Dans sa dernière chronique sur les vins, Vincent Marissal nous informe, sans grande surprise, que les vins sont beaucoup moins chers en Floride qu’au Québec. Pour illustrer son propos, il relate les exemples suivants :
- Moët et Chandon Impérial : Costco : 30,87 $; SAQ : 62,50 $ (+ 102 %)
- Veuve Clicquot Brut Champagne : Costco : 38,22 $; SAQ : 67,75 $ (+ 77 %)
- Dom Pérignon 2000 : Costco : 127,68 $; SAQ : 227,50 $ (+ 78 %)
- Cousino-Macul Chardonnay 2008 : Costco : 13,83 $; SAQ : 17,75 $ (+ 28 %)
- Tignanello 2006 : Costco : 84,12 $ : SAQ : 99 $ (+ 18 %
- La Crema Chardonnay : Costco : 16,92 $; SAQ : 26,15 $ (+ 55 %)
- Perrin Réserve Côte du Rhône : Costco : 9,57 $; SAQ : 15,70 $ (+ 64 %)
- Koonunga Hill Shiraz Cabernet Penfolds : Costco : 8,08 $; SAQ : 17,95 $ (+ 122 %)
- Ruffino Reserva Ducale Oro : Costco : 35,13, $; SAQ : 45,25 $ (+ 29 %)
C’est à peine croyable! Comment une grosse méchante multinationale qui ne pense qu’à faire des profits peut-elle offrir de telles aubaines?
Bien sûr, une partie de la différence s’explique par l’appétit gargantuesque du ministère des Finances qui exigent toujours plus de dividende, mais cela n’explique pas tout.
M. Marissal, comme la plupart des journalistes/chroniqueurs des grands médias québécois, penche invariablement à gauche. Ce penchant l’amène à excuser la SAQ en disant que ses profits exorbitants servent à financer les soins de santé, l’éducation, etc.
J’en conviens, mais en partie seulement.
Malheureusement, il néglige de questionner le peu d’efficacité de la SAQ, qui, assujetti aux priorités électoralistes des politiciens, contribue considérablement à l’augmentation du prix des vins distribués au Québec. Il suffit de penser aux conditions de renouvellement de la dernière convention collective pour s’en convaincre.
Lorsque des chroniqueurs respectés comme M. Marissal évitent sciemment de questionner l’inefficacité des monopoles d’État, pourquoi les politiciens feraient-ils le moindre effort pour assainir les finances publiques?
Il est plus que jamais nécessaire de soumettre la SAQ à la discipline de la concurrence en permettant à tous les détaillants qui le désirent d’investir ce commerce. En imposant une taxe, comme cela se fait déjà sur l’essence, cela ne réduira pas les revenus du gouvernement, mais enfin les amateurs de vin auront plus de choix à moindre coût.
1 commentaire:
On manque d'enseignants nasculins, d'infirmiers et d'infirmières. Ce sont là les travailleurs des deux plus importantes missions de l'État québécois. Je remarque cependant que les monopoles étatiques québécois- Hydro-Québec, SAQ, Loto-Québec - qui atteignent leurs "objectifs"( ce qui est très difficile pour un monopole !) et ajoutez les fonctionnaires des municipalités à ce groupe se voient offrir des échelles de traitement de 20 à 30% supérieures à celles des enseignants et des infirmières. Et j'exclus de ces avantages les régimes de retraites chromés avec indexation totale des employés d'Hydro-Québec. J'aimerais bien qu'on m'explique les fondements d'une telle situation alors que tout cela provient de la même poche: celle des contribuable !
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