Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

31 mars, 2018

La réflexion du jour

Suite à cet article, Hydro Québec a voulu rectifier le tir en affirmant ne pas fermer la porte aux entreprises de minage de cryptomonnaies, mais vouloir en fait chercher les « meilleurs joueurs ». On revient donc à la bonne vieille méthode gouvernementale de choisir les gagnants et les perdants, plutôt que de laisser les consommateurs, les entrepreneurs et les investisseurs s’exprimer.--- Jasmin Guénette

30 mars, 2018

La réflexion du jour

L’argent entre massivement parce que nous sommes massivement taxés. C’est le triste rappel du dernier budget : les Québécois paient des niveaux d’impôts et de taxes effarants. L’idée n’est pas d’accuser les libéraux d’avoir alourdi le fardeau fiscal : ils ont fait le contraire. C’est plutôt un rappel à tous les partis que la pompe qui siphonne dans nos poches est redoutable.--- Mario Dumont

29 mars, 2018

La réflexion du jour

Au lieu d’augmenter les dépenses, le gouvernement devrait baisser les impôts, qui sont très élevés au Québec.


28 mars, 2018

Réchauffement climatique : effondrement d'un mythe

LES SCIENTIFIQUES ABANDONNENT LA THÉORIE DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE POUR CELLE DU REFROIDISSEMENT GLOBAL

Par Lerebelle

Il y a peu de temps lors d’une discussion sur Facebook ayant pour sujet le réchauffement climatique, j’affichais clairement mes positions dans ce domaine, à savoir que tout ceci n’est que pure arnaque visant à creer un marché très juteux se reposant sur l’ignorance générale du peuple dans ce domaine, ce dernier faisant aveuglément confiance aux scientifiques (ce que ne sont pas les membres du GIEC).
J’ai dans cet échange d’opinions, eu droit aux foudres d’une illuminée dont la taille du rachis cervical devait être proche d’une cacahuète, m’affirmant en ces termes – sans pour autant citer la moindre source – que « 99% des scientifiques soutenaient la thèse du réchauffement… », me demandant également a demi mot et de manière hautaine qui étais-je pour aller à l’encontre de leurs avis ?
Ne lui en déplaise, plus le temps passe, et plus les preuves que cette théorie est fausse s’accumulent, et comme le dit très bien le titre qu’a adopté Résistance 71 pour cet article : « Encore un clou dans le cercueil du Réchauffement Climatique Anthropique… ». Le veilleur
« L’attention du débat public semble s’écarter de l’idée de la « pause » de 15-17 ans du réchauffement et se rapproche de l’idée d’un refroidissement depuis 2002… Les principaux acteurs du climat commencent à parler de la réalité du climat (à savoir le refroidissement), alors que la preuve empirique croissante continue à invalider la théorie du réchauffement sous les effets du CO2, le résultat de cela est un assouplissement du « consensus » » (Dr. Judith Curry)
Comme nous l’avons documenté dans des articles récents (iciiciiciici et ici), les sets de données de la température globale révèlent que depuis plus de la dernière décennie, les températures de la surface du globe ont stagné et qu’elles sont même plutôt en train d’entrer en phase de refroidissement à l’heure actuelle. Ceci s’est produit malgré une énorme addition de CO2 dans l’atmosphère durant cette même période.
Faisant face aux réalités empiriques, beaucoup de scientifiques du climat et d’autres chercheurs, questionnent maintenant le « consensus » de la théorie du rapport entre le CO2 et le réchauffement climatique anthropique (RCA), disant que les émissions de CO2 humaines produiront un réchauffement climatique global immédiat et dangereux et qu’au lieu de pousser le « réchauffement » politiquement correct, de plus en plus de recherches sont maintenant effectuées sur un refroidissement global.
Mais pourquoi de respectés chercheurs sur le climat chercheraient ils maintenant à agiter le spectre d’un refroidissement global et de ses méfaits potentiels ? Hum.. Peut-être cela a t’il quelque chose à voir avec le soleil non ?
