricard à grignoter. Manque de chance : les ours ont surtout besoin de s’alimenter au printemps, période annuelle où la banquise est la plus étendue.
Dans son discours de réception du Prix Nobel de la Paix en 2007, Al Gore nous avait pourtant averti que cette banquise pourrait avoir complètement disparu en été en 2014.
Saperlipopette : il n’en fut rien. 
Chaque fin d’été au mois de septembre, avec une obstination qui frise la méchanceté vis-à-vis du prix Nobel de discours creux, la banquise arctique atteint son minimum annuel, … qui n’est décidément pas nul. En septembre dernier, il était de 4,64 millions de km², en retrait par rapport aux 6,7 millions en moyenne pour les années 1980 à 2000, mais nettement plus haut que le record bas de 3,4 millions de km² enregistré en 2012.
2017 est aussi l’année où la calotte glaciaire du Groenland est redevenue plus épaisse que l’année précédente pour la première fois depuis l’an 2000.
C’est ici qu’intervient le second Dupondt de l’infernal couple réchauffiste médiatique Foucart Huet : devant les faits imputrescibles, Sylvestre Huet, responsable du blog {Sciences2} hébergé par Le Monde, constate sa « surprise climatique », confirmant ainsi à son corps défendant que nos connaissances du climat sont suffisamment pauvres pour nous réserver encore beaucoup d’étonnements.
La formule de Nicolas Hulot « Le pire est devant nous » est très symptomatique de l’attitude quasi métaphysique face au RCA. Aucune observation ne permet de conclure au désastre ? Peu importe !
Maintenons l’alerte sur des risques hypothétiques, même si, d’année en année, les prophètes de malheur doivent repousser leurs prédictions. Et tant que l’argent coulera sans limite pour la sphère politico-médiatique du RCA, tant qu’aucun « retour à la science » dépassionné n’aura lieu, ce petit jeu de dupes durera…            … A suivre…

(1) Benoît Rittaud est mathématicien, maître de conférences à l’université Paris-13 (Sorbonne Paris Cité) et Président de l’association des Climato-réalistes. Il est l’auteur du Mythe climatique (Seuil, 2010) et de La peur exponentielle (PUF, 2015).
(2) Les termes ouragans, cyclones et thyphons recouvrent la même réalité tourbillonnaire. Le terme utilisé dépend de la zone du globe où l’événement a lieu.