Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

02 février, 2010

Ce n’est pourtant pas le talent qui manque!

Parfois, je reçois des communiqués de presse, comme celui qui suit, qui me rappelle que tout n’est pas perdu et que, malgré tout, j’ai raison d’être fier d’être Québécois :

Gilbert Laporte, chercheur au premier rang mondial - Le professeur de HEC Montréal reconnu comme le plus influent selon une étude taïwanaise
MONTRÉAL, le 1er févr. /CNW Telbec/ - Une étude portant sur 44 881 auteurs ayant publié dans les 20 revues scientifiques les plus prestigieuses du domaine de la gestion des opérations au cours des 50 dernières années indique que c'est un chercheur canadien qui se classe au premier rang mondial.

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Quelque soient les domaines – scientifiques, affaires, culturels, professionnels – le Québec ne manque pas de talent. On en fini plus de relater les exploits des Jean Coutu, André Chagnon, Pierre-Karl Péladeau, Paul Desmarais, Robert Lepage, Céline Dion, Guy Laliberté, Gilbert Laporte, Pierre Grondin, etc., et ce ne sont là que les plus connus.

Tous ces entrepreneurs, financiers, professeurs, artistes, médecins, scientifiques réussissent malgré les obstacles placés sur leur chemin par la bureaucratie, les syndicats et autres organismes parasitaires qui, pour faire semblant d’être utiles, doivent « empêcher » quelque chose. Pour chaque talent qui rêve d’éclore, il y a des dizaines d’empêcheurs qui imaginent des obstacles à placer sur leur chemin.

Si le gouvernement jouait pleinement le seul rôle utile qui lui revient et créait un environnement social et économique favorable à l’éclosion des talents québécois et à leur rayonnement au Québec et sur la scène internationale, le Québec serait « riche en riches » au lieu d’être « riche en pauvres ».

Je ne parle pas ici de créer d’autres programmes de subvention, mais plutôt d’éliminer tout ce qui nuit à la liberté d’action des individus : règlementation tatillonne, loi du travail d’un autre âge, fiscalité usuraire, etc. Au Québec, plus que partout ailleurs en Amérique du Nord, tout contribue à l’immobilisme. Les grenouilles, les milieux humides, le patrimoine, l’environnement, les régies, les conseils, etc. sont trop souvent des prétextes pour empêcher les forces vives et créatives d’agir.

Pour réussir, il faut encourager le talent au lieu de placer des obstacles sur son chemin.

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