6a010536b58035970c01901d8f7180970b.pngComme le montre le graphique de gauche, le cycle solaire actuel (#24) est un cycle très faible qui montre un déclin significatif de l’activité solaire. Comme tous les scientifiques le savent et l’admettent, une faible activité solaire a une forte association avec un refroidissement, pensez au type de refroidissement du type de celui du « petit âge glaciaire » passé.
La vaste majorité des scientifiques reconnaît maintenant que la Terre vient juste de faire l’expérience d’une période connus sous le nom de « Maximum Moderne » de l’activité solaire (regardez les deux graphiques solaires sur cette page). Le fait que les températures globales ont augmenté durant cette période mène beaucoup à conclure que peut-être les émissions humaines de CO2 ne sont pas une « influence majeure » sur le climat comme l’a affirmé le GIEC de l’ONU.
En fait, lorsque les scientifiques commencent à déconstruire les températures récentes, il devient rapidement évident que les niveaux de CO2 atmosphériques n’ont probablement rien à voir avec une « accélération » et un « dangereux » réchauffement climatique.
6a010536b58035970c0192ab4df91a970d.pngCeci nous amène au second graphique en haut. Celui-ci peut aider à expliquer pourquoi de plus en plus de scientifiques du climat sont en tran de changer leurs croyances dans le « consensus » sur le RCA.
Ce graphique regroupe les niveaux mensuels de CO2 (points noirs) et le décompte des tâches solaires (courbe rouge/jaune) depuis 1979 et 10 ans de données (mois par mois) pour le RSS des températures de la basse atmosphère (colonnes bleues). L’ère des satellites nous a amené la première année de mesures mensuelles atmosphériques en 1979, ainsi les premières 10 premières années finiraient donc en Décembre 1989, là où les colonnes bleues commencent.
Qu’est-ce que ce graphique d’évidences empiriques indéniables et irréfutables nous suggère ?
1) « L’accélération » du réchauffement global a en fait décéléré en comparaison des pointes notées en 1998 et 2002, notez la décroissance de la solide ligne bleue.
2) Les tendances des plus récentes 10 années (colonnes bleues à l’extrême droite) sont devenues négatives, un refroidissement global de l’atmosphère s’est produit ces 10 dernières années +
3) Comme le graphique l’indique clairement, les tendances de température globale se sont effondrées depuis 2002 et pourtant les niveaux de CO2 atmosphériques continuent de grimper robustement (même atteignent des records)
4) La ligne de tendance marron nous montre le décompte des tâches solaires (un proxy pour l’activité solaire) et celle-ci a aussi décliné.
5) Les cycles solaires sont notés en bas du graphique et le cycle solaire actuel #24 est très faible en comparaison de ses prédécesseurs (cela confirme les données sur le graphique de gauche) « L’accélération » du réchauffement global a en fait décéléré en comparaison des pointes notées en 1998 et 2002, notez la décroissance de la solide ligne bleue.
Quand des scientifiques objectifs prennent connaissance de cette preuve empirique, ils concluent le plus probablement que les émissions humaines de CO2 n’ont rien à voir avec l’accélération des températures lorsqu’elles se produisent et que l’activité solaire est un facteur bien plus puissant des températures globales et qu’un refroidissement global est bien plus probale dans un futur proche, à moins que le soleil ne retourne à une activité près de la normale que notre civilisation expérimente depuis environ le début des années 1950 (voir le graphe de l’historique de l’activité solaire).
Donc… Nous sommes maintenant les témoins d’une métamorphose du « consensus » qui intègre bien plus de réalités climatiques, ce qui veut dire qu’encore plus de scientifiques vont abandonner la théorie CO2-RCA parce qu’elle n’est plus scientifiquement défendable. Ceci dit, oui, les émissions de CO2 ont quelques effets sur les températures de par leurs propriétés physiques, mais ceci n’est pas un impact important et il fait pâle figure comparé avec l’impact qu’a l’activité solaire.
Traduction par Résistance 71

