La Coalition québécoise sur la problématique de l’obésité demande au gouvernement de taxer les boissons gazeuses.
Cette initiative est la dernière d’une longue liste d’interventions dont le seul but est d’imposer des nouvelles taxes sous le couvert d’une bonne intention.
Mais pourquoi s’arrêter aux boissons gazeuses? Pourquoi ne pas taxer les frites, la poutine, le foie gras, la crème glacée, les biscuits, le lait entier, etc.
Le ministre Bachand doit jubiler, car le concept promet une nouvelle source inépuisable de taxation. Si Mazarin avait vécu au Québec il aurait été fier du gouvernement Charest.
Cette anecdote est un excellent exemple du phénomène suivant : le gouvernement finance des groupes d’intérêts, en guise de retour d’ascenseur ceux-ci réclament plus d’intervention de l’État ce qui justifie de nouveaux impôts et taxes.
C’est un concept gagnant-gagnant. Les uns profitent des subventions publiques, les autres obtiennent de nouvelles sources de revenus et s’imposent toujours plus avant dans la vie des gens.
Les grands perdants sont les contribuables-consommateurs qui paient des taxes et des impôts pour financer les subventions des groupes d’intérêt et l’embauche des bureaucrates qui se chargeront de leur pourrir la vie.
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