Quelles sont les vraies causes de cette situation navrante
qui grève l’économie québécoise?
La bureaucratie et le syndicalisme corporatiste privent
l’industrie de toute liberté d’action. Pour survivre, les entrepreneurs n’ont
d’autres choix que de contourner les obstacles bureaucratiques et syndicaux.
Parfois, le moyen le plus facile, voire le seul, d’y arriver est la corruption
des politiciens, fonctionnaires et agents syndicaux.
La multiplication des frais pour entretenir une bureaucratie
obèse et inepte (RBQ, CSST, CCQ, RQAP, AE, etc.) fait exploser les taux
horaires. Selon Francis
Vailles de La Presse, le taux horaire d’un électricien grimpe de 20 $ l’heure
juste pour payer cette bureaucratie.
Les conventions collectives multiplient les contraintes à
une gestion efficace des projets. L’industrie québécoise compte plus de 20
spécialités contre moins de 10 en Ontario. Plus le nombre de spécialités est
élevé plus les pertes d’efficacités seront importantes. Par exemple, un tireur
de joints n’est pas autorisé à installer des feuilles de gypse. Il faut donc
deux spécialistes pour construire un mur, alors qu’un seul pourrait très bien
faire le travail.
Les heures de travail, les heures supplémentaires, le choix
des employés, le transfert des travailleurs d’une région à l’autre, etc., tout
concoure pour limiter les droits de gérance des entrepreneurs et limiter l’autonomie
des travailleurs. Pour compenser, les entrepreneurs et les travailleurs ont
recours au travail au noir. Toujours selon Francis
Vailles de la Presse rapporte que selon la Commission de la construction du
Québec (CCQ), les travailleurs de la construction déclarent 1010 heures par
année. Mais selon Statistique Canada ils travaillent 1915 heures par année. La
différence s’explique par les heures travaillées au noir.
À ce petit jeu tout le monde est perdant : les
entrepreneurs, les travailleurs et surtout les Québécois. Seuls les politiciens
et les syndicats en retirent des bénéfices.
Devant un tel fiasco tout ce que la ministre Maltais trouve
d’intelligent à dire, c’est de menacer les entrepreneurs et les travailleurs de
répression.
Pathétique!
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