La réflexion du jour


27 mars, 2018

La réflexion du jour

Réglementation : le coût par employé est cinq fois plus élevé pour les petites entreprises que pour les grandes. Il est temps d’alléger le fardeau réglementaire qui pèse sur les entreprises canadiennes.--- IÉDM


26 mars, 2018

La réflexion du jour

Ce qui nous amène à la question que je ne cesse de poser dans cette chronique : voulez-vous me dire pourquoi nos gouvernements et nos administrations municipales ne surveillent pas plus attentivement la façon dont on dépense notre argent ? On a l’impression qu’on se dit : « Bof, de toute façon, l’argent public c’est comme le dentifrice : tu penses qu’il n’en reste plus, mais il y en a encore. T’as juste à presser un peu plus le contribuable... »--- Richard Martineau

24 mars, 2018

La réflexion du jour

somme, les subventions aux voitures électriques partent sans doute de bonnes intentions, mais n’aident que très peu à atteindre les objectifs officiels de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), en plus d’être coûteuses et régressives, et finalement inutiles. C’est un mauvais programme qui devrait être abandonné avant qu’il n’entraîne plus de gaspillage. En bon québécois, c’est le temps de « tirer la plogue ».--- Germain Belzile

23 mars, 2018

La réflexion du jour

Or, dans le domaine de la planification à long terme, les gouvernements sont spécialement ineptes (on n’a qu’à penser à l’aéroport de Mirabel). Montréal a donc besoin d’un organisme responsable de la planification des transports pour toute la région. Celui-ci devrait relever directement du gouvernement du Québec et être suffisamment efficace pour avoir accès aux milliards que le gouvernement fédéral va investir dans les infrastructures québécoises au cours des prochaines années. --- Jean-Luc Landry, PDG de Gestion de portefeuille Landry

22 mars, 2018

La réflexion du jour

Ce risque financier demeure bien présent, donc, mais il est moins probable, par son ampleur, que le risque de voir les politiciens utiliser le Fonds à d’autres fins qu’au remboursement de la dette, en tout ou en partie. Et plus le magot grossit, grâce aux versements et aux rendements annuels, plus son détournement est tentant. --- Francis Vailles

21 mars, 2018

Les complices du communisme

Pourquoi le communisme est-il encore bien vu aujourd’hui, avec de valeureux complices de ses crimes dont les noms ornent les écoles, les bibliothèques et les plaques des rues ?


Un système totalitaire ne peut pas exister sans des associés. Il y a certes les bourreaux, et donc les victimes, mais surtout des complices. Ce sont eux qu’étudie Thierry Wolton dans son troisième et dernier tome de sa monumentale étude sur le communisme. Si les complices arrivent à la fin, ils sont en réalité les plus importants. Ils ont soutenu Lénine puis Staline et Brejnev.
Ils ont vanté les mérites de Mao et d’Ho Chi Minh, ils ont défendu le communisme dans des poèmes, des articles de journaux, sur les planches et dans les salles obscures.
Partout, ils ont établi une terreur intellectuelle, et notamment dans la presse, les écoles, les universités, pour faire croire que le communisme était l’avenir des hommes et pour cacher les massacres et les tueries. C’est là un des grands mystères du XXe siècle.

ANATOMIE DE LA COMPLICITÉ

Comment des hommes censés être intelligents ont-ils pu soutenir une telle idée et de tels crimes ? Pourquoi le communisme est-il encore bien vu aujourd’hui, avec de valeureux complices de ses crimes dont les noms ornent les écoles, les bibliothèques et les plaques des rues ?
En 1 200 pages d’un livre grand format, Thierry Wolton ausculte ces complices. Ils ont soutenu le tropisme maoïste, ils ont fait preuve de cécité volontaire, ils ont camouflé et défendu les crimes de masse. Louis Aragon, Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, pour ne citer que les principaux Français.
Ils ont eu des ministères, des chaires universitaires, des chaires médiatiques. On se souvient de Jean Daniel pourfendant Alexandre Soljenitsyne sur le plateau de Bernard Pivot. Ou encore Jean Ferrat, dans une chanson, reprochant à Jean d’Ormesson d’avoir évoqué les crimes du Viet Minh lors de la prise de Saïgon. Ils étaient aux ordres de Moscou et de leur idéologie. Ils ont fait croire au stalinisme pour excuser le communisme.

LE MENSONGE CONTINUE

Le mensonge continue, la négation des crimes aussi. L’Obs trouve cette trilogie un peu trop anti-communiste et reproche à l’auteur de ne pas traiter du dévoiement du communisme ni de l’universalité de la censure et de la répression.
C’est le refrain bien connu : le communisme est bon mais il a été dévoyé, et les crimes sont à minimiser car cela s’inscrit dans le même registre que les autres répressions.
Que près de trente ans après la chute de l’URSS un journaliste de L’Obs se croit encore obligé de défendre le communisme et de minimiser ses crimes de masse en dit long sur l’état de complicité qui s’est emparé des esprits.
Ce monumental livre, fruit de dizaines d’années de recherche, est donc passé presque inaperçu. Le silence et l’oubli sont les meilleurs alliés de la réécriture mémorielle, exactement comme pour les massacres de Katyn.

