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Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

25 février, 2010

Les biocarburants, un désastre prévisible

Lorsque les réchauffistes ont érigé en dogme quasi religieux la théorie du réchauffement climatique, ils étaient loin de se douter des conséquences néfastes que cela engendrait.

Tant aux É.-U. qu’en Europe, les politiciens et les groupes d’intérêt ont récupéré le phénomène à leurs avantages. Les conséquences sont dramatiques : impôts gaspillés, hausse des coûts alimentaires et surtout, dommages importants à l’environnement.

À ce sujet, le texte de Caroline Boin, L’escroquerie des biocarburants, est particulièrement éclairante. En voici un extrait :
Un rapport récent de la Rice University (Texas) a découvert que les É.-U. ont dépensé 4 milliards de dollars en subventions aux biocarburants en 2008 pour remplacer seulement 2 % de l'approvisionnement en essence des États-Unis. Le coût estimé pour les contribuables est d’environ 82 $ US le baril, soit 1,95 $ US de plus par gallon que le prix du carburant pétrole. En 2022, les subventions des biocarburants américains auront totalisé 400 milliards de dollars US, selon le groupe de pression environnemental « les Amis de la Terre » (Friends of the Earth). L'UE ne fait pas mieux, distribuant environ 3,7 milliards d’euros (5,2 milliards de dollars) de subventions pour les biocarburants en 2007, visant à remplacer 5,75 % des carburants d'ici la fin 2010.
Le scénario est toujours le même. Les scientifiques avancent une théorie; les interventionnistes, subventionnés par les gouvernements, la popularisent et supplient le gouvernement d’agir; les fondamentalistes l’érigent en dogme absolu; les politiciens et les groupes d’intérêt la récupèrent et l’utilisent à leurs fins; les contribuables et consommateurs n’ont qu’à la fermer et payer la note.

Heureusement, depuis quelques mois les climatosceptiques ont ramené la discussion au niveau de la science. On réalise enfin que rien n’est noir et blanc, mais que tout est gris.

Ce revirement nous rappelle que lorsque les politiciens, interventionnistes, fondamentalistes et groupes d’intérêt sont tous d’accord, alors les contribuables et consommateurs en paient le prix.

Il faudrait s’en souvenir la prochaine fois. Malheureusement, les Québécois semblent avoir des problèmes de mémoire.

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