L’HORREUR DU SOCIALISME RÉEL

L’auteur cite de nombreux textes et documents pour justifier ses analyses. Relire les poèmes d’Aragon à la gloire du Goulag et du Guépéou fait froid dans le dos.
Occultation, négation, minimisation, exonération, tels sont les quatre ressorts utilisés par les socialistes pour passer outre les crimes contre l’humanité du communisme. Le travail de l’historien est aujourd’hui un travail de la mémoire.
Il devient urgent et essentiel d’exhumer ces textes et ces documents pour rappeler l’horreur vécu par le socialisme réel, au-delà de la propagande et des belles images.
****
Prélude au temps des cerises, Louis Aragon
Il s’agit de préparer le procès monstre
d’un monde monstrueux
Aiguisez demain sur la pierre
Préparez les conseils d’ouvriers et soldats
Constituez le tribunal révolutionnaire
J’appelle la Terreur du fond de mes poumons
Je chante le Guépéou qui se forme
en France à l’heure qu’il est
Je chante le Guépéou nécessaire de France
Je chante les Guépéous de nulle part et de partout
Je demande un Guépéou pour préparer la fin d’un monde
Demandez un Guépéou pour préparer la fin d’un monde
pour défendre ceux qui sont trahis
pour défendre ceux qui sont toujours trahis
Demandez un Guépéou vous qu’on plie et vous qu’on tue
Demandez un Guépéou
Il vous faut un Guépéou
Vive le Guépéou véritable image de la grandeur matérialiste
Vive le Guépéou contre Dieu Chiappe et la Marseillaise
Vive le Guépéou contre le pape et les poux
Vive le Guépéou contre la résignation des banques
Vive le Guépéou contre les manoeuvres de l’Est
Vive le Guépéou contre la famille
Vive le Guépéou contre les lois scélérates
Vive le Guépéou contre le socialisme des assassins du type
Caballero Boncour Mac Donald Zoergibe
Vive le Guépéou contre tous les ennemis du prolétariat. »
Editions Denoël
1931
Thierry Wolton, Une histoire mondiale du communisme, tome 3, Les complices, Grasset, 2017, 1453 pages.

La réflexion du jour

Concrètement, année après année, le gouvernement ne réussit qu’à manquer de médecins et à faire attendre les patients. Laisser tomber le contingentement artificiel et arbitraire du nombre d’admissions et permettre à tous ceux qui en ont les capacités d’étudier en médecine insufflerait une bonne dose d’oxygène au système de santé québécois. Celui-ci pourrait alors se développer au gré des besoins des patients, et non selon les diktats des bureaucrates et des politiciens.--- Patrick Déry

20 mars, 2018

La réflexion du jour

Pendant qu’il venait chercher 2 milliards $ de plus en tarification des services publics, le gouvernement Couillard réduisait, lors de ses deux premières années, de 123 millions $ l’aide financière qu’il a accordée aux gens à faible revenu.--- Michel Girard

19 mars, 2018

La réflexion du jour

Vous voulez savoir la meilleure ? Toujours selon le Globe and Mail, non seulement la réponse (ndlr au programme de révision des dépenses) fournie ne contient aucune mesure d’économie, mais le rapport mentionne que la révision de programme a permis d’envisager la bonne manière de faire... de nouvelles dépenses !--- Mario Dumont

17 mars, 2018

Échec de l’Etat - Pour une société de libre choix Éducation, santé, logement : c’est à nous de choisir !


A-t-on du mal à réformer en France ? Éducation, Santé, Assurance chômage, Logement… accordons aux Français le droit de choisir entre plusieurs systèmes afin de mesurer celui qui répond le mieux à leurs exigences !
Avec notre argent dépensé sans compter, l’État a non seulement échoué à redresser la France, mais il a aggravé une situation économique et sociale déjà difficile. Il est temps de changer de cap. À cet effet, cet ouvrage expose une autre orientation, radicale et efficace, s’appuyant sur des exemples concrets.
Il ne s’agit pas de délivrer un programme de plus, mais de rechercher les voies nouvelles qui pourraient être empruntées pour réactiver les intelligences, les énergies et les volontés de tous ceux, nombreux, qui y sont prêts pour autant qu’ils ne soient plus bridés par trop de contraintes administratives, fiscales, politiques ou sociales.
Il faut rendre aux Français la responsabilité de leur vie dans le respect mutuel que l’État est là pour faire respecter en dernier ressort. Dans cet esprit sont énoncées diverses propositions peu conformistes pour ouvrir à la concurrence la Sécurité Sociale, le RSI, l’Unédic ou les caisses de retraite, pour évoluer vers des impôts allégés, simples et à taux proportionnels permettant de supprimer toutes les niches et de rétablir une meilleure justice fiscale, pour rendre aux parents la liberté de choisir l’école de leurs enfants, pour limiter l’intervention de l’Union Européenne et en même temps renforcer l’Etat dans ses missions régaliennes de protection.
Il s’agit plus généralement de permettre aux Français d’exercer une liberté responsable de laquelle pourra renaître un état de droit et une société civile vivifiés pour le plus grand bien de tous.

La réflexion du jour

Le Canada subit de plus en plus de pressions dans le cadre des négociations de l’ALÉNA pour mettre fin à son système de gestion de l’offre pour le lait, les œufs et la volaille. En effet, la fin des quotas et des tarifs bénéficierait grandement aux consommateurs canadiens.


16 mars, 2018

La réflexion du jour

Le dernier budget fédéral ne s’attaque pas aux vrais problèmes. Alors que les États-Unis sont de plus en plus compétitifs, le Canada est de moins en moins accueillant pour les investisseurs.


15 mars, 2018

La réflexion du jour

En novembre 2012, une étude de SECOR-KPMG sur la gestion des investissements du gouvernement du Québec dans de gros projets d’infrastructures réalisés entre 2007 et 2011 révélait des augmentations de coûts allant de 50 à 141 %. Sur 20 projets scrutés, les dépassements atteignaient les 9,2 milliards $.--- Michel Girard

14 mars, 2018

Le protectionnisme de l’État appauvrit les consommateurs

Mieux comprendre comment le protectionnisme favorise des groupes au détriment des intérêts des individus : l’exemple de Donald Trump et des machines à laver.

Par Bill Bonner.
Les taxes douanières pèsent sur les individus et ne rendent pas le commerce plus équitable. Elles ne font qu’avantager de petits groupes d’intérêt.
Cette semaine, le président américain a fait un état des lieux. Il n’a pas mentionné le fait que les États-Unis sont en train de faire faillite. Ou que la hausse des taux d’intérêt menace le système d’argent factice. Ou que les baisses d’impôts, en plus des dépenses pour la défense, les infrastructures et l’aide sociale, provoqueront à coup sûr une catastrophe budgétaire. Ou que ses politiques commerciales protectionnistes feront augmenter les prix à la consommation, grimper plus encore les taux d’intérêt et diminuer la production.

LE PROTECTIONNISME APPAUVRIT LES CONSOMMATEURS

Nous avons donc l’embarras du choix – mais aujourd’hui, examinons de plus près les restrictions commerciales.
« Les actions du président font à nouveau ressortir clairement que l’administration Trump défendra toujours les travailleurs, agriculteurs, éleveurs et entrepreneurs américains », a déclaré le représentant au Commerce Robert Lighthizer la semaine dernière.
« Les guerres commerciales sont menées au quotidien », a ajouté le secrétaire au Commerce Wilbur Ross à Davos.
Lighthizer faisait allusion à une manoeuvre hardie de la part du président américain : imposer des taxes douanières et des frais d’importation sur les machines à laver, réfrigérateurs et panneaux solaires fabriqués à l’étranger.
Si on les laisse faire, les acheteurs et les vendeurs ne sont jamais en guerre. Ils coopèrent plutôt à des accords gagnant-gagnant.
L’un comme l’autre s’attend à sortir gagnant… sans quoi l’accord ne se ferait pas. Et puisque c’est généralement le cas, l’économie en sort gagnante aussi.
Le boulanger fait du meilleur pain que le plombier. Les branchements du plombier ont moins de fuites. En échangeant l’un avec l’autre, ils terminent tous deux plus riches que s’ils n’avaient rien fait.
Restreindre le commerce avec des tarifs et des réglementations, en revanche, produit des gagnants et des perdants… et appauvrit la société.

GAGNANTS ET PERDANTS FACILES À TRIER

En ce qui concerne les dernières barrières commerciales à ce jour, elles ont en tout cas fait au moins un gagnant évident : le fabricant d’électroménager Whirlpool… dont les lobbyistes avaient poussé le président à agir. Et dont le cours de l’action a grimpé de 3% immédiatement après l’annonce de M. Lighthizer.
Il y a aussi les fabricants de panneaux solaires Sunrun et First Solar, et leurs lobbyistes, qui profitent du fardeau supplémentaire imposé à leurs concurrents.
Il était moins clair de distinguer contre qui ou quoi l’administration Trump défendait les agriculteurs, les entreprises etc.
Qui étaient les perdants ? C’est ce que nous espérons éclaircir aujourd’hui.

LE CONSOMMATEUR, GRAND PERDANT DU PROTECTIONNISME

Whirlpool Corporation compte 28 000 salariés aux États-Unis. Quelques milliers d’entre eux fabriquent des machines à laver, des réfrigérateurs et autres appareils électroménagers.
Mais des centaines de millions d’Américains utilisent des machines à laver et des réfrigérateurs. Alors tandis que les actionnaires, les salariés et les gros bonnets de l’entreprise gagnent, les consommateurs perdent.
Les consommateurs achètent leurs appareils électroménagers sur le marché libre, cherchant la meilleure qualité au prix le plus bas. À présent, ils paieront plus, les autorités imposant des droits de douane allant jusqu’à 50%.
Mais attendez… Whirlpool n’est-il pas confronté à une « concurrence déloyale » ?
Une concurrence libre permet de détecter quelle est la meilleure affaire et dirige les ventes et les profits (s’il y en a) vers le producteur le plus efficace.
Celui qui en donne le plus au consommateur pour son argent obtient le plus d’activité. C’est la seule véritable mesure du commerce « équitable ».
Lorsque la concurrence n’est pas libre, elle dirige les ventes et les profits vers les favoris politiques du moment.
Et là, un avertissement : voici qu’arrivent les sottises.
Les étrangers manipulent leurs devises. Il y a une surcapacité dans le secteur des machines à laver. Les entreprises étrangères paient des impôts moins élevés. Les étrangers n’achètent pas nos machines à laver. Les étrangers ne paient pas assez leurs travailleurs. Les étrangers n’ont pas les mêmes mesures de protection environnementale. Les étrangers font travailler les enfants… et n’offrent pas de repas sans gluten à la cantine.
« Concurrence déloyale », avancent les preux chevaliers du commerce équitable.

DES PREUX CHEVALIERS QUI NE « JOUENT PAS LEUR PEAU »

Mais ce ne sont pas les pays qui achètent des machines à laver ; ce sont les consommateurs, les particuliers.
Ils utilisent leur jugement, leurs idées toutes faites et leurs illusions pour choisir celle qui leur offre, à leur avis, le meilleur rapport qualité/prix. Comme le dit Nassim Taleb dans son nouveau livre Jouer sa peau – Asymétries cachées de la vie quotidienne, ils « jouent leur peau ».
C’est leur temps… leur argent… et leurs vêtements qui sont en jeu. Si la soi-disant « manipulation monétaire » – quel que soit cet animal bizarre – compte pour eux, ils sont libres de le prendre en considération.
Les preux chevaliers, eux, ne jouent pas leur peau. Peu leur importe que vous ayez moins de choix, que vous payiez plus, et que vous obteniez une moins bonne affaire.
Ils peuvent aligner toutes les sottises qu’ils veulent… et chanter leurs propres louanges en prétendant représenter « les travailleurs » et « les entreprises » et en affirmant qu’ils sont les seuls à savoir quel accord est « équitable ».

LA RÉALITÉ DU PROTECTIONNISME : ELLE PROFITE À QUELQUES-UNS

Ce qu’ils font réellement est tout différent – mais c’est ce que font toujours les gouvernements : exploiter la majorité au bénéfice de quelques-uns.
Un lecteur australien signale qu’aux antipodes, le prix d’une installation d’énergie solaire est moitié moins cher qu’aux États-Unis.
L’auteur du courrier attribuait cette différence aux réglementations plus lourdes aux États-Unis, qui réduisent largement les bénéfices de l’énergie solaire.
À présent, avec de nouveaux coûts imposés aux panneaux solaires fabriqués à l’étranger, le secteur tout entier – qui était censé être la plus grande source de nouveaux emplois aux États-Unis ces 10 prochaines années – fait grise mine.
Mais les actions du fabricant de panneaux solaires américain SunPower ont grimpé de près de 10% depuis mercredi dernier.
La majorité paie. Quelques-uns profitent.

La réflexion du jour

En tant que client régulier de la Maison Simons, je suis tombé en bas de ma chaise samedi matin en lisant dans les pages du Journal, que l’entreprise se négociait actuellement une aide gouvernementale de 81 millions $ via le programme Essor du ministère de l’Économie de la Science et de l’Innovation.--- Jérôme Landry

13 mars, 2018

La réflexion du jour

Depuis que la FPAQ contrôle à la fois la production et la mise en marché, le Québec perd du terrain par rapport à ses concurrents. Entre le début des années 2000 et aujourd’hui, la province a en effet connu la plus faible croissance de la production de sirop d’érable de toute l’Amérique du Nord (60 %), loin derrière le Maine (131 %), le Nouveau-Brunswick (179 %) et le Vermont (254 %).--- Alexandre Moreau

12 mars, 2018

La réflexion du jour

Enfin, la raison probablement la plus importante pour ne pas aller vers une assurance dentaire publique universelle est que le système actuel fonctionne assez bien, que la santé dentaire des gens s’améliore constamment, et que dans des pays où l’on a mis ce genre de mesure en place, par exemple la Finlande, la logique de contingentement a pris le dessus, et l’accès est devenu beaucoup plus compliqué, notamment en raison de temps d’attente importants.--- Patrick Déry

10 mars, 2018

La réflexion du jour

Des cols bleus de Montréal ont posé de l’asphalte sur de la neige. Ils se sont pointés sur une rue pour réparer un affaissement de la chaussée, ils ont vu la neige, ils ont vu la glace et ils ont posé l’asphalte par-dessus...Richard Martineau

09 mars, 2018

La réflexion du jour

De toute manière, le Canada ne va nulle part. Y a que Petit Papa Noël et sa Fée des étoiles qui se promènent avec leur suite et leur garde-robe. À côté d’eux, la famille royale britannique a l’air d’un clan petit-bourgeois habillé à l'Aubainerie.--- Michel Hébert

08 mars, 2018

La réflexion du jour

Les finances du pays vont bien. Très bien, même. L’an prochain, l’État fédéral empochera six milliards de dollars de plus que prévu. Notre PM en profite-t-il pour éponger une partie de la dette ? Non, il la creuse encore plus ! Jamais dans l’histoire du Canada un premier ministre n’aura-t-il autant creusé la dette en période de croissance économique.--- Richard Martineau

07 mars, 2018


Et si on disait la vérité à propos du CO2 : il n’est nullement pollueur, bien au contraire.

On pourrait croire, s’agissant d’un domaine qui entraîne pour la collectivité nationale des dépenses qui se chiffrent par dizaines de milliards d’euros chaque année et obèrent lourdement son développement, que la France aurait cherché à se forger sa propre opinion sur le dossier du changement climatique.
Il n’en est rien. 
Sans les soumettre à aucune analyse critique, et en ne donnant la parole qu’aux tenants des thèses officielles, notre pays n’a écouté que les affirmations émanant des Nations-Unies et de leurs prolongements.

LE CO2, MAUVAIS POUR LA PLANÈTE ?

Celles-ci nous assurent depuis 30 ans qu’il est prouvé que les émissions de CO2 imputables aux activités humaines bouleversent le climat, et qu’il serait possible de réduire massivement celles-ci.
Notre pays a suivi le syllogisme qui a cours et qui repose sur trois étapes :
  • Les émissions globales de CO2 conduisent la planète et l’humanité à une catastrophe sans précédent.
  • Cette perspective est insupportable.
  • Les moyens de réduire les émissions planétaires de CO2 existent donc nécessairement.
Le raisonnement a toutes les apparences de la logique, mais il est en réalité un sophisme qui mène depuis un quart de siècle l’opinion mondiale et beaucoup de dirigeants sur une voie sans issue.
Car il n’existe aucun moyen de réduire les émissions globales de CO2.
Telle est la conclusion sans appel de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Compte tenu des projets des pays en développement, 80% de l’énergie utilisée sur la planète continuera à provenir des hydrocarbures au milieu du présent siècle. Les mêmes rapports de l’AIE montrent que, pour réduire les émissions globales de CO2, il faudrait que les pays pauvres deviennent encore plus pauvres, ce qu’ils refusent évidemment et serait de surcroît moralement inadmissible.
Telle a aussi été la conclusion de la Fondation Nicolas Hulot elle-même à la veille de la Conférence de Paris de 2015 (COP 21), qui a constaté avec effarement que, loin d’être divisées par deux d’ici 2050 comme le demandait le GIEC, les émissions mondiales allaient continuer à augmenter au cours des décennies à venir (Réf. : Fondation Nicolas Hulot : Thermomètre des engagements. 29 octobre 2015).

ÉMISSIONS DE CO2 :  L’AVENIR ENTRE LES MAINS DES PAYS EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT

C’est que l’avenir en ce domaine n’est plus entre les mains des pays développés. L’Union européenne émet chaque année 3 milliards de tonnes de CO2 sur un total mondial de 34, et c’est là marginal en regard des 3000 milliards présentes dans l’atmosphère.
Même si l’Union européenne supprimait entièrement ses émissions, ce qui est impossible, il n’en résulterait aucun impact significatif sur la masse présente au-dessus du globe à la fin du siècle.
Depuis la Conférence de Paris, les pays en voie de développement qui sont désormais très majoritaires au sein des émissions planétaires, ont certes lancé de grands programmes d’énergies renouvelables.
Mais ils continuent imperturbablement à construire par ailleurs des centrales électriques à charbon ou à gaz par centaines, marché dont l’industrie française s’est retirée à tort, et à développer leurs industries et leurs parcs de véhicules terrestres, maritimes ou aériens qui ne peuvent se passer d’hydrocarbures. Ils veulent en effet avant tout sortir leur population de la pauvreté et bien souvent de la mort elle-même, et ils ont besoin pour cela d’énergie fiable et permanente.
La question se pose alors de savoir pourquoi ces faits incontestables et incontestés ne sont jamais pris en compte par la quasi-totalité des institutions internationales et nationales qui traitent du climat.

CLIMAT VS ÉNERGIE

La réponse tient en large part à la spécialisation qui caractérise notre époque. Le dossier est uniquement abordé sous l’angle du climat et non de l’énergie. Ce sont des spécialistes du climat qui y agissent, et qui ignorent ou veulent ignorer le fait que leurs demandes de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont irréalistes, comme le montre chaque année l’échec de toutes les « COP » depuis un quart de siècle.
C’est la raison pour laquelle les climatologues français et étrangers les plus connus refusent de répondre lorsqu’on leur demande si leurs recommandations de réduction des émissions mondiales de CO2 sont possibles. Ils arguent qu’ils ne sont pas spécialistes de l’énergie et que ce n’est pas leur problème…
Telle est aussi la raison pour laquelle, après avoir consulté plus de 1000 experts du secteur énergétique, le GIEC a honteusement travesti leurs conclusions pour affirmer (sic) « que  80% de l’énergie nécessaire à l’humanité pourraient être fournis par les énergies renouvelables au milieu du siècle », alors que l’Agence Internationale de l’Énergie estime ce pourcentage à 5% au mieux !

3 VÉRITÉS SUR LE CO2

La prise en compte de la réalité, c’est-à-dire de l’impossibilité d’agir significativement sur l’évolution de la masse de CO2 qui sera présente dans l’atmosphère d’ici la fin du siècle conduit à jeter un regard neuf sur le dossier du climat en posant un certain nombre de questions.
 Puisque l’accroissement de la concentration de CO2 dans l’atmosphère est inéluctable, allons nous véritablement à la catastrophe ?
Il est heureusement permis d’en douter très fortement. Cette teneur est particulièrement faible à l’échelle des temps. Pour parler chiffres, elle se situe actuellement à 400 parties par million soit 0,04 % ou si l’on préfère une molécule sur 2500 ! Elle était quatre fois plus forte à l’ère jurassique où la vie prospérait grâce à une végétation luxuriante, et même 15 fois plus forte à l’ère cambrienne. Certes l’élévation actuelle de la température terrestre depuis 150 ans existe. Mais elle n’excède pas un degré par siècle, sans rapport avec les prévisions apocalyptiques du GIEC.
 L’accroissement en cours de la teneur en CO2 est-il vraiment négatif ? N’est-il pas lié à des phénomènes bénéfiques pour l’humanité ?
Pour les pays en développement, la corrélation entre l’accroissement des émissions de CO2 et la sortie de la pauvreté est évidente et prouvée par les publications de la Banque Mondiale.
Par ailleurs, l’augmentation en cours de la teneur en CO2 de l’atmosphère accroît fortement les rendements agricoles du fait de la photosynthèse.
Plus de CO2, c’est moins de pauvreté, moins de morts, et moins de famine sur la planète.
 S’agissant plus particulièrement des pays développés, la prise de conscience qu’il est impossible d’agir significativement au niveau mondial sur le CO2 atmosphérique ne leur permettrait-elle pas des économies ?
À nouveau la réponse est positive. Le Grenelle de l’environnement avait chiffré pour la France à 2% du PIB les dépenses non justifiées par ailleurs à consentir pour agir sur le climat. Les dépenses correspondantes s’élèvent à plus encore aujourd’hui.
Dans le seul domaine de l’électricité, les subventions déguisées aux énergies renouvelablesreprésentent 7 milliards d’euros par an et il est choquant de constater que de telles politiques ne sont mises en œuvre que parce que la vérité est cachée à la population.
Lorsqu’on dit aux Français la vérité, c’est-à-dire que leur facture d’électricité va s’accroître au moins de 40% du fait des énergies renouvelables, 68% déclarent qu’il faut arrêter leur développement (sondage IFOP).
Angela Meckel a aussi été trompée, et le surcoût y est de 23 milliards d’euros par an pour les consommateurs allemands d’électricité, sans aucun effet positif de surcroît sur les émissions de CO2.
Au niveau mondial, il est étonnant de constater enfin que les investissements dans les énergies renouvelables intermittentes excèdent désormais ceux de l’industrie automobile.
Pour en revenir à notre seul pays, l’abandon de la fiction qu’il lui serait possible d’agir sur le CO2 mondial permettrait des économies massives. La politique actuelle est très grave pour notre industrie. Et les paysages sont défigurés, au seul profit des promoteurs.
Bien entendu, il faut agir pour l’environnement. Mais à bon escient, et pas en gaspillant sans effet l’argent public ou privé.
L’alarmisme qui règne au sujet du climat apparaît en définitive être une psychose collective dûment organisée mais infondée, analogue à celles auxquelles se heurtèrent en leur temps, Galilée, Newton, Darwin, Pasteur, Wegener et bien d’autres lorsqu’ils se dressèrent contre des idées unanimement reçues que les siècles suivants ont tournées en dérision et fait tomber dans l’oubli.
  1.  Membre du conseil consultatif académique d’un think tank britannique climato-sceptique, le Global Warming Policy Foundation. Dernier livre paru : « Le CO2 est bon pour la planète », L’Artilleur, 2017. ↩